80 % des équipes de quart en grève chez EDF ce 2 juin

80 % des équipes de quart en grève chez EDF ce 2 juin

Partout en France, des actions se déroulent aujourd’hui dans la filière électrique et gazière. Un mouvement national avec une revendication centrale d’une augmentation des salaires de 4,5% juste pour faire face à l’inflation alors que les dirigeants de l’énergie proposent une augmentation de 0,3%.

Charles Carlhant, secrétaire général de la CGT EDF Quelque chose : « Les propositions du gouvernement sur l’inflation sont indignes. La solution est d’augmenter les salaires, pas par des chèques qui ne correspondent à rien » pic.twitter.com/5lnSuVFeq5

– Révolution permanente (@RevPermanente) 2 juin 2022

A Nogent-sur-Seine, dans l’Aube, un certain nombre de voitures s’étirent sur plusieurs centaines de mètres devant l’entrée du site : Pour mobiliser les ouvriers, les grévistes ont mis en place un barrage filtrant, qui a été entretenu de 13 heures à 18 heures. 06h00 à L’occasion de discuter avec leurs collègues et de convaincre de la nécessité de faire grève. Si les résultats du matin affichent jusqu’à présent un taux de grève de 29%, selon les syndicats, ce chiffre devrait grimper à 50% d’ici la fin de la journée. Les grévistes tenus d’être présents sur leur lieu de travail, même en cas de grève – la sécurité est obligatoire – sont estimés à 80% au niveau national dans les équipes.

Les chèques du gouvernements ? Des propositions « indignes » selon les salariés

Sur la ligne, la question salariale est dans toutes les discussions, d’autant que la politique salariale à EDF est essentiellement basée sur les primes : « On n’est pratiquement payé que sous forme de prime, pour certains c’est la moitié ou 40 % du salaire ! », dénonce un syndicat CGT Député qui estime qu’entre 40 et 50 emplois manquent à cause des heures supplémentaires, sur un site qui compte 760 salariés.Laura, 34 ans, voit dans les propositions du gouvernement (coupon énergie, coupon alimentation, bouclier tarifaire) un mépris des salariés : dites-leur va falloir attendre un chèque de l’état pour payer les factures ce n’est pas une vie. On a l’impression de mendier », s’excuse-t-elle. Même son de cloche pour Charles Carlhant, secrétaire général de la CGT, qui trouve ces propositions « indignes ».

Il faut dire que dans le secteur les salaires ont très peu augmenté ces dernières années : « Cela fait dix ans qu’aucun syndicat n’a signé d’accord de branche, explique Nabila, déléguée syndicale CFDT. A chaque fois on nous propose 0,2%, 0,3% et la différence s’agrandit avec les prix. Des pertes salariales que la CGT estime à près de 10% sur la dernière décennie. Dans le même temps, EDF continue d’accumuler les bénéfices (4,1 milliards d’euros en 2021). Il faut dire que lorsque les deux réacteurs de Nogent tournent à plein régime, comme en décembre dernier, la centrale empoche 4 millions d’euros par jour.

Face à cette situation, le moral des salariés est au point mort : « Quand tu es revenu à EDF, tu savais que le salaire de base n’était pas fabuleux, mais qu’à terme il y avait une opportunité d’évolution professionnelle. de stagnation : même quand on monte en grade, on a l’impression d’être au même niveau.Qu’est-ce qu’il y a de bien à prendre de la hauteur, nous dit Laura.

Un prix de l’électricité qui dégoûte les agents d’EDF

Alors que la question des coûts de l’énergie est au cœur du problème de l’inflation, les salariés des usines en dénoncent les coûts de manière étonnante par rapport au coût réel de production. Depuis la libéralisation du marché de l’énergie, et avec un prix de l’électricité fixé par rapport au prix du gaz, le prix de l’électricité est aujourd’hui beaucoup plus élevé qu’il ne devrait l’être.

Pour le syndicaliste, l’augmentation des dépenses énergétiques ne correspond à rien. Le prix moyen par mégawatts sur le marché se situent entre 200 et 300 €. Les coûts réels sont entre 60€ et 70€ : on braque les utilisateurs » pic.twitter.com/RE0JfS4PUE

– Révolution permanente (@RevPermanente) 2 juin 2022

Charles Carlhant estime les coûts de production sur le marché français entre 60 et 70 € la tonne. mégawatts/heure quand ils fluctuent entre 200 € et 300 € sur le marché européen. En mars dernier, le coût journalier du MW/h avait même dépassé les 400 € ! Pour le syndicaliste, il s’agit d’un « vol évident d’usagers », qui n’est pas indépendant de la libéralisation du marché : « quand EDF était complètement public, il n’y avait pas de précarité énergétique. Aujourd’hui, il y a 13 millions de Français qui ne peuvent pas se réchauffer dignement. », déplore-t-il. Ces entreprises, qui achètent de l’énergie qu’elles n’ont pas produite, s’enrichissent, stagnent les salaires, en partie grevées par les coûts énergétiques.

Comment sont alimentés les trains ?

Pour alimenter les trains, l’énergie électrique transite par des « sous-stations » SNCF. Situées à proximité des voies, ces stations de ravitaillement acheminent l’électricité via la caténaire, la caténaire au-dessus du train et le long des rails.

Quelle est l’énergie du train ? Aujourd’hui, les trains français roulent avec deux carburants : diesel et électrique. Le charbon a été mis de côté pendant des décennies, et l’installation de voies électriques au début du XXe siècle a changé la donne.

Comment est alimenté le RER ?

La rame RER ou tram, quant à elle, est mue par des pantographes, des ensembles articulés qui captent la puissance par friction.

Comment ça marche le train électrique ?

Les locomotives électriques reçoivent leur énergie de l’extérieur sous forme de tension électrique, soit d’un câble tendu sur la voie, d’une ligne aérienne de contact, soit d’un troisième rail au sol. Ce type d’alimentation électrique avec les infrastructures associées (centrales électriques, transformateurs, etc.)

Est-ce que le TGV possède des batteries électriques ?

Il s’agira d’une déclinaison du Coradia dans une version hydrogène bi-mode polyvalente. Concrètement, cela signifie que les trains pourront rouler avec des piles à hydrogène, des batteries électriques, mais qu’ils pourront aussi être raccordés à des caténaires sur des lignes électrifiées.

Quels sont les 4 centrales électriques les plus utilisées ?

  • La centrale hydraulique.
  • Le parc éolien.
  • Le système de cellules solaires.
  • La centrale géothermique.
  • La centrale thermique biomasse.
  • La centrale nucléaire.
  • La centrale thermique.

Quels sont les principaux types de centrales électriques utilisées dans le monde ?

Quels sont les 4 principaux types de centrales électriques ?

Une centrale électrique (thermique, nucléaire, hydraulique, éolienne) se compose d’une turbine et d’un alternateur. La turbine capte l’énergie primaire pour la convertir en énergie mécanique. Le générateur va convertir cette énergie mécanique en énergie électrique.

Quelle centrale est la plus utilisée en France ?

Selon le Réseau de transport d’électricité (RTE), 72,3 % de la production totale d’électricité en France métropolitaine en 2016 provenaient des centrales nucléaires et donc de la filière nucléaire. Ce type d’électricité occupe donc la première place sur le marché français de l’énergie.

Comment fonctionne une réaction nucléaire ?

Un réacteur atomique est une machine qui produit de la chaleur en cassant les noyaux des atomes de combustible dans une grande cuve (fission nucléaire). L’eau sous pression évacue la chaleur produite en créant de la vapeur, ce qui active une turbine qui entraîne un générateur, qui produit finalement de l’énergie électrique.

Comment fonctionne la réaction nucléaire ? Réaction nucléaire : qu’est-ce que c’est ? Comme le terme l’indique, une réaction nucléaire correspond à un phénomène de transformation des noyaux atomiques (nucléons) sous l’influence de particules (neutrons, protons, deutrons, etc.) ou de rayonnements α, β ou γ. Une réaction nucléaire libère de l’énergie.

Comment fonctionne un REP ?

Dans un réacteur à eau sous pression (REP), le fluide frigorigène primaire, fermé et étanche, circule en circuit fermé dans le cœur et transfère sa chaleur à un circuit secondaire via un échangeur de chaleur, qui dans le cas des REP est un générateur de vapeur.

Comment se forme une réaction nucléaire ?

Une réaction nucléaire est une transformation d’un ou plusieurs noyaux atomiques, elle diffère d’une réaction chimique impliquant des électrons ou des liaisons entre atomes. Lors d’une réaction nucléaire, deux noyaux atomiques entrent en collision.