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Énergie

Prix ​​de l’énergie : l’Europe doit de toute urgence lever les obstacles

Prix ​​de l'énergie : l'Europe doit de toute urgence lever les obstacles

Publié le 9 septembre 2022 à 17:09 Mis à jour le 11 septembre 2022 à 15:01

Ce n’est qu’un accord sur les principes fondamentaux, sans décision ferme pour le moment. Les ministres européens de l’énergie se sont réunis vendredi à Bruxelles pour un conseil extraordinaire sur les mesures dévoilées par la Commission pour réduire la flambée des prix de l’énergie en Europe. Les Vingt-Sept sont d’accord sur les grands principes, mais ont demandé à l’exécutif européen de revenir dans quelques jours avec des propositions améliorées qui permettront d’atteindre un consensus.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, présentera la version finale de cette batterie de mesures ce mardi à Strasbourg. « J’espère que nous pourrons terminer nos discussions d’ici la fin septembre », a déclaré le ministre tchèque de l’Industrie, Jozef Sikela, après avoir quitté le conseil, promettant « des solutions concrètes ».

La rente des producteurs d’électricité

Sur la table, notamment, une récupération des revenus pour les producteurs d’électricité à bas coût, une « contribution de solidarité » à percevoir auprès des compagnies pétrolières et gazières qui produisent des hydrocarbures en Europe, des mesures d’urgence temporaires comme la limitation du prix de l’électricité russe gaz, ainsi que le soutien aux fournisseurs d’énergie en difficulté.

Mais ils sont toujours opposés par divers désaccords sur la manière de mettre ces grands principes en musique. Les Vingt-Sept ne sont pas parvenus à s’accorder sur l’une des propositions les plus emblématiques de la Commission : l’établissement d’un prix plafond pour les importations de gaz russe. « Quinze pays se sont clairement prononcés en faveur d’un plafonnement général des prix, sur toutes les importations de gaz, pas seulement d’un opérateur ou d’un seul pays », a expliqué le ministre italien de la Transition énergétique, Roberto Cingolani.

Tenir compte de la diversité des technologies

Beaucoup craignent qu’une décision visant spécifiquement la Russie ne conduise Moscou à fermer complètement le robinet de gaz, car Vladimir Poutine a proféré une menace très précise cette semaine. Cela réduirait encore les approvisionnements européens : le gaz russe représente encore 9 % des importations. Et cela pourrait faire monter les prix encore plus haut. Pour la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ne traiter que du gaz russe « ne serait pas assez choquant ». Le Conseil des ministres a demandé à la Commission de revenir avec « une réflexion plus large », a-t-il dit.

Les Vingt-Sept n’ont également trouvé aucun accord sur le fonctionnement du plafonnement des revenus des producteurs d’électricité qui bénéficient de la hausse des prix, même si le principe semble faire l’unanimité. Certains – dont la France – souhaiteraient que la limite à partir de laquelle les bénéfices sont confisqués ne soit pas la même pour les différents types de producteurs : nucléaire, renouvelable, centrale à charbon… « Il faut tenir compte de la diversité des technologies, insistait Agnès Pannier-Runacher, c’est à la Commission de nous faire des propositions. »

Réduire la consommation d’électricité

L’autre question controversée concerne le caractère obligatoire ou non des mesures de réduction de la consommation d’électricité. La Commission prévoit une réduction de 5 % lors des pics de consommation. « Les ministres sont réticents face aux obligations », a reconnu le commissaire à l’Energie de l’UE, Kadri Simson, tandis que Jozef Sikela a dit attendre un mécanisme similaire à celui lancé en juillet pour réduire la consommation de gaz.

Dans ce cas, les mesures ne seraient contraignantes que si au moins cinq États membres en font la demande. « Il faut accepter qu’avec des situations aussi hétérogènes, il est malheureusement très difficile de trouver rapidement la solution qui convienne à tout le monde », a expliqué le ministre italien.

Ce gel devrait permettre de ralentir la mécanique inflationniste cet hiver. La décision n’est pas formellement prise, mais à l’issue du conseil, la France a affirmé son optimisme. « C’est une question de jours », précise le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher. En pratique, c’est Acer, le régulateur européen, qui doit statuer en la matière.

« Contribution de solidarité »

Une autre proposition de la Commission fait consensus sur le principe mais reste floue dans ses termes : la « contribution de solidarité » qui sera facturée aux compagnies pétrolières et gazières. Selon le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, il ne ferait référence qu’à la production d’hydrocarbures sur le territoire de l’Union européenne.

En d’autres termes, son champ d’application serait limité, en dehors des Pays-Bas, du Danemark ou de la Roumanie, qui produisent du gaz, ou des pays d’Europe centrale pour le charbon. La France, où la production d’hydrocarbures est négligeable, ne serait que marginalement concernée si cette contribution devait voir le jour.

Quelle est la définition d’une source d’énergie renouvelable ?

Énergies issues de processus naturels en perpétuel renouvellement, notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale (bois, biocarburants, etc.).

Quelle est la définition de l’énergie ? L’énergie désigne aujourd’hui « la capacité à opérer des transformations ». Par exemple, l’énergie est ce qui permet de faire un travail, de produire du mouvement, de modifier la température ou de changer l’état de la matière.

Quelle est la définition d’une source d’énergie non renouvelable ?

Les énergies non renouvelables ou énergies fossiles sont des énergies primaires qui, après usage, ne peuvent pas être reconstituées à l’échelle du temps humain. Le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont des énergies non renouvelables.

Quels sont les sources d énergie renouvelables ?

Il existe plusieurs types d’énergies renouvelables, produites à partir de différentes sources.

C’est quoi la taxonomie verte ?

La taxonomie verte de l’Union européenne permet de mesurer et de rendre transparente la partie « verte » des activités d’une entreprise ou d’un produit financier, c’est-à-dire celles qui peuvent être considérées comme durables sur le plan environnemental.

Quels sont les 6 objectifs environnementaux du règlement taxonomique ? Les six objectifs environnementaux de la taxonomie européenne sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation, l’eau, l’économie circulaire, la pollution et la biodiversité.

C’est quoi la taxonomie verte ?

La taxonomie verte de l’Union européenne permet de mesurer et de rendre transparente la part « verte » des activités d’une entreprise ou d’un produit financier, c’est-à-dire celles qui peuvent être considérées comme durables dans le plan environnemental.

Pourquoi la taxonomie ?

La taxonomie déterminera si une activité économique est écologiquement durable par rapport à six objectifs environnementaux : atténuation du changement climatique ; adaptation au changement climatique; utilisation durable et protection des ressources aquatiques et marines; La transition vers une économie…

Quelles sont les 5 sources d énergies renouvelables ?

Types d’énergie renouvelable

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