Publié le lundi 12 septembre 2022 à 20h25
Le maire Paul Magnette fait le point sur tous les projets du quartier Mambourg, dont le rond-point du Marsupilami un peu plus loin.
À quoi ressemblera ce quartier dans le futur ? -Pauline Schumacher
Il y a quelques mois, Paul Magnette présentait l’idée de créer une sorte de parvis ou de parc piétonnier au pied de la tour de l’Université du travail, qui inclurait l’actuel rond-point du Marsupilami. « Le rond-point ne sera plus un rond-point. Il deviendra une forme de U inversé. Sur celui-ci, vous pouvez rouler dans les deux sens, vers ou depuis l’autoroute, la Grand-Rue et le boulevard Francis Dewandre. Mais nous ne pourrons plus accéder à l’avenue Henin vers l’avenue Waterloo », avait-il alors expliqué.
Ce parvis boisé entourant le Marsupilami prolongera en quelque sorte le parc des Hiernaux qui se trouve juste en face. A l’arrière de cette dernière, on trouvera alors une sorte d’autoroute cyclable, légèrement surélevée avec des stations d’arrêt, pour relier Ville 2, les Chapelains du Travail et la Samaritaine.
Un grand schéma directeur a déjà été élaboré dans cette optique. Cela dit, de nouvelles études seront menées pour étendre le projet au Stade omnisports et aux terrains de l’ancien hôpital civil. « Pour Mambourg, les travaux ne peuvent de toute façon pas commencer avant 2026, il faut donc prendre le temps de réfléchir. Personnellement, j’imagine une situation identique à celle de Nantes. Le terrain du milieu est alors préservé, entouré d’habitations à l’emplacement des tribunes. À la limite, seul le T3, qui est une quantité de béton relativement solide, pourrait survivre avec une infrastructure sportive en son sein. »
En face également, sur le site de l’ancien hôpital, puisque la vente du terrain a été annoncée il y a quelques semaines, certains promoteurs pourraient se voir y créer des logements. « Mais cet endroit devra aussi garder un aspect vert. Aussi, à mon avis, il faut recréer de grands bassins, des bassins d’orage ou des réservoirs, comme dans les parcs américains, pour stocker l’eau. Cet été, 170 arbres sont tombés en panne à cause de la sécheresse à Charleroi, dont la quasi-totalité au commissariat. Cela devrait nous inciter à réfléchir, même s’il faut continuer à donner de l’ombre à la ville, sinon ce sera inévitable. »
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