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Santé

Médiation de santé : vers une reconnaissance professionnelle et une généralisation de la pratique ? Le dossier Santé en action n°460, juin 2022.

Elle est née empiriquement des besoins du champ de la médiation en santé, mais sa reconnaissance officielle est récente et jusqu’alors peu appréciée. L’enjeu principal est donc de convaincre de son utilité, pour qu’elle ne soit plus expérimentale, mais permanente, intégrée dans le droit commun.En 2017, la Haute Autorité de Santé (HAS) a fait le premier pas vers la structuration de cette pratique, référence cadre définissant son périmètre et ses interactions en instaurant un, à l’interface des autres métiers du champ socio-sanitaire. L’objectif est double : 1) améliorer l’accès aux droits et l’accès aux soins curatifs et préventifs, en favorisant l’autonomie des plus vulnérables et des plus éloignés du système de santé et 2) informer les professionnels de santé des difficultés qu’ils peuvent rencontrer pour déplacer les patients vers l’avant. leurs soins et mesures préventives. La HAS maintient également trois grands principes déontologiques à appliquer à la médiation de santé : la confidentialité et le secret professionnel ; manque de jugement (attitude de retrait); respectant la volonté et la liberté de choix des personnes.

Le médiateur en santé en France : une réponse face aux inégalités sociales en santé

Dans le système français, l’accès à la santé et aux droits sociaux est théoriquement garanti par la loi pour l’ensemble de la population. Bien qu’assez riche, ce système reste assez complexe pour le néophyte. Il existe également d’importantes inégalités de santé au sein du territoire national, au niveau géographique et au sein de la population. Ils reflètent surtout des différences d’espérance de vie ou d’incidence de certaines pathologies (cancer, diabète, obésité, etc.).

Au niveau individuel, les professionnels de santé constatent également des défaillances dans la surveillance et le suivi des parcours diagnostiques ou thérapeutiques. Les causes de ces ruptures, souvent cumulatives, portent sur l’ensemble des vulnérabilités de populations éloignées de l’attention. Parmi les principales barrières identifiées : précarité sociale et économique, âge, faible niveau d’éducation, barrière linguistique, fracture numérique, isolement géographique, manque de soutien social, handicap moteur ou mental, perte d’autonomie, troubles de santé mentale, connaissance du système de santé ou contrôle, représentation culturelle de la maladie, du traitement, de la médication, de la chronicité et/ou de l’accumulation des problèmes de santé… Ces différentes vulnérabilités conduisent à des interruptions ou des refus dans le processus de soins, tant curatifs que préventifs (comment continuer le traitement quand on est dans la rue ; venir en concertation transport rural faute d’accès public ou manque de fonds, le cas échéant…). Ces échecs, qui ne peuvent être réduits à la barrière de la langue ou à la dimension culturelle, sont à la source des inégalités de santé. Par ailleurs, bien que le but ultime de la médiation de santé soit de développer l’autonomie et la capacité d’agir des personnes, force est de reconnaître qu’elle peut s’avérer nécessaire à long terme pour certaines maladies chroniques ou invalidantes pouvant devenir permanentes ou s’aggraver (personnes âgées ou maladies mentales) .

Quels métiers, quelles compétences ?

Dans une première partie, « l’état des connaissances », les différents métiers de la médiation sont définis : médiateurs sociaux, médiateurs de santé, médiateurs « pairs santé », médiateurs interculturels, « relais adultes ». Des chercheurs et des professionnels du domaine définissent la médiation, son histoire (elle vient de la société civile et surtout du champ du VIH/SIDA au début des années 90), ses fondements, ses finalités. Ils déterminent également les compétences pour ce nouveau métier : les bases des métiers avec lesquels le Médiateur sera en contact dans le cadre de ce nouveau métier, les connaissances médicales, connaître les bases de l’accompagnement psychologique, les entretiens de motivation, le système de santé mais aussi l’accès aux droits ( accompagnement social), fonctionnement des réseaux de santé, tissu conjonctif local, sens . l’altérité (définie comme le souci des autres), l’empathie, la capacité d’écoute, le non-jugement, le décentrement, etc.

La pratique en France et à l’étranger, à l’hôpital et en dehors

Le reste du dossier est consacré à la situation des pratiques concrètes et des mécanismes et actions de médiation des hôpitaux ou des quartiers dans certaines villes. Un chercheur s’interroge sur le métier de « pair médiateur de santé », qui partage la même expérience que le patient, un psychologue décrit la concertation interculturelle, l’accent est mis sur les besoins spécifiques de médiation des Gens du voyage, notamment dans la « crise du Covid-19 » . Les différents témoignages de médiateurs qui font état de la situation dans les hôpitaux de l’Aide publique de Paris, de l’hôpital Saint-Laurent du Maroni (Guyane), de Lille ou de Dunkerque, mais aussi en Allemagne ou en Belgique. Au final, ce bilan des pratiques françaises et étrangères démontre l’utilité de la médiation en santé.

La Santé en action, Juin 2022, n°460 La médiation en santé : un nouveau métier pour lever les obstacles aux parcours de soin et de prév…

Le diplôme de médiateur familial se prépare après un diplôme en travail social ou paramédical (préparé en 3 ans après le bac ; certains diplômes ne sont reconnus qu’au niveau bac+2) ou en droit, psychologie ou sociologie au niveau 3.

Quels sont les métiers de la médiation ?

Métiers connexes

Où un médiateur peut-il travailler ? Où travaillent les médiateurs sociaux ? Les médiateurs sociaux, par définition, peuvent intervenir dans des lieux variés : centres sociaux, écoles, mairies, maisons de quartier, mairies, transports urbains, etc.

Quel est le salaire d’un médiateur ?

Le médiateur débute sa carrière avec un salaire brut de 1 540 € s’il entre dans la fonction publique par concours de catégorie C. Avec le statut de catégorie B, cette rémunération débutera à 1 820 € brut pour atteindre 2 700 € en fin de carrière. .

Comment travailler dans la médiation ?

Devenir médiateur social : une formation nécessaire Pour devenir médiateur social, plusieurs formations sont proposées, à choisir selon le poste souhaité. Ainsi, il est possible de passer le CAP d’agent de prévention et de médiation ou le baccalauréat professionnel du service local et de la vie locale.

Quel Etude pour devenir médiateur ?

Aucune exigence de qualification n’est requise. Certaines organisations préparent et décernent des diplômes ou certificats de médiateur. Les médiateurs civils, sociaux et commerciaux peuvent demander à être inscrits sur les listes de médiateurs dressées par les cours d’appel.

Comment devenir médiateur à la SNCF ?

La formation comprend des cours de qualification professionnelle enseignés au centre de formation complétés par des modules ferroviaires enseignés à l’Université Transilien SNCF. Pour obtenir une qualification professionnelle, la validation de tous les blocs de compétences au cours de la formation est requise.

Qu’est-ce qu’un agent de prévention et de médiation ? Il est spécialiste de l’intervention sociale dans le domaine de la prévention et de la médiation. Elle agit de manière préventive lorsqu’un conflit est menacé dans un espace public ou privé : voies publiques, centres commerciaux, transports en commun.

Comment contacter le médiateur SNCF ?

Contacter le courtier Vous pouvez contacter le courtier en ligne à l’aide d’un formulaire. Votre dossier lui sera transmis immédiatement et vous recevrez une réponse sous 90 jours. Si votre dossier est complexe, vous serez avisé de l’allongement de ce délai.

Qui est le médiateur de la SNCF ?

Jean-Luc Dufournaud est le nouveau Courtier SNCF Voyageurs.

Qu’est-ce que la paire et danse ?

« Aidance » pour parler de la relation d’aide, de soutien, d’accompagnement. L’idée derrière le concept d’entraide est le partage d’expérience entre une personne qui s’est stabilisée en raison d’un trouble et/ou d’une maladie et une personne qui est actuellement touchée par cette maladie et/ou qui apprend à vivre avec.

Qu’est-ce qu’un travailleur pair? Concrètement, le travail par les pairs implique la rémunération d’une activité d’accompagnement basée sur des connaissances issues du vécu des personnes. Sa philosophie repose sur l’ambition d’un accompagnement construit avec la personne précaire, dans le respect de son projet de vie.

Pourquoi la pair Aidance ?

Couple Supporter ou Peer Supporter Ce nom fait référence aux personnes qui ont choisi de s’investir dans le soutien mutuel après un cheminement personnel vers le rétablissement. Un partenaire ou pair peut être bénévole, par exemple dans le cadre d’une association d’usagers.

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