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Un rapport présenté au gouvernement donne des orientations pour le développement des métaverses en France. Dix propositions ont été présentées à Rima Abdul Malak, ministre de la culture, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué au numérique.

Rima Abdul Malak, ministre de la culture, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la transition numérique et aux télécommunications, ont reçu le 24 octobre 2022 le rapport de recherche sur le développement des métavers, réalisé par Camille François, chercheur à Columbia University. © Twitter — Jean-Noël Barrot

Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué à la Transition numérique et aux Télécommunications, ont reçu le 24 octobre 2022 le rapport de recherche sur le développement des métaverses réalisé par Camille François, chercheur à Columbia University.

© Twitter — Jean-Noël Barrot

Avec un poids potentiel de 5 000 milliards de dollars d’ici 2030, le marché du métaverse aiguise l’appétit des entreprises technologiques et des gouvernements du monde entier. Face à ce que certains observateurs présentent comme « l’avenir d’Internet », la France ne veut pas rater le coche.

Dans ce cadre, Bercy et le ministère de la Culture ont souhaité mener à bien la mission de recherche de février dernier sur le développement des métaverses. Celle-ci a été réalisée par Camille François, chercheur à Columbia University, Adrien Basdevant, avocat spécialisé en droit des nouvelles technologies et membre du National Digital Council, et Rémi Ronfard, chercheur à Inria.

La France « bien positionnée dans les technologies immersives »

Le trio a rendu ses conclusions le 24 octobre dans un rapport remis à Rima Abdul Malak, ministre de la culture, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications. Les trois auteurs estiment donc qu’il ne faut pas réduire le secteur au Meta, qui s’est jeté tête baissée dans le métaverse pour redorer son blason et trouver un nouveau moteur de croissance, alors qu’il est plus difficile d’attirer de nouveaux utilisateurs sur Facebook et Instagram.

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Plutôt que de regarder les géants américains, le document remis au gouvernement note que la France a une carte à jouer car elle est « bien positionnée dans les technologies immersives » avec « de nombreux atouts à présenter », comme « le prouvent les succès de grosses structures comme comme Ubisoft, Dassault Systèmes ou Ledger, ainsi que les multiples rachats de startups innovantes par des groupes américains (Pixyz de Unity, Clay AIR de Qualcomm, Sketchfab d’Epic, NextMind de Snapchat, etc.).

En revanche, le rapport estime que l’émergence d’un « Google européen du métaverse » ne doit pas être une obsession. « Il paraît stratégique de protéger, accompagner et encourager des acteurs de premier plan sur des briques technologiques, certes plus modestes, mais indispensables à la constitution des métavers de demain », écrivent les auteurs de la mission de recherche. Dans ce contexte, ce dernier préconise que « la France et les principaux acteurs français (du secteur de l’immersion numérique, mais aussi de la recherche sur ces thématiques) participent activement aux réflexions sur l’interopérabilité des technologies de l’immersion ».

Le rapport évoque également l’importance d’adapter les nouvelles législations européennes, comme le DSA (Digital Services Act) et le DMA (Digital Markets Act), et bientôt le Data Act et le AI Act, au métaverse. Car si « les différents cadres réglementaires ciblant le numérique en général et les réseaux sociaux en particulier fixent des jalons indispensables pour organiser la responsabilité des plateformes, la protection des données personnelles mais aussi la gestion des risques socio-techniques », la mission de recherche en tient compte . il est « urgent d’investir dans des réflexions plus spécifiques et précises, sinon le retard dans la régulation des réseaux sociaux arrivera aussi pour les métaverses ».

Dix propositions pour dessiner la stratégie française

Sur la base de cette analyse, Camille François, Adrien Basdevant et Rémi Ronfard ont formulé dix propositions pour dessiner les contours de la stratégie française visant à accompagner le développement des métaverses. Les voici:

Saisir l’opportunité de l’organisation des Jeux Olympiques 2024 à Paris pour fédérer les acteurs français du métavers autour de projets concrets, notamment sur la culture, la valorisation du territoire et du patrimoine.

Réinvestir les instances de négociation sur les standards techniques, pour s’assurer que la France et les principaux acteurs français participent activement aux discussions sur l’interopérabilité des technologies immersives.

Inciter les pouvoirs publics à déployer des services communs et essentiels permettant l’émergence d’une pluralité de métaverses interopérables.

Développer une analyse rigoureuse des chaînes de valeur du métaverse pour orienter au mieux les domaines d’investissement stratégiques et limiter les risques de perte de souveraineté ou de fuite de valeur.

Utiliser la commande publique pour répondre aux objectifs de souveraineté culturelle et technologique en soutenant des liens hybrides entre les structures technologiques françaises et les institutions culturelles.

Commencer dès maintenant le travail d’adaptation des textes européens (GDPR, DSA et DMA) aux enjeux des métaverses.

Investir dans des outils et des techniques d’analyse des métaverses, et des transactions qui s’y déroulent, pour permettre à la fois la détection des infractions pour remonter aux auteurs et percevoir les impôts.

Soutenir les initiatives de recherche interdisciplinaires pour développer simultanément des métavers expérimentaux guidés par les besoins sociaux (culture, santé, éducation, environnement) et les moyens d’évaluer leurs risques sociotechniques par des études empiriques.

Créer un institut de recherche et de coordination, selon le modèle de l’Ircam, qui serait à la fois un laboratoire de recherche informatique dédié aux arts immersifs, un lieu de coordination entre chercheurs et artistes pour la création d’œuvres immersives innovantes dans le métavers et un compteur de compétences pour tous. institutions culturelles concernées.

Rechercher des solutions éco-responsables et développer un système de mesure de l’impact environnemental des infrastructures du métaverse.

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Actuellement, il existe différentes manières d’obtenir des informations telles que : les journaux, la télévision, la radio, les réseaux sociaux ou l’impression d’une brochure de presse. La combinaison des médias traditionnels et des médias sociaux est actuellement parmi les meilleurs moyens d’obtenir des informations de manière efficace.

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Quel est le média le plus utilisé dans le monde ?

Quel est le média le plus utilisé au monde ? En nombre d’utilisateurs par mois, dans le monde, le classement est le suivant (statistiques de juillet 2021) : Facebook 🇺🇸 : 2,85 milliards. YouTube 🇺🇸 : 2,29 milliards. WhatsApp 🇺🇸 : 2 milliards.

Quel est le réseau social le plus utilisé aujourd’hui ? Classés par utilisateurs actifs mensuels, voici les dix médias sociaux les plus populaires au monde : Facebook : 2,797 milliards d’utilisateurs actifs mensuels. YouTube : 2,291 milliards d’utilisateurs actifs mensuels. WhatsApp : 2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels.

Quel est le réseau le plus utilisé en 2022 ?

Cette statistique présente les réseaux sociaux selon le nombre d’utilisateurs dans le monde en janvier 2022. Facebook, leader du marché, est le premier réseau social à dépasser le milliard de comptes enregistrés, et comptait près de trois milliards d’utilisateurs actifs mensuels en janvier 2022.

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