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Robotique

La technologie robotique au profit d’un jardinage moins pénible, plus économe en intrants et en eau

La technologie robotique au profit d'un jardinage moins pénible, plus économe en intrants et en eau

Depuis plusieurs années, la robotique ne cesse de susciter curiosité et attente dans le monde de l’agriculture maraîchère. Pour les constructeurs de robots, l’objectif est de tracer la voie vers une horticulture moins ennuyeuse, moins chère en intrants chimiques et en eau.

A l’origine, en 1938, il y avait un planteur de choux. Quatre-vingts ans plus tard, la société Carré, basée près de La Roche-sur-Yon, conçoit et fabrique toute une gamme de machines dédiées au traitement des sols et à l’entretien des cultures : houes, houes rotatives, herses étrille, mais aussi semoirs, rouleaux compacteurs.. et un « cobot », c’est-à-dire un robot accompagnateur, qui n’a pas pour but de remplacer l’action de l’homme dans les champs mais de mieux l’assister dans son travail.

La spécialité de cette machine tout bleu : le désherbage mécanique. Équipé d’un système GPS RTK – déjà largement utilisé dans le monde des tracteurs autonomes – couplé à un lidar (détecteur laser) et à des caméras, il est capable de suivre les rangs de cultures, d’abaisser et de relever son outil, une houe ou une herse désherbante, mais aussi de faire demi-tour en bout de champ et de s’arrêter une fois son travail terminé. Au niveau énergétique, le robot est entièrement électrique, équipé d’une batterie de 250 kg, ce qui lui permet de se déplacer à une vitesse maximale de 5 km/h. Il est en constante amélioration, notamment pour sa partie électronique dont le développement est assuré par la société partenaire HKTC.

« Notre robot peut faire face à la pénurie de main-d’œuvre constatée dans de nombreuses exploitations maraîchères »

Ses principaux atouts ? « Il peut faire face à la pénurie de main-d’œuvre que l’on constate dans de nombreuses exploitations maraîchères, où le désherbage est trop fastidieux et répétitif », explique Thierry Évelin, responsable marketing chez Carré. « En garantissant un désherbage de précision, il limite la consommation d’intrants chimiques. Enfin, c’est tout simplement un gain de temps : pendant que le robot travaille sur le désherbage dans le champ, l’agriculteur peut s’occuper d’autre chose. « 

Si les nombreux robots horticoles développés en France montrent la voie pour aller vers une agriculture moins pénible et plus écologique, leur développement commercial n’en est encore qu’à ses débuts. Les raisons sont différentes : un prix unitaire conséquent, une prise en main techniquement exigeante, mais aussi les doutes qui subsistent, de la part des agriculteurs, sur les réels avantages quotidiens de ces machines. « Nous en sommes encore aux prémices de la robotique agricole en usine », confirme Thierry Evelin. « Mais il est certain que les robots finiront par envahir les champs. Ce n’est qu’une question de temps. « 

En attendant, la société Carré continue, à travers des démonstrations dans toute la France mais aussi en Suisse et en Belgique, de démontrer les atouts de son robot sur le terrain. Pour améliorer la machine, les retours des agriculteurs sont indispensables. Ses équipes sont déjà tournées vers l’avenir : de nouveaux équipements sont à l’étude pour adapter le robot à des cultures très spécialisées à forte valeur économique, comme la betterave.

Galerie d’images

Archita di Taranto (IVe siècle av. J.-C.) se voit par exemple attribuer ce qui est considéré comme le premier robot de l’histoire de l’humanité, bien avant les premières horloges et automates dont il reste des traces physiques : un pigeon ramier capable de voler, poussé depuis le vapeur.

Quels sont les grands changements que l’intelligence artificielle apporté dans les années à venir ?

L’intelligence artificielle réduira également considérablement les accidents de la route et donc le nombre de personnes blessées ou tuées. Cela nous aidera également à mieux réagir aux catastrophes ou aux situations dangereuses qui mettent en danger les personnes.

Comment l’IA va-t-elle déjà révolutionner le monde d’aujourd’hui ? Dans certains domaines, l’IA sera capable de faire les choses mieux que les humains. Par exemple, scanner un scanner, conduire une voiture ou un camion. Cela a deux conséquences. Premièrement, le développement des capacités humaines, car nous allons améliorer les choses.

Quel serait l’impact de l’intelligence artificielle dans notre quotidien d’ici 10 ans ?

« D’ici 5-10 ans, l’IA pourrait permettre de développer la maintenance prédictive des équipements, d’améliorer le trafic des véhicules et d’optimiser la logistique, notamment en cas de panne », prédit également France Stratégie.

Comment va évoluer l’intelligence artificielle ?

Cela peut sembler un peu forcé, mais les technologies de l’intelligence artificielle bouleversent véritablement les environnements technologiques, économiques et sociaux. Et avec un nouveau taux de croissance attendu de 18,8% pour 2022, l’intelligence artificielle va continuer à évoluer et ces changements vont se multiplier.

Quel est le fonctionnement d’un robot ?

À l’intérieur de chaque machine se trouve un petit ordinateur qui agit comme un cerveau. Toutes les informations que les capteurs ont enregistrées lui sont ensuite transmises. L’ordinateur analyse ces signaux et envoie des ordres au robot pour effectuer l’action correcte.

Quels sont les 3 éléments qui composent un robot ? Tous les robots ont trois types de composants : Système de contrôle : comme une carte contrôleur. Capteurs : ils peuvent lire des informations sur l’environnement ou sur le robot lui-même. Actionneurs : produisent un effet sur l’environnement ou le robot.

Quel est la structure d’un robot ?

Un robot est composé de plusieurs pièces mécaniques, électroniques et/ou électromécaniques, toutes contrôlées, selon le niveau de complexité des tâches qui lui sont confiées, par des automatismes, des logiciels ou encore de l’intelligence artificielle.

Comment fonctionne un robot nettoyeur ?

Le nettoyage s’effectue grâce à une aspiration combinée à des brosses rotatives qui recherchent la poussière en profondeur. Les brosses rotatives latérales transportent la poussière jusqu’aux brosses principales, qui soulèvent la poussière du sol. Un vide envoie ensuite la poudre dans le réservoir.

Quel est le but d’un robot ?

Le but principal d’un robot est d’effectuer des tâches répétitives et/ou précises. Les robots permettent également de réaliser des activités dans des environnements de travail trop dangereux pour l’homme. Les robots peuvent effectuer des tâches automatiques, mais certains ont aussi une certaine intelligence.

Qui est l’inventeur de la robotique ?

Quant au terme robotique, il a été introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround.

Quelle est l’origine de la robotique ? Le terme « robotique » vient de l’anglais « robotique ». Il a été inventé par le romancier Isaac Asimov en 1942. Il désigne l’ensemble des techniques et domaines liés à la production de robots. Un robot est une machine programmée pour effectuer diverses tâches en se déplaçant de manière autonome.

Qui a inventé le mot robotique quand et pourquoi ?

Quant au terme robotique, il a été introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround. Il expose les « trois règles de la robotique » qui deviendront plus tard, dans les ouvrages de science-fiction, les Trois Lois de la Robotique.

Quand a été créé le premier robot ?

En 1912, ce qui est considéré comme le premier robot est apparu. Les ingénieurs américains Hammond et Miessner ont créé Electric dog, une machine électrique à roues dont le mécanisme la faisait se déplacer vers des sources lumineuses.

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