MINISTRE DE L’ECOLOGIE. Le ministère de l’Environnement fait face à une profonde mutation. Quelle sera sa portée future ? Et qui fera le travail ? Essai d’éclairage avant refonte.

[Mis à jour le 19 mai 2022 à 16h30] Qui est partant pour le défi du siècle ? Lors de sa campagne, le président de la République a promis que la planification écologique et énergétique sera la raison d’être de son quinquennat. Il a assuré vouloir aborder ces questions « deux fois plus vite » afin de « remettre la question au centre des années à venir en France ». Par ailleurs, le chef de l’Etat a annoncé une réorganisation du service de l’écologie, désormais aux contours très précis et directement sous la direction du Premier ministre Elisabeth Borne. La question écologique est ainsi au sommet de la hiérarchie des ministères, qui a longtemps monopolisé les dernières places du protocole. Ce n’est que sous la présidence de Nicolas Sarkozy que le « ministère de l’Ecologie » de l’époque s’est retrouvé en haut du panier, juste derrière Matignon en termes de protocole. Si peu de choses ont changé depuis, l’administration avec Emmanuel Macron a même hérité du titre de ministre d’État, comme elle l’avait fait au début du gouvernement Fillon. Une désignation certes honorifique qui ne donne pas plus de poids à la fonction, mais qui est symbolique. Si Jean Castex n’avait pas renouvelé cette nomination, elle ne devrait pas non plus être reconduite lors du prochain remaniement, les personnalités nommées étant placées sous la responsabilité directe du Premier ministre. A quoi ressemblera le nouveau ministère de l’environnement ? Qui peut être nommé ? On fait le point.

Un nouveau ministère de l’Ecologie annoncé

Un nouveau ministère de l'Ecologie annoncé

Le virage écologique d’Emmanuel Macron s’est concrétisé le 16 avril dernier. Ce jour-là, lors d’un meeting à Marseille (Bouches-du-Rhône) dans la trêve entre les deux tours de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat sortant a esquissé le futur ministère « vert » (et bien plus encore) du futur gouvernement, annonçant que le Pour revoir le périmètre d’un ministère, tantôt dédié à l’environnement, tantôt à l’écologie et au développement durable, ou plus récemment à la transition écologique, et parfois (comme c’est le cas actuellement) pour inclure le ministère des Transports ou le ministère des Logement. Le futur gouvernement n’aura pas de ministère de l’environnement en tant que tel, comme on le sait depuis des années. Mais loin du président de la République l’idée de supprimer une telle administration.

En effet, Emmanuel Macron placera les questions environnementales directement sous la tutelle de la Première ministre Elisabeth Borne, elle-même ancienne ministre de la Transition verte. Deux ministres délégués seront responsables de deux domaines distincts mais liés autour de la « planification environnementale » (voir ci-dessous). L’objectif : réduire significativement les échanges transversaux sur la question écologique en apportant plus de transversalité dans le processus décisionnel. « Mon prochain premier ministre sera directement responsable de la planification écologique car elle touche tous les domaines, tous les secteurs, toutes les dépenses, tous les équipements, tous les investissements, bref toutes les politiques, ce n’est pas qu’une politique, c’est la politique des politiques, et parce qu’elle montre sans conteste l’importance que nous accorderons à ce combat du siècle », a déclaré Emmanuel Macron.

Quel rôle pour le ministre de la planification énergétique ?

Deux ministres dirigés par Elisabeth Borne seront donc chargés de « l’aménagement écologique ». Le premier sera responsable de la planification énergétique. Il lui appartiendra de « faire de la France la première grande nation à sortir du gaz, du pétrole et du charbon ». Un objectif atteignable, selon Emmanuel Macron, sur la planification d’une « stratégie de sobriété énergétique, car l’énergie qui pollue le moins l’environnement est celle que nous ne consommons pas ». Parmi les autres tâches notées dans le descriptif de poste : décupler l’énergie produite à partir de l’énergie solaire, mettre en service 50 parcs éoliens offshore d’ici 2050, lancer la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires – « la seule énergie qui ne produit pas de gaz à effet de serre et qui ne soit pas issue de le temps dépend » -, construisant une stratégie hydrogène pour les transports (avions, trains, bateaux, bus). « L’hydrogène est produit par électrolyse. Pour cela, nous avons besoin d’électricité, entre autres raisons nous avons besoin de plus d’électricité décarbonée dans notre pays à partir d’énergies renouvelables énergies et l’énergie nucléaire produisent, mais cet hydrogène décarboné est celui qui nous permettra de renoncer au fioul, au gaz naturel, aux sols fossiles », avait longuement expliqué le candidat de l’époque.

Quelles fonctions pour le ministre chargé de la « planification écologique et territoriale » ?

Le deuxième ministre, en charge du dossier « environnement et aménagement du territoire », « aura pour mission d’organiser la transition écologique dans chaque territoire, avec les élus locaux », a expliqué Emmanuel Macron. A travers cette administration, le chef de l’Etat entend permettre l’assainissement thermique de 700.000 logements par an pendant le quinquennat, améliorant la qualité de l’air en lançant un « effort massif » pour la purification de l’air dans les écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite et les bâtiments publics, ils mettre l’accent sur les actions de promotion des produits locaux et des raccourcis en restauration collective, mais aussi développer les moyens de transport (voiture électrique « pour moins de 100 euros par mois », RER urbain, vélo, train) tout en investissant dans le fret fluvial et ferroviaire.

Canfin, Tubiana… Qui sera nommé ministre de l’Ecologie ?

Si l’organisation de ce futur ministère, encadré par la « planification écologique », reste très floue, qui pourrait être promu à ces fonctions ? Barbara Pompili, l’ex-ministre du gouvernement Castex désormais en charge de ce portefeuille, ne semble pas près de renouveler son bail sur l’hôtel Roquelaure. Alors qui va lui succéder ? Pour l’instant, aucun nom n’a vraiment émergé. Mais plus le casting se rapproche, plus les hypothèses prolifèrent. Depuis peu, c’est le profil de la maire de Beauvais, Caroline Cayeux, qui revient. Il faut dire que son CV politique est bien rempli, elle fait ses premiers pas au RPR en 1981. Sa carrière a été dense, notamment en tant que femme politique locale, entre les postes d’édile et de secrétaire du parti, jusqu’à son élection à la mairie de Beauvais en mars 2001… Un poste qu’elle occupe depuis, toujours réélue avec force leadership. Parallèlement, elle est élue fin 2019 présidente de l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT), où elle est à l’initiative d’un livre vert pour la transition écologique. Du côté de l’ascendance politique, elle avait pris ses distances avec les républicains en se présentant sous l’étiquette « droits différents » aux élections locales de 2020. Puis elle a finalement sauté le pas en rejoignant LREM et en soutenant Emmanuel Macron dans cette seconde campagne. L’expérience de cette femme politique très locale, promue officier de la Légion d’honneur en 2020, peut-elle suffire à lui décrocher un poste de ministre de l’Environnement ?

De plus, Jean-Marc Jancovici est apparu à la fin. Celui qui, avec 17 autres personnalités, a envoyé une lettre ouverte à Emmanuel Macron intitulée « Les prochains ministres doivent apprendre l’écologie » début mai pourrait enfin rejoindre la nouvelle équipe gouvernementale. Il faut dire qu’il est l’une des voix qui ont mis « l’aménagement écologique » au cœur de l’agenda politique, mais aussi une figure française de la lutte contre le réchauffement climatique. Ingénieur et conférencier, il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur le changement climatique et la crise énergétique. S

Sur le podium des rumeurs on retrouve également Pascal Canfin, eurodéputé LREM et ex-EELV, qui préside actuellement la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire à Bruxelles. Mais l’élu de 47 ans en charge du Green Deal (Pacte vert pour l’Europe) avait répondu à franceinfo que « la grande majorité des solutions de lutte contre le changement climatique passent par l’Europe, je pense que je suis avec ça ». « servi aujourd’hui. » Une poursuite de la mission dans les couloirs de l’UE au lieu d’à Matignon, mais un poids gradué pour la France ?

Le curriculum vitae d’Agnès Firmin-Le Bodo semble également circuler. Le député de Seine-Maritime, élu sous la bannière républicaine puisqu’il pourrait cependant faire partie des nouveaux venus au gouvernement à Horizons (le parti d’Edouard Philippe), est passé à l’aménagement du territoire et à l’environnement. Le quinquagénaire, qui n’est pas spécialement connu comme un militant écologiste passionné, pourrait être crédité de l’équilibre politique vis-à-vis d’Edouard Philippe recherché par Emmanuel Macron, donnant à l’un de ses membres une place de choix au sein du nouveau gouvernement. . Enfin, le profil de Laurence Tubiana pourrait aussi coller. Le président de l’Agence française de développement, qui était le négociateur en chef de la France pour l’accord de Paris sur le climat de 2015, est régulièrement cité lorsqu’il s’agit de remaniements sur les privilèges écologiques. Positionnée à gauche, elle pourrait être un atout important dans le gouvernement d’Elisabeth Borne.

Qui sont les précédents ministres de l’Ecologie ? 

Le ministère de l’Environnement avait des noms différents. Ce n’est qu’en 2002 qu’il est devenu le ministère de l’Environnement, auparavant appelé ministère de l’Environnement. En 20 ans pas moins de 15 ministres se sont succédé :

Quel est le parti politique LR ?

Les Républicains (LR) est un parti politique français gaulliste et libéral-conservateur, situé à droite et au centre-droit de l’échiquier politique.

Qui est le président de LR ?

Quels sont les partis politiques ?

milieu gauche

  • Ensemble (CE)
  • Gauche radicale (PRG)
  • Place publique (fête) (PP)
  • Territoires de Progrès (TdP)
  • Union des démocrates et écologistes (UDE)

Qui est à la tête de la république en marche ?

Son délégué général actuel est Stanislas Guerini.

Quelle est la différence entre un ministre et un ministre délégué ?

Un ministre délégué est un ministre d’un gouvernement qui est souvent responsable d’un domaine spécifique ou agit au sein d’un ministère. Il rend compte à un ministre ou au premier ministre. Un ministre non délégué peut rendre compte à un autre ministre.

Qui sont les ministres du Cameroun ?

Quel est la différence entre un ministre d’État et un ministre ?

un ministre d’État est plus cérémonial qu’autre chose, plus qu’un ministre et moins qu’un chef de gouvernement. Le poste de ministre d’État se retrouve dans de nombreux gouvernements européens et ailleurs lorsqu’il s’agit d’alliances de partis et de gouvernements de coalition.

Quels sont les différents types de ministre ?

Liste des ministères

  • Secrétariat général du gouvernement.
  • Secrétariat général des affaires européennes.
  • Secrétaire Général de la Défense et de la Sécurité Nationale.
  • Secrétariat général de la mer.
  • Secrétariat général des investissements.

Quel est le salaire d’un secrétaire d’État ?

En 2021, le salaire du Premier ministre est de 15 203 € bruts par mois ; les traitements des ministres et vice-ministres sont de 10 135 € bruts par mois ; la rémunération des secrétaires d’État est de 9 623 € bruts par mois.

Qui était 1er ministre en 2015 ?

Premier ministre : Manuel Valls.

Qui étaient les premiers ministres sous François Hollande ? François Hollande a été élu président de la République française le 6 mai 2012, deuxième socialiste à prendre ses fonctions sous la Ve République. Il a choisi Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre, puis Manuel Valls en 2014 et enfin Bernard Cazeneuve à partir de 2016.

Qui était Premier ministre en 2014 ?

Le premier gouvernement de Manuel Valls est le trente-septième gouvernement de la Ve République française, en fonction du 31 mars au 25 août 2014. Il s’agit du troisième gouvernement nommé par le président de la République François Hollande. Premier ministre Manuel Valls.

Qui était Premier ministre en 2017 ?

Édouard Philippe (/e.dwaÊ fi.lip/), né le 28 novembre 1970 à Rouen (Seine-Maritime), est un fonctionnaire et homme d’État français. Il a été Premier ministre du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020.

Quelle femme a été ministre de l’Intérieur ?

A son arrivée au pouvoir en 2007, le président Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination d’un gouvernement commun : le premier gouvernement de François Fillon était composé de huit hommes et sept femmes, dont deux avec des portefeuilles souverains (Michèle Alliot-Marie à l’intérieur et Rachida Dati à l’intérieur). ). judiciaire). .

Qui ont été les premières femmes ministres en France ? Nafissa Sid Cara, née en Algérie, qui n’était pas encore indépendante, était secrétaire d’État à partir de 1959, mais dans le gouvernement français, alors dirigé par Michel Debré. Elle est également la première femme ministre de la Ve République française et la première femme ministre musulmane en France.

Quels ont été les ministres de l’Intérieur ?

Les ministres de la Ve République

  • Christophe CASTANER. Ministre de l’Intérieur d’octobre 2018 à juillet 2020. …
  • Gérard COLLOMB. Ministre de l’Intérieur de mai 2017 à octobre 2018. …
  • Matthieu FEKL. Ministre de l’Intérieur de mars 2017 à mai 2017. …
  • Bruno LEROUX. …
  • Bernard CAZENEUVE. …
  • Manuel de Vall. …
  • Claude Guant. …
  • Brice HORTEFEUX.

Qui a était la première ministre femme de France de la V ème République ?

Edith Cresson, née Campion le 27 janvier 1934 à Boulogne-Billancourt, est une femme d’État française, Premier ministre du 15 mai 1991 au 2 avril 1992.