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Énergie

L’énergie fatale, un concept renouvelé

Publié

Il y a 5 heures, Mis à jour il y a 4 heures

Alors que l’inflation augmente et que la guerre en Ukraine se poursuit, économiser de l’énergie en récupérant les soi-disant « déchets » pourrait être utile.

Des industries à la pointe en matière de récupération énergétique

« On a tous dans la famille quelqu’un qui est frileux, ou quelqu’un qui oublie d’éteindre la lumière », explique Bruno Bellamy, directeur du marché industriel à la Direction commerciale de Dalkia (filiale d’EDF, qui accompagne les entreprises de l’énergie transférer). Enfiler un pull au lieu de faire monter la température, éteindre la lumière en quittant une pièce, etc. Lire aussi : De quoi les gens parlent-ils ? Votre contenu doit participer à la conversation. Ces petits gestes nous sont communiqués depuis notre enfance et pourtant le gouvernement nous les rappelle, et ils sont toujours de mise, à l’heure où des pénuries d’électricité sont à prévoir cet hiver.

Si 67% des Français estiment que les grandes entreprises doivent agir en priorité pour la transition énergétique selon l’étude d’Oxfam, les industries de l’énergie se targuent d’être à la pointe des économies et de la récupération d’énergie, contrairement aux ménages, qui ne le sont pas. ce. la définition de l’énergie résiduelle. L’énergie mortelle n’est qu’une paraphrase pour désigner la récupération d’énergie, parfois difficile à récupérer et donc « mortelle » perdue.

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«La demande des entreprises pour plus de sobriété énergétique est exponentielle»

Bruno Bellamy détaille ce concept apparemment complexe : « Prenez une laiterie. Le lait doit être stérilisé et pour cela, il doit être chauffé à 70°. Mais après, il faut le refroidir, vous l’achetez frais, votre lait. Nous devions donc à nouveau utiliser beaucoup d’énergie pour le refroidir. Lire aussi : Le crowdfunding : accélérateur d’innovation ?. Et ainsi perdre cette chaleur. » Avant d’ajouter : « Ainsi les industriels vont optimiser leur coût en croisant du lait chaud stérilisé avec du lait cru à travers des séparateurs, c’est ce qu’on appelle un échangeur. »

« Ce qui est certain, c’est que la demande des entreprises pour plus de sobriété énergétique est exponentielle » constate Bruno Bellamy. « En fait, entre 2010 et 2019, nous avons eu une dizaine d’années où le coût de l’énergie était bas, et la taxe carbone relativement faible. Alors forcément, à cette époque, on avait moins investi en matière de sobriété énergétique.

Pourtant, le dirigeant de Dalkia montre une nette évolution par rapport à 2019 : « Tout d’abord, les coûts de l’énergie ont augmenté, ils ont quintuplé, donc ça oblige forcément à faire des économies. Et puis, il y a eu plus d’activité de la part du gouvernement en matière de service à l’environnement : par exemple le plan de relance s’applique notamment au verdissement des entreprises. Cette hausse des prix de l’énergie est surtout perçue par les entreprises selon Bruno Bellamy, puisqu’il existe un bouclier tarifaire très protecteur pour les particuliers. Cependant, les difficultés créées par la guerre en Ukraine, et les difficultés d’approvisionnement qui y sont associées, pourraient atténuer cette situation. Bref, « le marché est en plein essor » et ce pour deux raisons majeures selon Bruno Bellamy « pour faire baisser la facture énergétique mais aussi pour assurer notre indépendance énergétique vis-à-vis du gaz russe », un message soutenu par EDF, Total et Engie.

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Zéro déchets en 2020 ! C’est le pari ambitieux de la ville…

Un processus en amont et en aval

Cependant, cette décarbonation n’est pas un phénomène nouveau, comme le montre l’exemple d’ArcelorMittal. « Chez ArcelorMittal, l’industrie a poussé tous les procédés de valorisation énergétique », explique Isabelle Chopin, directrice de la communication pour la France chez ArcelorMittal. Ainsi, depuis une quarantaine d’années, « les [divers gaz du site] ont des propriétés énergétiques qui nous permettent de les utiliser comme combustibles dans nos propres processus de production. La partie que nous ne pouvons pas utiliser est convertie en électricité. selon le bilan de responsabilité sociale France 2020. Cette électricité a donc fourni près de 55 km de logements à la ville de Dunkerque depuis 1982.

Tout cela nécessite la mise en place de nombreux dispositifs. « À Dunkerque, Dalkia récupère la chaleur dégagée par l’usine d’ArcelorMittal. Cette chaleur est récupérée pour le réseau de chauffage urbain de la ville, qui alimente la mairie, la piscine, l’université, l’hôpital et des milliers de foyers. Un dispositif qui permet à ArcelorMittal de bénéficier d’une récompense pour la chaleur qu’il émet et de réduire son empreinte écologique : 20 814 tonnes de CO2 sont évitées chaque année. Dalkia communique.

En 2019, le réseau de chauffage urbain a quasiment doublé dans la Communauté Urbaine de Dunkerque, depuis 2019. « Vous savez, le réseau existe depuis 1982 et c’est certainement le plus grand réseau de chauffage de France » précise Olivier Coppin, attaché de presse de la Communauté urbaine de Dunkerque.

C’était comme ça à Dunkerque, selon le principe de Lavoisier, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »…

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