Publié le 16 août 2022 à 17h20 Source : JT 13h Jours de la semaine

Publié le 16 août 2022 à 17h20

Pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter leurs dépenses énergétiques, les communes de Royan et Rochefort (Charente-Maritime) ont décidé de se passer de patinoire cet hiver.Plusieurs villes ont déjà choisi d’agir pour sauvegarder la planète et leur portefeuille, comme Paris et Issy-les-Moulineaux.

Pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter leurs dépenses énergétiques, les communes de Royan et Rochefort (Charente-Maritime) ont décidé de se passer de patinoire cet hiver.

De nombreuses villes ont déjà choisi d’agir pour la sauvegarde de la planète et de leurs portefeuilles, comme Paris et Issy-les-Moulineaux.

Des incendies ont ravagé sa région tout l’été. Conscients du réchauffement climatique qui accélère les catastrophes naturelles et du coût de l’énergie, de nombreux maires de Charente-Maritime ont décidé d’agir et de revoir certaines de leurs habitudes. Ainsi, les conseillers municipaux de Royan et de Rochefort ont indiqué à la presse locale qu’ils n’installeraient pas de patinoire sur leur commune cet hiver.

« Qui peut m’expliquer ces glaciers qui fondent ? Ce feu girondin qui brûle à un peu plus de 200 kilomètres de ma ville ? Les rivières qui s’assèchent ? Qui peut m’expliquer ? Si nous ne réagissons pas immédiatement à ce changement climatique, à tous ces incidents ? va devenir très régulier », a justifié le maire de Royan Patrick Marengo à France Bleu. « On ne peut pas continuer à patiner, pas au détriment de notre planète », a expliqué celui qui le remplacerait par des activités moins énergivores comme le ski de fond sur piste synthétique ou le roller.

« Il y a un risque, en fin d’année, qu’il n’y ait pas assez d’énergie pour tout le monde. Il faut économiser, si on veut durer jusqu’à la fin de l’année », a aussi expliqué le maire de Rochefort. « Je ne me voyais pas faire de la glace au détriment de fournir des logements aux habitants », a-t-il ajouté, soulignant que le contrat d’approvisionnement en gaz de la ville avait augmenté de 400%, et que le déménagement de la piste de glace lui fera économiser 100.000 euros. Moins poussé par les préoccupations écologiques que son homologue de Royan, il envisage néanmoins de réinstaller une patinoire si le coût de l’énergie venait à baisser dans les années à venir.

Des piscines fermées et des commerces invités à la sobriété

De nombreuses villes ont déjà pris des mesures cet été pour faire face aux dépenses énergétiques et aux aberrations écologiques. La ville d’Issy-les-Moulineaux a par exemple choisi de fermer l’une de ses deux piscines jugée trop énergivore. « Les projets financiers montrent une hausse prévisionnelle substantielle des charges liées aux fluides. Déjà aujourd’hui, au prix actuel des tarifs de l’électricité, cela représente un surcoût de 400.000 euros par an pour les deux piscines d’Issy », indique la ville dans un communiqué. . .

A Paris, un décret a été pris fin juillet pour demander aux commerces climatisés de la capitale de garder leurs portes fermées. Anne Hidalgo (PS) a décidé d’imposer cette mesure « dans le contexte actuel d’urgence climatique et de crise énergétique ».

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