Des épidémies de variole dans plusieurs pays, notamment en Europe et la confirmation de trois cas en France, ont poussé la Direction générale de la santé à contacter rapidement la HAS pour préciser la stratégie vaccinale à mettre en œuvre pour réduire la morbidité humaine. – transmission du virus à l’homme. La HAS préconise désormais une stratégie de vaccination réactive, c’est-à-dire en cas confirmé : les adultes à risque d’exposition à une personne infectée, y compris les professionnels exposés sans équipement de protection individuelle. Cette vaccination ne doit être administrée qu’avec le vaccin de troisième génération.

Des épidémies de variole dans plusieurs pays, notamment en Europe et la confirmation de trois cas en France, ont poussé la Direction générale de la santé à contacter rapidement la HAS pour préciser la stratégie vaccinale à mettre en œuvre pour réduire la morbidité humaine. – transmission du virus à l’homme. La HAS préconise désormais une stratégie de vaccination réactive, c’est-à-dire en cas confirmé : les adultes à risque d’exposition à une personne infectée, y compris les professionnels exposés sans équipement de protection individuelle. Cette vaccination ne doit être administrée qu’avec le vaccin de troisième génération.

A la demande urgente du directeur général de la santé, la HAS a élaboré un avis pour préciser la stratégie vaccinale à mettre en œuvre pour lutter contre la propagation de la variole. La HAS considère donc qu’une stratégie de vaccination réactive semble appropriée, compte tenu des temps d’incubation de la maladie, qui sont souvent de 6 à 16 jours, ainsi que de la stratégie de vaccination adoptée dans d’autres pays européens et des données précliniques fournies par l’Agence nationale de sécurité. Médicaments et produits de santé (ANSM), qui sont préliminaires et limités, mais qui soutiennent rapidement l’intérêt de la vaccination après exposition au virus.

La HAS recommande une stratégie vaccinale réactive après exposition au vaccin de 3ème génération uniquement (compte tenu de son profil de sécurité et d’efficacité supérieurs aux vaccins de 1ère et 2ème génération [1]), qui devrait idéalement être administré au jour 4 après une exposition à risque et pendant une durée maximale de 14 jours plus tard dans un schéma à deux doses (ou trois doses chez les personnes immunodéprimées) à 28 jours d’intervalle dans les cas suivants :

Cette stratégie doit être mise en place dès qu’une infection est détectée suite à une enquête de l’ARS et de la Direction régionale de santé publique.

La HAS adapte cette première recommandation aux nouvelles données épidémiologiques et cliniques disponibles et souligne l’importance de :

Enfin, la HAS tient à souligner l’importance de mettre en place des mesures individuelles de prévention et de protection [4] dans le contexte actuel d’épidémie, en complément des mesures renforcées de dépistage et de surveillance des cas (dépistage, identification des contacts, isolement des cas) et de la stratégie vaccinale préconisée .

La HAS rappelle également que la stratégie vaccinale proposée s’inscrit dans une stratégie de prise en charge plus large, notamment la fourniture d’antiviraux non évalués par la HAS mais autorisés pour la variole du singe, notamment pour les enfants éligibles au vaccin de 3ème génération. ne bénéficie pas actuellement d’une MA. La réponse à cet appel s’inscrit dans une réflexion plus large sur la révision de la doctrine pour lutter contre la récurrence des orthopoxvirus.

La HAS poursuivra ses travaux de veille scientifique et adaptera ses recommandations en conséquence.

Retrouvez l’avis complet de la HAS

[1] ANSM en réponse à l’appel du ministre du 18 mai 2022 sur un plan de riposte à la variole [2] https://www.santepubliquefrance.fr/media/files/ Maladies-a-declaration-obligatoire/definition-de- cas-kas-variole [3] Mesures de protection définies par le HCSP [4] Des mesures de protection spécifiques seront précisées dans la Communication du HCSP dans les prochains jours

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