Épurer les eaux usées domestiques n’est certainement pas la première chose à laquelle vous pensez lorsque vous visitez une maison ou pensez à la construire. Et encore! Dès lors que l’appartement se trouve dans la zone sanitaire communale (ANC) de la commune, il s’agit d’un surcoût à ne pas négliger. En France, plus de 5 millions de foyers sont concernés. Concentrez-vous sur ce qui vous attend si votre future maison n’est pas raccordée au réseau d’égouts…

La solution classique

La solution classique

Quand on parle d’assainissement sans récolte, on pense tout de suite à la fosse septique. Ce dernier ne s’occupe cependant que du prétraitement des eaux usées, qui est ensuite complété par un dispositif de traitement secondaire au sol. C’est ce qu’on appelle le « secteur traditionnel », explique Alain Chosson, CLCV (Consommation, Logement, Cadre de Vie) spécialiste de ces questions.Si cette installation représente un investissement de 8 000 à 10 000 €, elle fonctionnera sans problème pendant plus de 20 ans. , il fait l’objet d’une vidange lorsque la hauteur des boues atteint 50 % du volume d’excavation, soit tous les 10 ans en moyenne (env. 250 €).

Cet appareil classique qui a fait ses preuves est la solution privilégiée, selon un expert. Mais encore faut-il pouvoir enterrer en moyenne 3 m3 de retenue et de détassage dans le jardin. « La réglementation surdimensionne la taille imposée au secteur traditionnel, ce qui pose un vrai problème de faisabilité car le foncier se raréfie de plus en plus », explique Alain Chosson. La réforme en préparation vise donc à réduire la surface nécessaire à l’utilisation de cet appareil d’ici un an ou deux.

Les dispositifs agréés

Autre option : divers cours accrédités. La phytoépuration écologique, durable et facile d’entretien fait de plus en plus d’adeptes. Il faut cependant compter entre 15 et 20 m2 de terrain disponible, ce qui, selon la CLCV, coûte jusqu’à 12 000 €.

Si vous ne disposez pas d’une grande surface, il faudra cependant vous orienter dans un appareil compact ou microstation, moyennant 8000€ d’achat et d’installation. Mais l’association nous prévient des surcoûts… Certains de ces appareils nécessitent en effet une vidange par an (toujours au prix de 250 €) et doivent être remplacés tous les 10 ans. De plus, un contrat de service avec une société spécialisée pour environ 150 euros de l’abonnement annuel sera ici obligatoire. Enfin, le VSAT utilise également l’électricité, ce qui augmente encore son coût de possession.

Des contrôles onéreux

Quel que soit l’appareil, il faudra également tenir compte des taxes locales ! En plus de l’inspection initiale lors de l’installation (300 € en moyenne), la loi impose une inspection au moins tous les 10 ans. « Les autorités locales sont libres de fixer la fréquence et le coût de ces visites. Mais certaines personnes font des vérifications plus fréquentes pour équilibrer leurs comptes », explique un expert CLCV. Et de poursuivre : « Alors que le système de tarification stipule essentiellement que le service sera payé lors de sa livraison, de nombreux territoires ont instauré une redevance annuelle pour tous les hébergements équipés d’ANC pour masquer le prix fiscal exorbitant. » selon les données de l’association, la cotisation moyenne coûte 90 euros sur 10 ans soit 9 euros par an, mais elle peut monter jusqu’à 40 euros par an !

Au final, le coût total (achat, installation, entretien, taxes) le coût total de l’assainissement individuel est supérieur à 2 300 € par an pendant 10 ans, l’assainissement du réseau coûtant moins de 500 € par an pour les particuliers, selon une étude Etude 2018. réalisée par la CLCV.

Se lancer en toute connaissance de cause

Afin de sélectionner le système d’assainissement collectif le plus adapté, il est nécessaire de faire réaliser une « étude parcellaire » par un bureau d’études spécialisé. Cette première étape coûte environ 10% de l’investissement, soit entre 400 et 600 €, mais évite les erreurs ! Une fois sélectionné, il doit être inscrit dans le dossier de demande de permis de construire puis analysé par le service public de l’ANC. Une inspection du site sera également effectuée à la fin du projet pour assurer la conformité.

Pour ceux qui regardent une maison existante, rappelez-vous que la loi oblige le vendeur à déclarer le type d’ANC dont il dispose et à fournir un rapport d’inspection datant de moins de 3 ans. Attention si votre matériel est trop ancien, la compatibilité se fera à vos dépens ! Vous pouvez tout de même bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) lorsqu’il s’agit de remplacer votre installation par un appareil ne consommant pas d’énergie.

Quelle est la meilleure micro station d’épuration ?

Il y a trois « familles » ; eaux usées : utilitaires, industrielles, eaux pluviales et eaux usées.

Tricellule. Tricel est aujourd’hui considéré comme le leader français des micro-stations d’épuration. Originaire d’Irlande, l’entreprise s’est initialement spécialisée dans la production de tubes en GRP (Glass Fiber Reinforced Polyester).

Comment choisir une micro station d’épuration ?

Quel est le prix d’une microstation ? Pour une micro-station d’épuration, comptez de 4 500 à 12 000 euros sans installation, selon le type de station. Le coût d’installation du système varie de 2 000 à 4 000 euros, hors prix d’achat de la micro-station d’épuration.

Quel est le meilleur système d’assainissement individuel ?

La plupart des micro-stations d’épuration utilisent une technologie dite « lit fluidisé » ou encore « culture libre ». Ce type de micro station d’épuration est le plus adapté à la famille française moyenne, menant également un train de vie moyen.

Est-ce que le diagnostic assainissement est obligatoire pour vendre ?

Une fosse septique, un élément indispensable Bien qu’elle soit parfois encore appelée fosse septique, une fosse septique recueille les eaux usées de l’appartement, contrairement à sa devancière. Cependant, un piège à graisse peut être utile en amont si le bâtiment est à plus de 10 mètres de la tranchée.

Vous devez faire un diagnostic « sanitaire ». en cas de vente d’une maison non raccordée au réseau public d’assainissement, si un tel réseau n’existe pas encore ou si le raccordement n’est pas techniquement réalisable.

Qui doit payer l’assainissement lors d’une vente ?

Qui doit fournir un certificat sanitaire ? Le certificat de conformité est obligatoire si l’unité d’hébergement est raccordée à un sanitaire non collectif. Cette attestation ne peut être délivrée que par le SPANC, service public sanitaire non collectif.

Quel est le prix d’un diagnostic assainissement ?

Habituellement, c’est au vendeur de les supporter, mais il peut contractuellement transférer la charge à l’acheteur. Ces travaux doivent être exécutés au plus tard un an après la signature du contrat de vente.

Quelles aides pour mise aux normes assainissement ?

Le coût d’un diagnostic sanitaire (on parle de « royalties »), toujours à la charge du vendeur, varie d’une commune à l’autre ; il est souvent compris entre 100 euros et 150 euros.

Pour la construction neuve de sanitaires non collectifs en 2022, il existe d’autres programmes d’aides financières pour subventionner les fosses septiques : le prêt zéro environnement (éco-PTZ ANC) et les aides financières de l’Agence de l’Eau ou des collectivités territoriales.

Quelles aides pour fosse septique ?

Qui est en charge des travaux d’assainissement ? Le service d’assainissement est un service public obligatoire pour les communes qui doivent supporter les charges liées aux systèmes d’assainissement collectif et aux systèmes de contrôle des systèmes d’assainissement non collectif, tels que définis à l’article L.

Quel aide pour le Tout-à-l’égout ?

Pour la construction neuve d’un sanitaire individuel, il existe d’autres programmes d’aides financières pour la rénovation d’une fosse septique : Eco-prêt à taux zéro (éco-PTZ ANC) Prêts et aides financières de l’Agence de l’Eau ou des conseils départementaux.