L’année 2022 a été marquée par la hausse de l’inflation et des prix des matières premières dans le monde. Après cette année compliquée, quelles théories prédisent pour l’année 2023 ? Globalement, l’optimisme n’est pas de mise et une récession mondiale devrait émerger dans les pays qui n’ont pas encore atteint ce stade.

Dans le détail, côté chinois, la politique zéro Covid a eu un fort impact sur l’économie cette année. « Nous prévoyons une croissance de -3 % pour la Chine en 2022. Cependant, un rebond est attendu l’année prochaine. Mais le fait que la Chine ferme régulièrement son pays et ses ports, en raison de cette politique très stricte, crée déjà des problèmes assez importants au niveau mondial. Par conséquent, des pays comme l’Allemagne sont déjà entrés en récession à cause de cette perturbation des chaînes de valeur », a expliqué Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade.

Aux Etats-Unis, plutôt en 2023 l’économie américaine devrait souffrir de cette crise. « Il est clair qu’une récession est attendue aux États-Unis. Historiquement, la Fed n’a presque jamais réussi à réduire l’inflation sans déclencher une récession. Nous comptons donc sur une poursuite des hausses de taux de la part de la Fed. La baisse du marché immobilier, extrêmement sensible aux taux d’intérêt, contribuera également à cette récession de l’économie américaine », a expliqué Maxime Darmet.

Une croissance négative pour l’Europe en 2023

Quant aux pays émergents, ils sont sous forte pression, ce qui s’explique notamment par le resserrement monétaire de la Fed et de la BCE. « La hausse du dollar est très négative pour les pays émergents. Néanmoins, la grande différence par rapport à la crise des pays en développement des années 1980 est que ces grands pays émergents, typiquement l’Inde, sont beaucoup plus résilients », ajoute l’économiste.

Du côté européen, il sera difficile d’éviter une récession pour l’année prochaine selon l’expert. « Nous prévoyons un net ralentissement de l’économie à partir du prochain trimestre dans toute la zone euro. En ce moment, la Commission européenne tente à tout prix de limiter la crise énergétique. Difficile toutefois d’empêcher une récession pour l’année prochaine. Allianz Trade prévoit donc une croissance de -0,8% pour 2023, notamment en raison de la crise énergétique. Notez qu’avec la pénurie actuelle de gaz, les choses pourraient encore empirer si l’hiver est censé être froid.

La France résiste, l’Allemagne souffre

Dans le détail, l’Allemagne sera probablement le pays qui souffrira le plus de cette crise énergétique. Ainsi, une baisse de 1,3% de son PIB est attendue. « L’Allemagne est déjà en récession industrielle, principalement en raison de problèmes d’approvisionnement liés à la Chine. Cependant, l’insolvabilité reste à un niveau très bas car le gouvernement a mis sur la table un plan de 65 milliards pour aider les entreprises. Nous nous attendons toujours à une récession mondiale à venir », a déclaré Maxime Darmet.

De son côté, la France résiste actuellement plutôt bien à cette crise et à ce choc énergétique, « plus important que le choc pétrolier des années 1970″ selon l’économiste. En effet, la croissance attendue pour 2022 serait de 2,5%, en partie due au bouclier tarifaire mis en place pour prévenir cette crise. « Nous estimons que l’inflation française serait supérieure de 2 points si le bouclier tarifaire n’avait pas été mis en place. En 2023, la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé la prolongation du bouclier tarifaire avec, toutefois, un assouplissement. Nous prévoyons donc une augmentation de 15% à partir de janvier des factures de gaz et d’électricité. L’inflation française devrait donc rester très élevée l’an prochain. C’est la principale raison qui explique le fait que l’économie française va certainement entrer en récession, avec une prévision de croissance de -0,6% pour l’année 2023 », a poursuivi l’économiste.

L’économie russe en grande difficulté

En France, les défaillances d’entreprises avaient chuté pendant la crise du Covid, elles repartent aujourd’hui à la hausse. « Nous prévoyons entre 51.000 et 53.000 entreprises en faillite pour 2023, contre 41.000 en 2022 », prédit Maxime Darmet. Cela s’explique en partie par la fin coûte que coûte mais aussi et surtout par une hausse des prix de l’énergie Les secteurs de l’industrie, de la restauration et des transports sont les secteurs qui ont pu connaître la hausse la plus importante des défaillances au deuxième trimestre 2022, notamment pour les TPE.

Enfin, il n’est pas surprenant que la Russie ait connu une année 2022 compliquée sur le plan économique, avec toutes les sanctions qui ont résulté de son invasion de l’Ukraine en début d’année. Cependant, l’économie russe a mieux résisté que prévu. « Nous nous attendons à ce que le PIB russe chute d’environ 5,5% en 2022, alors que la prévision se situe plutôt autour de moins 8 à moins 10% », note l’expert. Malgré tout, la théorie selon laquelle l’économie russe parvient à tenir le coup est assez improbable. « La Russie ne survivra pas plus de deux hivers si elle continue à couper tous ses approvisionnements en gaz vers l’Europe. Il y a aussi les effets à long terme plus corrosifs des sanctions mondiales. Le secteur agricole russe, par exemple, est en chute libre. Ils ne peuvent plus importer les engrais, matières premières agricoles dont le secteur a besoin, ce qui pose de gros problèmes. Plus généralement, couper le flux des investissements étrangers dans une économie conduit à une perte de connaissances et de talents. A long terme, cela signifie nécessairement la perte de potentiel de croissance pour le pays », a déclaré Maxime Darmet.

Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l’économiste iséroise Virginie Monvoisin.

Est-ce que la France est en récession ?

Selon de nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l’activité économique pourrait osciller l’an prochain en France entre une hausse de 0,8% et une baisse de 0,5%. C’est pire que ce que le gouvernement prévoit dans son projet de budget.

Quelle est la situation économique actuelle en France ? Le ralentissement de la production pèse sur la croissance en France. Selon une note du Conseil d’analyse économique publiée jeudi, la production ralentit en France depuis vingt ans par rapport à l’Allemagne et aux Etats-Unis. En conséquence, un déficit estimé pour le PIB est de 140 milliards d’euros en 2019.

Quel avenir pour la France en 2023 ?

« Gros brouillard pour 2023 » Il semble donc que l’économie française ait encore devant elle une période de repos relatif. De quoi rassurer Bercy, qui table sur une croissance de 2,5% cette année. « Ce niveau devrait être atteint, il est même possible que le chiffre finisse par être plus élevé.

Comment va l’économie de la France ?

Dans sa note économique, l’Institut national de la statistique a maintenu sa prévision de croissance de 2,6% en 2022 pour la France, mais l’incertitude existe sur les trois derniers mois de l’année en raison d’un « assombrissement du scénario international ».

Comment faire pour sortir de la crise économique ?

L’une des principales idées de Keynes est que la meilleure solution en temps de crise ou de récession est d’augmenter les dépenses publiques. Les dépenses publiques soutiendront la demande globale, remettront tout le monde au travail et stimuleront l’économie.

Comment sortir de la crise économique ? Ces quatre méthodes, étapes essentielles pour traverser une crise économique, sont :

  • Comprendre la signification des indicateurs économiques.
  • Faire un diagnostic réaliste.
  • Préparez rapidement un plan d’action.
  • Exécutez le plan d’action rapidement et bien.

Comment se préparer à la crise 2022 ?

Voici comment vous y préparer : Revoyez votre budget : essayez dès maintenant de réduire vos dépenses au minimum. Réduisez vos dettes : concentrez-vous sur le remboursement des dettes à court terme et à taux d’intérêt élevé. Repoussez les dépenses non essentielles : contentez-vous de ce que vous avez et résistez à l’envie de manger.

Quel événement a eu lieu en 1870 ?

Les guerres mondiales du XXe siècle ne doivent pas faire oublier le conflit entre la France et l’Allemagne entre 1870 et 1871, qui en fut l’une des causes lointaines. La mémoire nationale a notamment conservé la chute de Napoléon III, le ballon Gambetta, le siège de Paris et la perte de l’Alsace-Lorraine.

.