Le débat « Agir pour la santé : coopérations et projets innovants sur le territoire » organisé par les équipes de La Poste à SantExpo le 18 mai. Philippe El Saïr, directeur général du CHU de Nantes, Raymond Le Moign, directeur général des Hospices Civils de Lyon, Philippe Wahl, président-directeur général du groupe La Poste et le professeur Fabrice Barlesi étaient présents au micro, général directeur de l’Institut Gustave Roussy.

Maillage territorial

Maillage territorial

Interrogé sur l’enjeu de la transformation du système de santé, Raymond Le Moign a répondu que « la logique du territoire est fondamentale », soulignant la nécessité de le décloisonner dans tous les sens et de revoir les pratiques et l’organisation habituelles. Fabrice Barlesi a ajouté que « le maillage territorial » permet, au-delà du traitement, d’agir pour « une prévention personnalisée et un suivi ultra-personnalisé », appelant à « l’identification des risques afin de les minimiser ».

L’Institut Gustave Roussy utilise également la nouvelle interface « mongustaveroussy.fr », qui sera bientôt opérationnelle, pour identifier les vulnérabilités en amont des soins programmés afin d’anticiper le manque de recours aux ambulatoires et l’hospitalisation dans de bonnes conditions. Les acteurs de santé, notamment pharmaciens ou infirmiers, établissements, non professionnels de santé, doivent être associés à cette logique.

Aller vers

Aller vers

L’approche populationnelle, principe introduit par la loi santé 2019, instaure également une responsabilité collective des acteurs de santé d’un territoire en vue d’améliorer la santé de sa population et d’optimiser la santé de sa population-guérison. Le numérique est alors intéressant pour le partage de données entre professionnels.

« Avec cette approche, l’intérêt du système de santé est d’apprendre à se déplacer », précise Raymond Le Moign. Les 135 groupements hospitaliers régionaux, créés en 2016 dans le but de favoriser la mise en réseau des 850 hôpitaux français et d’améliorer l’accès aux soins, ne peuvent servir, tente Philippe El Saïr, à identifier les difficultés de la population et à favoriser « l’alliance » des professionnels , nécessaire pour renforcer la première ligne de soins ?

Dans cette optique, depuis mai 2021, le CHU de Nantes fait appel à son équipe mobile de gériatrie et à ses infirmiers de pratique avancée en cabinets de médecine générale, infirmiers libéraux et centres de formation en force pour l’évaluation des seniors adressés par les libéraux. .

Les 65 000 facteurs qui côtoient 1,5 million de personnes par jour peuvent aussi jouer un rôle dans cette pratique, précise Philippe Wahl.

Repérer pour prévenir

Raymond Le Moign rappelle l’intérêt de l’approche préventive des soins en expliquant le programme Icope (Integrated Care for the Elderly [soins globaux aux personnes âgées], selon « I cope » en anglais, « I face »). Depuis 2019, l’agence régionale de santé Occitanie expérimente ce programme de l’Organisation mondiale de la santé pour prévenir les addictions chez les personnes âgées.

Elle repose sur une double approche d’identification précoce des facteurs de fragilité chez les personnes âgées en ciblant leurs capacités fonctionnelles, et en les incitant à devenir des acteurs sains. Il est divisé en étapes :

Sa généralisation « en tenant compte des spécificités territoriales » serait en bonne voie.

Coopérer réellement

Cette injonction à coopérer et à innover dans les territoires permet de trouver des solutions techniques, La Poste en propose certaines dans la logistique sanitaire, les services de maintien à domicile ou encore la digitalisation des parcours et la télésurveillance. Mais pour ne pas en rester au stade de l’incantation, il faut des programmes concrets du terrain (ils existent), suffisamment de fonds pour aller au-delà de l’expérimentation (qui bouscule un peu les règles d’allocation des ressources) et un coordinateur pour vivre ce tout petit monde pour avancer. ensemble.

C’est peut-être le plus gros obstacle : il faut sortir de la situation institutionnelle et donner le principe au leader pour vraiment coopérer.

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et non simplement l’absence de maladie ou d’infirmité.

Quelles sont les causes de l’inégalité ?

Quelles sont les causes de ces inégalités extrêmes ?

  • Des politiques fiscales qui profitent aux ultra riches.
  • Santé, éducation, protection sociale : des services publics sous-financés.
  • Absence de réglementation des grandes entreprises.
  • Les inégalités entre les femmes et les hommes en toile de fond.

Quelles sont les causes des inégalités ? Un certain nombre de facteurs – stagnation des salaires et baisse des revenus, déclin progressif de l’État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, modifications de la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions …

Quels sont les différents types d’inégalité ?

Les inégalités, tant qualitatives que quantitatives, prennent de nombreuses formes : inégalités de revenu ou de richesse, inégalités d’éducation, de culture, de génération, de genre, politiques, etc.

Quelles sont les conséquences de l’inégalité ?

Les inégalités sociales menacent non seulement la stabilité politique, mais aussi la croissance économique. Reto Föllmi estime que, lorsqu’elles sont trop fortes, elles ont une influence négative sur la motivation des individus et leur propension à prendre des risques.

Quelles sont les causes des inégalités dans le monde ?

Les causes de l’accroissement de ces inégalités sont multiples. Commençons par la mondialisation, « l’entrée de la Chine sur le marché mondial du travail, et l’arrivée de nombreux travailleurs peu qualifiés qui ont des salaires réduits dans les pays riches », explique Thomas Piketty.

Qui est touché par la pauvreté dans le monde ?

2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour. 448 millions d’enfants souffrent d’insuffisance pondérale. 876 millions d’adultes sont analphabètes, dont les deux tiers sont des femmes. Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.

Qui est touché par la pauvreté ? ECO SCAN – La France compte 8,8 millions de pauvres, selon l’INSEE. Les familles monoparentales, les chômeurs, les jeunes, mais aussi les agriculteurs et les entrepreneurs sont particulièrement touchés. 65% des pauvres vivent dans les grandes villes.

Qui est le pauvre dans le monde ?

DiplôméPaysPIB par habitant en dollars américains courants en 2022
1Burundi269
2Soudan du sud313
3Somalie369
4Mozambique506

C’est quoi une situation de précarité ?

1 « La précarité est le manque d’une ou plusieurs formes de sécurité, notamment celles de l’emploi… La précarité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.⁇

Considéré comme précaire ? Précarité financière et pauvreté Un ménage vivant en dessous du seuil de pauvreté est considéré comme pauvre. Cette limite est fixée à 50 % ou 60 % du niveau de vie médian, qui est le revenu au-dessus et au-dessous duquel vit 50 % de la population. Il était de 1 797 euros en 2015 (INSEE).

Qui sont les personnes en situation de précarité ?

Un décret de 1992 donne une définition officielle des catégories de personnes en situation de précarité : chômeurs, allocataires du RMI, titulaires d’un contrat d’emploi solidaire, sans-abrisme, jeunes de 16 et 25 ans exclus du système scolaire et engagés dans une démarche. d’insertion…

Quelles sont les caractéristiques de la précarité ?

Elle est définie comme un état d’instabilité sociale caractérisé par « l’absence d’une ou plusieurs formes de sécurité, notamment celle de l’emploi, permettant aux individus et aux familles d’assumer leurs droits professionnels, familiaux et sociaux et de jouir de leurs droits fondamentaux.