Live skin pour androïdes : Il s’agit d’un projet un peu fou développé par une équipe de l’université de Tokyo. Le derme bionique, conçu à partir de cellules humaines, devrait permettre de nouvelles possibilités pour le dispositif robotique, notamment la manipulation d’objets délicats, mous ou déformables nécessitant une grande délicatesse. Tout d’abord, comme la peau humaine, cette gaine protectrice a une incroyable capacité à se régénérer. Calendrier Opportunité : De l’autre côté du globe, une équipe de l’université de Cornell (USA) a dévoilé sa propre peau artificielle conçue pour conférer au support du robot une sensibilité aux stimuli – toucher, pression, chaleur et coupures – bien plus riche que les capteurs classiques. Le cuir est définitivement une source d’inspiration inépuisable pour la robotique de demain. Dans ces imitations, cependant, quelque chose manque à la peau humaine. La peau humaine n’est pas un ornement ordinaire, c’est plutôt une exposition du corps, comme le dit Lévinas dans Autre que l’être ou Au-delà de l’essence (1974) : ça frappe. Cette peau, dont une personne ne peut pas se débarrasser, est une protection, mais elle parle surtout de la sensibilité du corps. « La douleur, le dessous de la peau, c’est la nudité plus nue que n’importe quel strip-tease. La peau du robot ne dit rien sur cette vulnérabilité.
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