Selon une récente étude publiée dans le Journal of Medical Internet Research, 64% des applications « e-santé » n’ont mené aucune étude clinique pour démontrer leur efficacité.

Les applications mobiles de santé et de bien-être inondent les magasins d’applications pour smartphones depuis l’épidémie de Covid-19. Conçus pour améliorer notre qualité de vie, ils sont souvent alimentés d’informations sur nos comportements ainsi que de données médicales. Tantôt outil de rappel, tantôt outil de diagnostic, ils servent avant tout à donner un plus grand sentiment d’autonomie aux patients. Mais ont-ils tous un intérêt médical ? Selon une récente étude publiée dans le Journal of Medical Internet Research, 64% des applications « e-santé » n’ont mené aucune étude clinique pour démontrer leur efficacité. Seuls 21% d’entre eux auraient fait des études randomisées, la méthode la plus courante pour prouver la fiabilité scientifique d’un produit.

A LIRE AUSSI – L’Agence nationale de la santé met en garde contre les applications de gestion du diabète

Menée sur 68 candidatures françaises, l’étude a développé un système d’évaluation appelé « MDS score » (Solution Médicale Numérique), basé sur les critères de la Haute Autorité de Santé (HAS) et les recommandations de la Société Européenne d’Oncologie. Une version internationale de la partition sera également publiée prochainement pour faciliter le support et la comparaison à l’étranger. Le professeur Fabrice Denis, président de l’Institut national de la e-santé et co-auteur du rapport, explique au Figaro : « Il est difficile pour l’utilisateur moyen d’évaluer les applications et c’est tout. » Même si elle n’est pas encore très démocratisée, la e-santé représente un sujet positif pour la médecine et « la question de la qualité de l’information médicale » doit être posée, confie Denise Silber au Figaro, autre co-auteur du rapport et fondatrice de Basil Strategies and VR pour la santé. .

Des risques «modérés»

Des risques «modérés»

Surtout, « le vrai risque dépend de l’objectif de l’application », précise Denise Silber. S’agissant généralement de donner des conseils aux patients, les risques générés par l’utilisation d’applications peu fiables sont « modérés », rassure le professeur et oncologue Fabrice Denis. Par exemple, ceux qui analysent et listent les symptômes ont une très grande sensibilité et appellent souvent pour voir un médecin. Ceci pourrez vous intéresser : Comment les vagues de chaleur affectent-elles la santé et la mortalité ?. Cependant, si l’application est censée signaler une alerte et n’en donne pas, plus rarement, « il y a un vrai problème ». Au-delà de l’efficacité avérée des systèmes, la question de la protection des données privées doit également être prise en compte. En France, « la CNIL joue son rôle de contrôle, assure Denise Silber, mais le risque reste réel ».

Paradoxalement, même sans bilan clinique satisfaisant, rien n’est illégal. « Ils ne doivent pas tous être un dispositif médical et même s’ils le sont, il n’est pas nécessaire de faire une étude clinique à haut niveau de preuve », explique Fabrice Denis. Les systèmes sont souvent développés de manière opportuniste et « pas nécessairement guidés par une vraie question médicale ». Cela dit, « les choses s’améliorent et les éditeurs ont compris qu’ils devaient montrer leurs ambitions », ajoute-t-il. Pour l’instant, le marquage CE européen est un indicateur préliminaire qui permet de garantir un certain niveau de confiance, mais « ce n’est pas aussi simple qu’on le voudrait », ajoute Denise Silber.

» A LIRE AUSSI – Une appli pour suivre le développement de votre enfant

#smokelife
Sur le même sujet :
Après une baisse de 1,9 million de tabagisme en France métropolitaine entre…

Comment faire attention ?

Comment faire attention ?

En attendant la création d’un outil permettant aux utilisateurs d’évaluer eux-mêmes une application santé, Denise Silber conseille d’appliquer quelques réflexes de base. Vérifiez d’abord la présence de la marque « CE », puis lisez les avis et avis des utilisateurs dans les magasins et éloignez-vous des applications qui n’en ont pas ou très peu. Voir l’article : « Comme le climat, nous avons besoin du ‘GIEC de la santé planétaire' ». Enfin, notamment en cas de maladie chronique, contactez l’association de patients afin que la maladie qui vous concerne soit redirigée vers des demandes agréées avec un suivi personnalisé.

L’anamnèse actuelle doit être un résumé de l’anamnèse que le patient vous a racontée. Douleur pendant 3 heures après les repas Douleur déjà présente dans le passé Fait mal -> pénalisé pour avoir vu sa fille ce soir. Cet exemple est insuffisant car le lecteur ne comprend pas l’histoire du patient.

Voir l’article :
Publié le 22/10/2022 22:21 Mis à jour le 22/10/2022 23:06S. Ricottier, S.…

Comment savoir de quoi je souffre ?

Au niveau psychologique

  • angoisse
  • Perte d’estime de soi ou de confiance en soi.
  • Peur des difficultés.
  • Sentiment permanent d’être en situation d’échec.
  • Irritabilité, agressivité, colère.
  • Sentiment de solitude, sentiment de n’être compris ou soutenu par personne.
  • Tendance à ne rien faire, désintérêt pour les activités habituelles.

Comment appelle-t-on une personne qui invente des maladies ? L’hypocondrie touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle consiste à se croire malade, à partir d’une invention ou d’une exagération de symptômes bénins. Patient imaginaire, l’hypocondriaque peut avoir tellement peur de son état… qu’il en devient très malade !

Quels sont les symptômes de l’hypocondriaque ?

L’hypocondrie se manifeste généralement par différents modèles de comportement, tels que : examiner régulièrement son corps ; s’inquiéter de manière obsessionnelle d’être malade; concentrez-vous sur un symptôme bénin et soyez convaincu de sa gravité.

Quelle maladie j’ai test ?

Vous pouvez vous rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit. Vous pouvez vous rendre dans un laboratoire sans prescription médicale, c’est-à-dire sans ordonnance. Cet examen est pris en charge par l’assurance maladie.

Quelle est l’application la plus téléchargée en France ?

Les 4 applications les plus utilisées chaque mois en France appartiennent en réalité à Facebook (WhatsApp, Messenger, Instagram et bien sûr Facebook). En 2020, ces 4 premières places étaient également occupées par Facebook, dans le même ordre qu’en 2021 (1ère : WhatsApp, 2ème : Facebook, 3ème : Messenger et 4ème : Instagram).

Quelle est l’appli la plus utilisée en 2021 ? Pas de surprise non plus pour la première marche du podium, puisque l’appli la plus téléchargée au monde en 2021 est TikTok. L’appli avait pris cette position l’an dernier sur Facebook. En un an, il a accumulé 656 millions de téléchargements.

Quelle est l’application la plus utilisée en 2022 ?

Le cabinet d’analystes Sensor Tower a publié un rapport sur la popularité des applications Play Store et App Store au cours du premier trimestre 2022. Ainsi, c’est TikTok qui continue de dominer le classement des applications mobiles les plus téléchargées au monde.

Quelle est l’application qui a le plus de téléchargement ?

WHATSAPP Avec plus d’un milliard de téléchargements, et présent dans plus de 180 pays, WhatsApp est aujourd’hui l’application la plus téléchargée au monde sur Android.

Pourquoi le bipolaire ment ?

Il n’est pas étonnant qu’elle soit également prise dans une série de mensonges. De nombreuses personnes atteintes de trouble bipolaire mentent pour attirer l’attention. Bien qu’il ne s’agisse que d’un symptôme d’un épisode maniaque, les personnes atteintes de cette maladie ont un besoin aigu d’attention.

Pourquoi une personne bipolaire est-elle agressive ? Dans les phases aiguës de la maladie, l’alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. En fait, l’alcool et les drogues augmentent les épisodes de violence verbale et physique, tout en réduisant l’irritabilité et les accès d’agitation psychomotrice.

Qu’est-ce qui se passe dans la tête d’un bipolaire ?

Une personne en phase maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle est exaltée et a une confiance déraisonnable en elle-même. Il n’a plus aucune inhibition, il fait ou dit tout ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes et de ses paroles.

Comment déstabiliser un bipolaire ?

Ainsi, la plupart des patients prennent des combinaisons de médicaments psychotropes. Parmi eux, les antimaniaques, qui sont des antipsychotiques prescrits notamment lors de la phase aiguë de la manie et certains antiépileptiques, qui ont également des effets régulateurs de l’humeur.

Qui peut faire un diagnostic médical ?

Le diagnostic du médecin Le médecin écoute son patient, d’abord librement, puis en le guidant par des questions. L’anamnèse permet de connaître l’historique du patient, les symptômes ressentis, l’ancienneté de la maladie et son évolution, les traitements déjà suivis, les attentes du patient…

Quel est le diagnostic médical ? â Le diagnostic consiste à reconnaître les maladies par leurs symptômes et signes et à les distinguer les unes des autres. L’élaboration du diagnostic a pour premier objectif la prise en charge appropriée du patient. C’est un élément essentiel de la décision médicale.

C’est quoi poser un diagnostic ?

Point de départ. En médecine, le diagnostic est le processus d’établissement de la présence d’une maladie ou d’un dysfonctionnement chez un patient. Cela permet de décider d’une conduite à tenir (suivi simple, médication, chirurgie, etc.)