Si l’initiative est surprenante, elle fait partie des différentes solutions proposées par la ville pour préserver ses réserves en eau et lutter contre la sécheresse qui sévit dans la région depuis 4 ans. Créées par le département de l’eau et de l’énergie de la municipalité, ces balles empêchent en premier lieu les pertes liées à l’évaporation, soit « chaque année près de 300 millions de gallons [Ndlr : plus d’un milliard de litres], assez pour fournir de l’eau potable à 8 100 personnes » selon Mitchelle Englander, conseiller de la ville.

Ces petites boules visent aussi à éviter les réactions chimiques déclenchées par le soleil, notamment celles à l’origine de l’apparition des algues, à dissuader les animaux sauvages de se rendre près du bassin mais aussi à le protéger de la pluie, du vent et de la poussière.

Cette solution est également particulièrement économique pour la ville : chaque balle, d’un diamètre d’environ 10 cm, coûte 0,36$, soit 34.560.000$ (31.617.000€) pour l’ensemble, contre 300 millions pour la division du réservoir avec un barrage et l’installation de deux couvertures flottantes.

Reste à savoir comment les autorités récupéreront toutes ces balles dans 10 ans, date limite de leur utilisation…