C’est une place assez surprenante qu’occupe l’ESS dans notre économie. « Elle est présente partout », témoigne Jérôme Saddier, président de l’ESS France, en charge de sa promotion, « dans des activités très variées et les plus ancrées dans notre quotidien ». D’accord, mais je ne suis pas sûr que tout le monde sache vraiment de quoi il s’agit.

1- L’économie sociale et solidaire, c’est quoi ?

1- L'économie sociale et solidaire, c'est quoi ?

L’ESS est une forme d’économie qui rassemble de nombreuses entreprises de toutes tailles : associations (elles sont au nombre de 1,3 million), coopératives, joint-ventures, fondations et entreprises sociales réunies autour du mouvement Impact France.

Ces acteurs opèrent dans divers secteurs d’activité : action sociale, santé, assurance, culture, sports, loisirs, tourisme, agriculture… « Qu’est-ce qu’ils ont en commun ? Une rentabilité limitée, un capital indivisible et une faible part des surplus de distribution », résume Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project. En d’autres termes, pour eux, l’argent est un moyen, pas une fin.

2- Environ 2,6 millions de salariés, dont deux tiers de femmes

2,6 millions de salariés cadres et non cadres travaillent dans l’ESS, soit un salarié sur sept dans le secteur privé et un sur dix dans l’ensemble de l’économie (chiffres 2018). Récemment, en 2020, ce nombre est tombé à 2,4 millions. La crise sanitaire et les fermetures sont là…

La plupart des salariés travaillent dans les activités sociales (près de 60 %), les autres dans les sports et loisirs (58 %), les arts et spectacles (31 %), les activités financières et d’assurance (près de 30 %).

Parmi ces salariés, 67 % sont des femmes. Elles sont majoritairement dans les métiers du « soin » et de l’éducation : aides ménagères, infirmières, professeurs de lycées et d’universités, commis d’hôpitaux, soit plus du quart des emplois « féminins » en ZORS. « Ce sont aussi des professions qui comptent de nombreux travailleurs à temps partiel et dont les salaires sont inférieurs à la moyenne de l’ESS, sauf pour les enseignants du secondaire et du supérieur », précise l’ESS France.

3- Des contrats courts et à temps partiel

L’ESS compte également moins d’employés à temps plein que le reste de l’économie privée : 78,1 % contre 87 %. Il s’agit d’une surreprésentation des contrats courts (CDD, contrats aidés, insertion, occasionnels, saisonniers, etc.). Selon l’APEC, le recours aux contrats à durée déterminée traduit « la difficulté pour les entreprises de se projeter dans l’emploi durable ». Sans oublier que les associations doivent surtout composer avec l’incertitude quant à la pérennité de leurs financements (subventions, parrainages). « .

Par ailleurs, un tiers des salariés de l’ESS travaille à temps partiel, contre 20 % dans le reste de l’économie privée. C’est notamment le cas des aides ménagères (78,7%), des animateurs socioculturels ou des salariés en contrats aidés. Pourtant, l’ESS offre « des conditions de travail comparables à celles du reste du secteur privé comme le secteur bancaire, l’assurance, l’industrie ou la santé », souligne l’ESS France.

4- Des salaires peu élevés, sauf dans les mutuelles et les coopératives

Les contrats courts et à temps partiel affectent le salaire. A l’ESS on gagne 14,7% de moins que dans le secteur privé lucratif et 5,4% de moins que dans le secteur public, soit 32 389 euros bruts par an en moyenne par équivalent temps plein.

Les collectivités et les coopératives paient un peu mieux car elles opèrent principalement dans la finance (banques coopératives) et l’assurance (collectivités). Il y a aussi plus de contrats à durée indéterminée et à temps plein. Dans les fondations, les frais sont supérieurs de 5,2 % à la moyenne de l’ESS, mais toujours inférieurs à la moyenne de l’ensemble de l’économie (de 6,7 %).

Les managers travaillent mieux. Selon l’Apec, ils gagnent 46 000,00 € brut par an contre 50 000 € pour l’ensemble des cadres (chiffres 2018). Parmi eux, 20,9 % sont des hommes contre 13,1 % sont des femmes. Si le plafond de verre est important, les inégalités salariales sont moins graves qu’ailleurs. Les entreprises de l’ESS enregistrent « de meilleurs résultats à l’index de l’égalité professionnelle avec un score de 87,2/100 en 2021, soit +3,1 points par rapport à l’économie privée lucrative », note ESS France.

5- Les associations recrutent le plus

Le marché des cadres de l’ESS est essentiellement tiré par le secteur associatif avec 66% des candidatures contre 14% pour les coopératives, 14% pour les mutuelles, 6% pour les fondations et moins de 1% pour les autres entreprises du secteur (chiffres Apec : 2018).

Les associations recherchent principalement des cadres médicaux, sociaux et paramédicaux, des directeurs d’établissements de santé et des directeurs financiers. Les coopératives attendent des commerciaux et des ingénieurs d’affaires. Les collectivités proposent des emplois en médecine, en soins infirmiers et paramédicaux, mais recherchent également des juristes, des actuaires et des contrôleurs internes. Les fondations recherchent des médecins, des encadrants médico-sociaux, des directeurs d’établissements sanitaires ou sociaux, des R& D. L’Ile-de-France concentre un peu plus d’un tiers des offres d’emplois d’encadrement, devant la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La bonne nouvelle, c’est que d’ici 2026, l’ESS devra faire face à près de 500 000 retraités. « Une belle opportunité pour tous les jeunes diplômés qui veulent démarrer une carrière significative », a déclaré Emmanuelle Duez, fondatrice du projet The Boson. Reste cependant à améliorer les conditions de travail et à rendre les salaires un peu plus attractifs, faute de quoi les futures recrues seront déçues.

L’économie sociale et solidaire s’articule autour des trois grands principes révélateurs du philosophe et de la vision du monde qu’il prône : le volontariat, la démocratie, ma primauté de l’homme sur le capital.

Pourquoi l’ESS est productrice de richesse ?

Ils contribuent à un monde plus humain et respectueux des générations futures. L’ESS propose un modèle de développement alternatif et démocratique, favorisant la participation et l’implication des citoyens ou des acteurs du territoire et mettant en œuvre une autre répartition des richesses.

Quels sont les avantages des collectionneurs ? Agrément ESUS « entreprises d’utilité sociale fondées sur la solidarité » Le principal intérêt de cet agrément est qu’il permet aux structures qualifiées de recevoir des fonds issus de l’épargne solidaire des salariés et de bénéficier des dispositifs de financement spécifiques de Bpifrance.

Pourquoi l’économie sociale et solidaire Est-elle productrice de richesse ?

L’hybridation des ressources est une caractéristique fondamentale d’une économie solidaire qui réalise son activité grâce aux ressources, marchandes, non marchandes (publiques) et réciproques (don, volontariat).

Quel est le poids de l’ESS dans l’économie ?

Acteur économique majeur, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % de l’activité privée en France. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés.

Quel est l’objectif principal de l’ESS ?

L’économie sociale et solidaire (ESS) se caractérise par une manière différente de faire des affaires et vise à promouvoir des formes d’entreprises qui privilégient le service rendu avant le profit, tout en étant de véritables acteurs économiques.

Quels sont les principes et les valeurs de l’ESS ?

Le concept d’économie sociale et solidaire fédère un ensemble de structures fondées sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux besoins de chaque territoire et de ses habitants.

Quels sont les principes généraux qui fédèrent les organisations de l’ESS ? L’économie sociale et solidaire rassemble un ensemble de structures aux valeurs et principes communs : démocratie, utilité sociale du projet, ancrage local et non lucratif.

Quels principes doivent respecter les organisations productives de l’économie sociale et solidaire ?

Respecter les 3 valeurs de l’économie sociale et solidaire – l’affectation majoritaire des bénéfices de l’entreprise au maintien ou au développement de ses activités, – le caractère indivisible et indivisible des réserves obligatoires constituées.

Quelles sont les trois caractéristiques de l’économie sociale et solidaire ?

Caractéristiques d’une entreprise sociale et solidaire

  • l’accompagnement des personnes vulnérables,
  • développement du lien social,
  • éducation civique,
  • Le développement durable,
  • transition énergétique,
  • l’animation culturelle,
  • solidarité internationale.

Quelle est l’importance de l’économie sociale et solidaire ?

Loi n. La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 modifiée relative à l’économie sociale et solidaire vise à accompagner et développer le secteur : encadrement légal, définition des outils d’aide et de financement, renforcement des capacités d’action des salariés pour faciliter la relance de leur …

Quelle est l’importance de l’ESS dans l’économie ? Acteur économique majeur, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % de l’activité privée en France. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés.

Quelles sont les trois caractéristiques de l’économie sociale et solidaire ?

Caractéristiques d’une entreprise sociale et solidaire

  • l’accompagnement des personnes vulnérables,
  • développement du lien social,
  • éducation civique,
  • Le développement durable,
  • transition énergétique,
  • l’animation culturelle,
  • solidarité internationale.

Quels sont les types d’ESS ?

Les structures de l’ESS placent le projet social au cœur de leurs statuts. Les structures de l’ESS sont présentes dans tous les secteurs d’activité et peuvent avoir plusieurs formes juridiques : associations, coopératives, joint-ventures, fondations, entreprises sociales à statut commercial.

Quelles sont les trois caractéristiques d’une économie sociale et solidaire ? Caractéristiques d’une entreprise sociale et solidaire

  • l’accompagnement des personnes vulnérables,
  • développement du lien social,
  • éducation civique,
  • Le développement durable,
  • transition énergétique,
  • l’animation culturelle,
  • solidarité internationale.

Quelles sont les 4 principales formes juridiques que peuvent prendre les structures de l’économie sociale et solidaire ?

Coopératives, coopératives, fondations et associations ont été les premières structures de l’économie sociale et solidaire. Depuis la loi du 31 juillet 2014, les sociétés commerciales peuvent également faire partie de cet écosystème, sous certaines conditions.