La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s’est exprimée le 11 septembre au micro du Grand Jury sur RTL. Nous avons évoqué plus précisément la question des voitures électriques en ces temps où l’énergie sur le marché de gros atteint des quantités insensées. « Êtes-vous encore en train de dire aux Français d’acheter des voitures électriques aujourd’hui, alors que le prix de l’électricité explose ? demanda le journaliste. Sa réponse a clairement surpris de nombreux téléspectateurs et auditeurs : « Absolument. Le problème de la production d’électricité se pose surtout au moment des pics de consommation », a-t-elle commencé. « Ce que les gens ne savent peut-être pas, c’est que le simple fait que votre voiture électrique soit connectée au réseau est une réserve d’électricité disponible pour ce réseau. Et vous avez un certain nombre de fournisseurs de batteries qui peuvent renvoyer de l’énergie dans le réseau en période de stress. »

Cette déclaration a été largement moquée sur les réseaux sociaux et parmi les opposants aux voitures électriques, suggérant que la ministre ne savait rien de la technologie des voitures électriques qu’elle préconisait. Cependant, seule la technologie V2G (« Vehicle to Grid ») est décrite ici, qui va se généraliser en France et dans le reste de l’Europe dans les années à venir. Le principe du V2G est simple : les voitures électriques sont connectées à des bornes bidirectionnelles, qui peuvent alimenter le véhicule en électricité pour recharger ses batteries… et renvoyer une partie de l’électricité stockée dans la voiture vers le réseau. Le but? Permettre aux voitures électriques connectées au réseau de devenir une partie intégrante du réseau et ainsi fournir des réserves supplémentaires utiles d’électricité lors des pics de consommation. Contrairement à ce que laisse supposer la moquerie entendue sur les réseaux sociaux à partir de cet extrait de l’émission, Agnès Pannier-Runacher n’a rien dit du tout sur le sujet. On peut critiquer le bilan environnemental de la voiture électrique – qui ne résout manifestement pas tous les problèmes – ainsi que la stratégie du gouvernement dans ce domaine, mais à ce moment précis, il n’y a rien de mal à ce qu’il dit.

Les opposants objecteront à juste titre que cette technologie V2G n’est pas encore prête en France. Il n’existe pour l’instant qu’à l’état embryonnaire et n’est accessible qu’à certaines entreprises disposant d’un parc de véhicules électriques, grâce à des solutions techniques comme celles de la filiale d’EDF DREEV. Cette technologie V2G nécessite également l’existence de véhicules électriques compatibles, ce qui est une rareté sur le marché actuel (il n’y a quasiment que des Nissan Leaf et des utilitaires NV200), ainsi que des bornes adaptées. Mais la compatibilité V2G pourrait rapidement devenir obligatoire pour les nouveaux véhicules électriques et dans les prochaines années la plupart des pays européens envisagent de mettre en place de telles solutions pour stabiliser leurs réseaux électriques. En ces temps de rareté énergétique, le bon fonctionnement du réseau électrique en dépendra…

Pourquoi les voitures electriques sont polluantes ?

En revanche, ils émettent une quantité importante de particules fines. La raison : le poids important de leurs batteries, qui oblige les constructeurs à utiliser des pneus plus larges.

Quel est l’impact des voitures électriques sur l’environnement ? Une voiture électrique en fonctionnement est quasiment non polluante. En effet, lorsqu’il roule, il n’émet pas de gaz à effet de serre, de particules fines, de gaz nocifs ou de bruit comme le ferait un moteur à combustion interne.

Pourquoi la voiture électrique est polluante ?

En revanche, les véhicules électriques n’émettent pas de substances nocives. Pas de pots d’échappement, donc pas de combustion. Malgré cela, la voiture électrique émet des particules liées à l’abrasion des pneus sur la route et à l’utilisation des freins (environ 10 % des émissions de PM2,5).

Pourquoi les batteries polluent ?

Les matériaux utilisés pour la batterie de la voiture électrique proviennent d’industries polluantes. Plusieurs minéraux tels que le lithium, le cobalt, le nickel et le cuivre sont utilisés dans la production de batteries. Pourtant, ces industries sont fortement pointées du doigt, car elles génèrent des pollutions minières…

Quel type de pollution peut provoquer une voiture électrique ?

En effet, la voiture, qu’elle soit thermique ou électrique, provoque une pollution aux particules fines due à l’usure des plaquettes de frein, des pneus et de l’abrasion de la route. Cette pollution représente un peu plus de la moitié des particules fines émises par le véhicule thermique.

Qui pollue le plus thermique ou électrique ?

Quelle est l’empreinte carbone d’une voiture électrique ? En conclusion, rouler un véhicule électrique et le recharger sur le réseau américain émet 7 fois plus de CO2e qu’en France. Mais dans tous les cas, on pollue deux fois plus qu’en conduisant un véhicule thermique.

Pourquoi les voitures électriques polluent-elles davantage l’environnement ? Pollution de l’air : Les voitures électriques émettent beaucoup de particules fines. Contrairement aux idées reçues, les véhicules électriques contribuent à la pollution de l’air en libérant des particules nocives, selon l’Adema. En revanche, leur utilisation ne génère pas de gaz à effet de serre.

Quelle est l’empreinte carbone d’une voiture thermique vs électrique ?

Or, c’est bien le cas car au cours de sa vie en France, une voiture électrique émet globalement 3 à 4 fois moins de CO2e que son équivalent thermique.

Pourquoi les voitures thermiques polluent ?

C’est différent pour une voiture thermique, car en plus d’émettre du CO2 pendant la phase de production, elle en émet également à chaque kilomètre parcouru, lors de la combustion du carburant (essence, diesel, GPL, etc.), mais aussi lors de la production et transport de ce dernier.

Qu’est-ce qui pollue le plus sur une voiture ?

Enfin, qui pollue le plus ? Comme vous pouvez le voir, la réponse ne peut pas être aussi simple. On sait que le diesel émet moins de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone que l’essence, mais émet plus d’oxydes d’azote.

Quel type de pollution la voiture électrique Permet-elle de diminuer ?

En effet, la voiture électrique contribue à l’amélioration de la qualité de l’air dans les villes. Sans tuyau d’échappement, les voitures électriques ne produisent pas de dioxyde de carbone pendant la conduite. Cela réduit considérablement la pollution de l’air.

Pourquoi les voitures électriques sont-elles bonnes pour l’environnement ? Une voiture électrique n’émet pas de gaz à effet de serre car elle s’appuie sur une batterie pour alimenter le moteur et ne brûle pas de carburant en interne. Il nécessite également moins de fluides polluants plus nocifs, tels que l’huile moteur et les liquides de refroidissement.

Pourquoi les voitures électriques sont moins polluantes ?

Moins de 10% de l’électricité est produite par l’énergie thermique. On peut donc dire que recharger un véhicule électrique en borne ne pollue ni la consommation ni la production.

Quel type de pollution peut provoquer une voiture électrique ?

Un véhicule électrique est quasiment non polluant. Il n’émet pas de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement. De plus, un véhicule électrique ne produit pas de bruit comme le ferait un véhicule à énergie thermique.

Sources :