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Énergie

Les expériences culturelles numériques continuent de séduire, malgré le retour du « physique »

Les expériences culturelles numériques continuent de séduire, malgré le retour du « physique »

Le Covid-19 et sa composante de servitude ont poussé le monde traditionnel à se digitaliser. Le public a été inondé d’enjeux culturels numériques, une époque où les organisations artistiques peuvent le redécouvrir. Cependant, il semble aimer ça, selon une nouvelle étude.

Spectacles réels, visites guidées chez TikTok, ça marche vraiment… Le numérique fait évoluer un espace culturel en pleine croissance. Mais vaut-il vraiment la peine de divertir les amateurs d’art ? Le Centre Dynata a interrogé 11 000 personnes de près d’une dizaine de pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, pour connaître leur lien avec cette production culturelle numérique.

Environ trois répondants sur dix (28 %) ont déclaré avoir un « passé » ou « très » intérêt pour la possibilité de visiter un musée ou une galerie d’art. Américains, Italiens et Espagnols sont curieux de découvrir cette structure immersive. Ce n’est pas le cas au Japon : la plupart des auditeurs de Dynamita ne veulent pas découvrir les musées et travailler en ligne.

Les musées ne sont pas la seule cible numérique. Les artistes interprètes l’utilisent abondamment pour présenter leurs créations au plus grand nombre. Le National Theatre de Londres avait mis en ligne sur YouTube une partie du casting pendant 16 semaines, avant d’être disponible à la demande. Résultat : plus de 15 millions de commentaires rapportés en quatre mois. Cependant, la société semble désormais avoir abandonné ces images originales. 45% des personnes interrogées par Dynata déclarent ne pas être intéressées, ou du moins peu intéressées, par la possibilité d’assister à un match, un opéra ou une danse en ligne. Seuls les Chinois s’intéressent vraiment à ce type de production culturelle.

Les concerts virtuels suscitent de nombreux adhérents. La majorité des répondants (51%) aimeraient assister à l’un de ces spectacles musicaux, même si des concerts physiques et itinérants ont déjà commencé dans le monde entier. Cependant, les Autrichiens et les Français ne l’aiment pas beaucoup. A l’inverse 29 et 2% ne sont pas du tout intéressés par cette opportunité. Si de véritables concerts ont vu le jour pendant l’incarcération, ils sont devenus les expériences expérimentales « spécialisées et complexes » de la planète.

Cette fonctionnalité suggère à quel point l’expérience musicale peut ressembler à un métaverse. De nombreux acteurs de cette industrie travaillent dur dans ce futur espace numérique, où vous pourrez faire du karaoké avec vos collègues ou assister à de grands concerts. Mais les mélomanes sont-ils prêts à les suivre ? Il n’y a aucune certitude. Selon une étude du banquier d’investissement Piper Sandler, les jeunes Américains n’ont pas encore vu beaucoup d’intérêt pour les questions de métaverse. Les Français de 18 à 25 ans n’hésitent pas à utiliser cette nouvelle technologie. Les expériences culturelles peuvent les aider à s’habituer à ce concept.

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