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Mondial de l’Automobile 2022 : l’hydrogène gazeux à l’état de concept

Bien qu’il ne soit pas possible d’assurer que l’utilisation normale de ce gaz pour nos voitures sera assurée en raison du développement actuel de l’écosystème autour de l’hydrogène, plusieurs voies sont explorées par les militants du Mondial de l’Automobile de Paris 2022, qui présentent des concepts qui exister. censés être nourris de différentes manières. Thermique, hybride, pile à combustible et capsules de recharge, toutes les pistes sont mentionnées sur les stands concernés, en l’occurrence toutes françaises.

Zapping Autonews Voitures vertes électriques : nouveautés 2022

Dans le monde, cette ressource fait l’envie, étudiée par des constructeurs célèbres de tous les continents. L’hydrogène, une solution prometteuse pour l’ère « post-pétrole » sans avoir à changer l’usage que nous faisons de nos voitures particulières. Potentiellement propre de la production à l’utilisation, ce gaz implique le développement d’infrastructures, rendant impossible à court terme une utilisation à grande échelle.

Le secteur du transport lourd, le marché des services publics, est encore plus intéressé par le choix de cette source d’énergie que la technologie électrique à batterie et pourrait donc contribuer au développement de l’hydrogène. Des acteurs comme Hyvia, né il y a un peu plus d’un an de l’association entre le spécialiste de l’hydrogène Plug et Renault, ou Symbio, un autre fournisseur de piles à combustible à hydrogène, tous deux français, mettent déjà sur les routes des véhicules utilitaires propulsés à l’H2. Ils exposent leurs véhicules équipés sur le salon, Master pour les anciens utilitaires Peugeot et Citroën et moins pour Symbio. Sans compter l’industrie du camionnage, qui n’a pas les moyens de se brancher pendant des heures pour une autonomie réduite et se penche activement sur la question.

La vie professionnelle se traduira par une multiplication des infrastructures dédiées. Cela pourrait profiter à une certaine voiture à long terme. Incertains quant à l’échéance à laquelle l’écosystème hydrogène pourra proposer une utilisation plus généralisée de l’exploitation, certains constructeurs se montrent optimistes et avancent des dates de sortie relativement proches pour les modèles présentés ici à l’état de concept. D’autres profitent de l’émission pour évoquer leur futur intérêt pour ce carburant pourtant prometteur.

L’hydrogène hybride chez Renault

Renault Scénic Vision (2022)Credit Photo – Autonews

C’est le cas de Renault qui sort son concept Scénic Vision, dans une teinte de blanc après le noir de sa première présentation quelques mois auparavant. A l’instar des utilitaires Hyvia ou Symbio, cette étude, qui annonce le futur remplacement du célèbre monospace Diamond, retient une association entre le fonctionnement d’une voiture électrique classique et le fonctionnement d’une pile à combustible. Modèle hybride électrique-hydrogène.

La base technique est la Mégane E-Tech Electric avec une batterie de 40 kWh, rechargeable sur prise de courant. La pile à combustible et ses réservoirs d’hydrogène viennent s’ajouter pour alimenter la batterie pendant le trajet et ainsi allonger l’autonomie.

Alors que les utilitaires précités sont équipés de batteries de 30 à 40 kilowattheures et annoncent environ 400 km d’autonomie, dont seulement 30 à 40 km sans l’aide de l’hydrogène, le concept Scenic Vision affiche 500 km et 300 km de celui sur un batterie pure, le reste correspondant à la fourniture de gaz H2, avec un volume de réservoir de 2,5 kg contre plus de 6 kg chez Hyvia par exemple. La jauge inférieure d’une voiture particulière permet de mieux exploiter l’énergie de la batterie et d’inverser les rôles dans la répartition entre accumulateur et pile à combustible.

De l’hydrogène thermique chez Alpine

Alpine Alpenglow (2022) Crédit photo – Autonews

Toujours dans le groupe Renault, le stand Alpine juste en face présentait un intéressant concept de voiture de compétition : l’Alpenglow. En plus d’introduire certains éléments de style qui pourraient voir le jour sur des modèles de série, comme le thème flocon de neige stylisé, cette étude développe une vision alpine de la course. Une vision dans laquelle le besoin de performances régulières et le besoin de spectacle qui vient du bruit des moteurs se conjuguent pour conduire la marque dieppoise vers le développement des moteurs thermiques à hydrogène, malgré la recherche d’alternatives au pétrole.

Sans plus de précisions techniques sur ce concept, cette solution pourrait à la fois offrir une expérience équivalente à ce que l’on connaît actuellement en sport automobile pour les passionnés de sports mécaniques, et limiter au plus simple les émissions polluantes et pouvant fuir.

Donc, cette solution technique actuellement rejetée par l’Europe pour les modèles routiers qu’est l’interdiction de la vente des moteurs thermiques après 2035, serait une solution intéressante néanmoins grâce à une production équivalente à celle des voitures qui roulent au pétrole, moins polluant que ce serait autrement. l’industrie de la batterie, ainsi qu’un usage aussi propre en général que les voitures électriques. De plus, la combustion de l’hydrogène pourrait bénéficier du même réseau de distribution que les voitures à pile à combustible.

Les problèmes techniques qui ont poussé certains constructeurs à abandonner cette voie, notamment en raison d’une consommation excessive, ne sont toujours pas résolus. Mais d’autres marques y reviennent et testent de nouvelles solutions pour y parvenir. Il y a donc de l’espoir.

De l’hydrogène en « PAC » chez Hopium

Crédit photo Hopium Machina Vision – Autonews

Hyvia, Symbio, Renault, Alpine, seules entreprises françaises pour ce focus sur l’hydrogène, qui n’exprimera pas Hopium, la jeune marque créée en 2019 par l’ancien pilote français, pilote d’endurance notamment, Olivier Lombard. Sa berline grand tourisme Machina sera également produite en Normandie en 2025 mais est présentée sous forme de concept sur le stand du constructeur.

Son fonctionnement est basé sur le principe de la pile à combustible (PAC) mais cette fois sans prise de charge comme le Scenic Vision. La batterie est beaucoup plus petite et agit comme un tampon pour les demandes élevées et la récupération d’énergie. Le ravitaillement se fait uniquement avec de l’hydrogène. Un principe déjà utilisé en série par certaines marques asiatiques. Au total, pour cette Hopium Machina, 10 kg de stockage de gaz ont été répartis dans des réservoirs longitudinaux sous et entre les sièges pour les plus grands, ainsi qu’un en diagonale sous le plancher du coffre.

Ainsi, il annonce une autonomie de 1 000 km pour un poids de moins de deux tonnes, et ses moteurs électriques alimentés par la pile à combustible développent plus de 500 chevaux pour une performance en rapport : moins de cinq secondes sur le 0 à 100 km/h et 230 kilomètres. /h vitesse maximale. Avec en plus un autre avantage majeur de l’hydrogène, il se ravitaille en « trois minutes ».

Des annonces ambitieuses peut-être prématurées alors que rien ne dit si le réseau de distribution sera prêt pour les clients dans moins de trois ans. Pourtant, à 120 000 € l’unité, Hopium n’entend pas inonder le marché et ses quelques clients sont susceptibles d’avoir pris soin de s’assurer qu’une station soit proche de leur domicile. De plus, les choses pourraient s’accélérer avec l’annonce à l’issue du Mondial de Paris par Crédit Agricole Consumer Finance de passer une commande de 10 000 unités à Hopium, contre un chèque de 1,2 milliard d’euros, afin d’en revendre les deux. clients avec des solutions de financement.

De l’hydrogène en capsules chez NamX

Toujours français, franco-marocain plus précisément, NamX présente au public son projet lancé en 2017 pour un véhicule à pile à combustible à hydrogène partiellement rechargé grâce à des capsules sous pression : le HUV. Dessiné par Pininfarina, ce « Hydrogen Utility Vehicle » n’est pour l’instant qu’un concept de SUV musclé, un show car sans habitacle.

Son principe semble plus avancé. Un réservoir d’hydrogène de 5 kg prend en charge l’essentiel de l’autonomie du modèle, soit 500 km, prévue dans une station type. Compte tenu de l’absence de ces stations, NamX ajoute un deuxième type de stockage innovant. Dans le bouclier arrière, un rack de six petits réservoirs amovibles (les capsules) est conçu pour compenser ce fait.

Chaque capsule contient 500 grammes d’hydrogène, c’est-à-dire 3 kg au total, pour 300 km d’autonomie supplémentaire, ce qui porte le rayon d’action à 800 km. Ces 3 kg se rechargent en remplaçant les capsules.

C’est là qu’interviennent les « CapXtores », des structures à l’installation simplifiée par rapport aux stations hydrogène, qui commenceront à être déployées en 2024 dans certaines villes pilotes. Ces structures représentent un coût de l’ordre de 40 000 € l’unité selon leur taille, la plus grande présentée au salon pouvant en contenir 164, de quoi alimenter 27 VHU sur 300 km en quelques minutes.

NamX envisage d’utiliser son principe en dehors de la voiture, en course à la voile notamment, sans oublier cependant sa volonté de compatibilité avec d’autres marques automobiles. Les VUL 2022 peuvent être réservés depuis l’ouverture de ce Mondial de l’Auto, contre un chèque de 1 000 €, que ce soit pour une version deux roues de 300 ch ou un 4×4 de 550 ch estimé entre 65 000 € et 95 000 € environ, celui des plus puissants annonçant le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes.

Projet trop global ? Il est difficile d’aller au fond des choses. Une seule chose est certaine, d’ici les premières livraisons prévues fin 2025, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts. Pour que tout fonctionne, il ne reste plus qu’à le transformer en hydrogène…

Pour résumer

Bien qu’il ne soit pas possible d’assurer que l’utilisation normale de ce gaz pour nos voitures sera assurée en raison du développement actuel de l’écosystème autour de l’hydrogène, plusieurs voies sont explorées par les militants du Mondial de l’Automobile de Paris 2022, qui présentent des concepts qui exister. censés être nourris de différentes manières. Thermique, hybride, pile à combustible et capsules de recharge, toutes les pistes sont mentionnées sur les stands concernés, en l’occurrence toutes françaises.

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Est-ce que l’hydrogène est l’avenir ?

La filière hydrogène devrait créer plus de 100 000 emplois d’ici 2030. Les profils d’ingénieurs sont actuellement les plus recherchés, mais le recrutement de techniciens et d’opérateurs sera rapidement nécessaire pour assurer l’exploitation et la maintenance des installations.

Quel est l’inconvénient de l’hydrogène ? Les inconvénients de l’hydrogène Le plus gros inconvénient de l’hydrogène est que l’exploitation de cette énergie est encore relativement coûteuse. Dans ce cas, le coût de production de l’hydrogène vert est compris entre 3 et 6 €/kg alors que le coût de production de l’hydrogène gris est de 1,5 €/kg.

Quel est le futur de l’hydrogène ?

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) déclarait dans un rapport datant déjà de 2019 que l’hydrogène est l’énergie du futur. En effet, grâce à ses faibles émissions de CO2, cette énergie semble être un choix crédible. Il est effectivement relié à une pile à combustible, cette énergie ne dégage pas de CO2.

Comment fonctionne un moteur à hydrogène et ses perspectives pour l’avenir ?

Comment fonctionne réellement le véhicule à pile à hydrogène ? Leur énergie électrique est fournie par une pile à combustible. L’hydrogène sous pression est stocké dans les réservoirs dédiés du véhicule. Ce gaz (H2), associé à l’oxygène (O2) de l’air ambiant, alimente la pile à combustible.

Pourquoi l’hydrogène n’est pas l’avenir ?

La raison pour laquelle l’hydrogène est inefficace est le processus de transfert d’énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C’est ce qu’on appelle parfois la transition des vecteurs énergétiques.

Qui produit de l’hydrogène en France ?

Hynamics : la division hydrogène d’EDF Hynamics est le producteur d’hydrogène du groupe EDF. Ainsi les amines produisent de l’hydrogène « vert » obtenu par électrolyse de l’eau, une technique qui n’utilise pas d’énergies fossiles.

Où trouver de l’hydrogène en France ? En France, la production industrielle d’hydrogène s’élève à plus de 900 000 tonnes par an. Les trois marchés les plus importants sont la désulfuration des carburants pétroliers (60%), la synthèse d’ammoniac principalement pour les engrais (25%) et la chimie (10%).

Qui est le leader de l’hydrogène ?

Le groupe français de gaz industriels Air Liquide fait de l’hydrogène son prochain cœur de métier.

Qui produit de l hydrogene vert en France ?

HyGREEN Provence produit, stocke et distribue de l’hydrogène renouvelable dans des grottes de sel à l’échelle industrielle grâce à la production locale d’électricité renouvelable. L’objectif est de proposer à terme des stations de mobilité verte.

Pourquoi la voiture electrique n’a pas d’avenir ?

Les problèmes technologiques auxquels les voitures électriques sont confrontées depuis plus d’un siècle, concernant le bon fonctionnement des trains, tramways et trolleybus électriques, peuvent signifier que la voiture électrique sans fil n’a pas d’avenir.

Pourquoi la voiture électrique n’est pas dans le futur ? Le mauvais côté carbone des batteries Or, dans ce dernier pays, comme l’a directement rappelé l’Agence internationale de l’énergie, les centrales au charbon produisaient jusqu’à 64 % de l’électricité en 2021.

Pourquoi il ne faut pas acheter un véhicule électrique ?

La première raison de ne pas acheter un véhicule électrique est la durée de vie de sa batterie. En fait, il y a une grande différence entre la valeur indiquée et sa capacité réelle. Si lors de l’achat le vendeur mentionne 400 km d’autonomie, soyez prudent.

Est-ce que la voiture électrique à un avenir ?

De plus en plus de Français sont attirés par la mobilité électrique. Selon l’Avere « Sur l’ensemble du premier semestre 2022, les immatriculations de véhicules 100% électriques ont augmenté de près de 28%. En 2022, en France, la voiture électrique et l’hybride rechargeable représentent 17% de part de marché.

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