FutureMag.fr : toute l'actualité sur l'innovation et le monde de demain
Habitat

La Miséricorde, voici les principales caractéristiques du futur quartier d’Ajaccio et de ses nouveaux logements

La Miséricorde, voici les principales caractéristiques du futur quartier d'Ajaccio et de ses nouveaux logements

Le sommaire

Toggle

Le conseil municipal d’Ajaccio a approuvé la semaine dernière la création de l’opération d’aménagement. Les enjeux, les objectifs, le périmètre mais aussi le bilan financier prévisionnel ont été validés après la présentation d’une étude menée par l’architecte Jean-Marc Bichat

Le déménagement de l’hôpital Miséricorde à Stiletto devrait se faire avant la fin de l’année, de préférence aux alentours de la Toussaint. Il libérera un domaine de plusieurs hectares (en tout 15 hectares, dont 8 hectares du site hospitalier), qui se situe non loin du cours Napoléon. Début 2017, le directeur général de la commune a annoncé son intention d’acquérir ce site pour le transformer en « espace régional », dans le cadre du projet « cœur de ville ».

Objectif : créer des logements, des services et des espaces publics intégrés au reste de la ville.

La SPL Ametarra, outil régional, est habilitée à intégrer les dossiers d’approvisionnement.

LIRE AUSSI. Ajaccio : en quête d’idées pour le futur écoquartier de la Miséricorde

A cet effet, une étude de faisabilité a été réalisée, forme de réflexion sur l’avenir de Misericordia. « C’est un test de programme, pour voir ce qu’on peut ou pas apporter à ce beau projet qu’est Ajaccio 2030 », a déclaré Sophie Boyer de la Giroday, directrice d’Ametarra.

Cette étude, menée par l’architecte urbaniste Jean-Marc Bichat, a été présentée la semaine dernière au conseil municipal. Le vote de la proposition qui a approuvé la création de projets de développement (l’opposition s’est abstenue en raison du montant qu’ils considèrent trop de maisons) donne une lumière claire à SPL Ametarra pour obtenir la place.

L’achat devrait être signé en novembre, quel que soit le déménagement de l’hôpital, pour un coût de 20 millions d’euros. DPLG Architecture Jean-Marc Bichat (qui enseigne à l’École d’architecture de Paris-Val-de-Seine dirige également de nombreux et projets régionaux) explique les enjeux de ce développement.

Vous avez travaillé un an sur le projet de la Miséricorde. Vous ne connaissiez pas Ajaccio. Quel regard portez-vous sur cette ville ?

Il y a la vieille ville, qui est longue, elle est très belle, elle a des plans de rue, et il y a du développement urbain sur la colline de la ville moderne. Ce développement se produit parfois soudainement, mais la nature unique de la ville est liée. A mon avis, ce qui est difficile à Ajaccio, c’est tout ce qui se fait autour, dans les zones rurales.

Vous avez présenté devant le conseil municipal une étude de capacité du projet d’aménagement de la Miséricorde. Quel était le but de cette présentation ?

Notre mission est de réaliser une étude de site et de présenter un projet de développement économiquement réalisable. En approuvant la création de projets de développement, le conseil local a donné des concessions à la SPL pour lancer des études techniques entrant dans le cadre de la maîtrise d’ouvrage.

Il faut dix ans pour mener à bien un tel projet.

Quel est l’enjeu de ce vaste projet d’urbanisme ?

L’enjeu est de montrer qu’il est possible de construire des logements en ville (maisons libres, logements sociaux, pour personnes âgées, pour étudiants) et ce dans des conditions intéressantes, du point de vue de la ville, du paysage, du social. Cette vision politique contraste avec les récents projets de logement qui ont vu la création, plutôt que l’oppression, de grands blocs de construction.

L’objectif est de réoccuper la ville et d’empêcher les gens de partir et de vivre en banlieue. Le développement de la région, avec sa structure suburbaine et ses grands pôles commerciaux, qui touche aujourd’hui la Corse, a touché le continent il y a plus de dix ans. Cependant, l’étalement urbain a causé de grands dommages au paysage et affaibli les centres urbains. Aujourd’hui, partout, les gens se battent contre cette catastrophe qui a éclaté dans les villes. L’alternative est la rénovation urbaine, c’est-à-dire s’appuyer sur une zone déjà bâtie, déjà étanche, pour l’améliorer en y apportant des équipements et des services publics.

LIRE AUSSI : L’ouverture du nouvel hôpital d’Ajaccio une nouvelle fois retardée

Les générations futures ne construiront plus dans l’arrière-cour. En 2018, le Programme Biodiversité a mis en place une politique de réduction de l’étalement urbain. L’artificialisation nette zéro (ZAN) est l’objectif fixé pour 2050. (Il oblige les régions à réduire de 50 % l’activité artificielle et l’utilisation des zones naturelles, N.D.L.R.). Par exemple, à Nantes, la construction va bientôt cesser sur un terrain qui n’est pas déjà une ville. Nous entrons donc dans un nouveau cycle où la zone urbaine est plus valorisée.

Les espaces boisés seront-ils conservés ?

Le bâtiment de l’hôpital lui-même est très dépouillé. Mais en fait la parcelle est proche d’une grande place (dite Kennedy ou Pietrina, N.D.L.R.) située entre les Jardins de l’Empereur et Laetitia. Ils sont protégés au niveau réglementaire pour empêcher l’urbanisation de ces terrains (cette partie du PLU fait l’objet d’un contentieux administratif dont le Tribunal Administratif de Bastia, N.D.L.R. tranchera en appel).

L’objectif à terme est de pouvoir proposer un grand parc qui sera l’une des principales attractions du centre-ville.

Vous avez dû analyser la faisabilité d’un projet qui comprend plusieurs principes fixés par les élus (lire encadré). Que suggérez-vous de détruire sur le site ?

Nous avons mené une enquête sur les lits à l’hôpital. Certains bâtiments doivent être conservés, comme le bâtiment principal de l’hôpital (pas une extension). Il a un bâtiment typique de cinquante-cinquante. C’est un très beau bâtiment.

On peut imaginer une maison de repos et une partie des logements à cet endroit et peut-être le surélever d’un niveau. Aussi, les installations seront démolies, à l’exception de la crèche, de l’aire de stationnement du silo et des petites cabanes laissées. De plus, le projet comprend la création d’un réservoir de 4 000 mètres de long.

Comment envisagez-vous les constructions ?

L’objectif politique est de créer de 500 à 700 logements, nous proposons de créer des petites unités de 80 à 100 maisons chacune, des petits immeubles, sans occuper beaucoup de terrain donc ça reste dans la tradition des cités de rue de génération, et des petits immeubles qui évitent les effets de couloir .

LIRE AUSSI : Empereur et Sainte-Lucie, ces derniers quartiers d’Ajaccio accessibles

Aux unités, nous voulons combiner des petits blocs de 6 étages, comme c’est le cas sur la route Napoléon. Fondamentalement, des bâtiments plus petits avec des bâtiments plus petits qui coulent plus haut. Et partout regardant la ville. Avec un logement qui fera en moyenne 65m2.

La Miséricorde sera reliée au reste de la ville. L’ascenseur urbain a semble-t-il été écarté. Que suggérez-vous ?

L’idée est d’étendre le centre-ville jusqu’à Misericordia où il y aura des équipements non encore dévoilés (culturels ou sportifs). L’idée de surélever la ville a été quelque peu délaissée en raison de difficultés techniques dans sa réalisation.

De plus, l’ascenseur comprend un changement de vêtements, c’est-à-dire que l’utilisateur est obligé de faire trois changements avant d’entrer dans la Miséricorde. Nous proposons donc de créer un funiculaire. SPL relancera les formations techniques avec Systra, société spécialisée.

« Quand l’âme meurt dans ce petit monde, parce qu’elle brille dans quelque chose de beau et de paisible… » Une douce pensée. « La vie a une fin comme la lumière d’une bougie qui s’éteint, mais dans le cœur la pensée brille pour toujours… » Anonyme. « L’homme qui nous aime ne nous quitte jamais.

Quelle capitale européenne pour Noël ?

Les 10 meilleures destinations de Noël en Europe 2019

Qu’est-ce que Noël représente pour les Français ?

Auparavant considéré comme une fête religieuse, Noël est mieux représenté comme une fête de famille, un moment pour se retrouver avec ses proches.

Pourquoi fête-t-on Noël le 25 décembre ? On sait que le Père Noël offre des cadeaux dans la nuit du 24 au 25 décembre. Car Noël se célèbre le 25, et la fête de la naissance pour les chrétiens. En effet, c’est grâce à eux que Jésus-Christ est né aujourd’hui.

Comment on fête Noël en France ?

En France, on fête le réveillon de Noël le soir du 24 décembre, en famille. Le repas habituel est le suivant : On commence par un apéritif au champagne, une boisson tout aussi intéressante. Après, fruits de mer en entrée, et surtout huîtres et poissons fumés.

Quelle est la tradition de Noël ?

Selon la tradition familiale, le Père Noël vient déposer les cadeaux le jour de l’an ou la nuit et les enfants les retrouvent le matin de Noël sous le sapin. Les croyants se rendent à l’église pour assister à la messe de minuit.

Quel est le rôle d’une tradition ?

Les cultures sont bénéfiques à nos vies, car elles les soutiennent et contribuent à construire notre identité. La culture familiale nous donne un sentiment d’appartenance et donc de sécurité. Nous sommes chargés émotionnellement, ces cultures façonnent nos vies.

Quel est le rôle de la culture dans la société ? Le statut culturel dans la société est un puissant symbole d’identité et d’appartenance à un groupe. Ce mot est bien sûr lié au passé. En France, la tradition joue un rôle important dans les familles.

Quel est la valeur de la tradition ?

Au sens plein, la culture est mémoire et action, en un mot, compréhension mutuelle : la mémoire de ce qui a été, avec la tâche de le transmettre et de l’enrichir.

Pourquoi les traditions existent ?

Dès l’enfance, la culture contribue à promouvoir la paix et la stabilité. Ce faisant, ils créent un environnement de sécurité continue. Ainsi nous les perpétuerons avec nos parents et nos proches qui nous aiment et prennent soin de nous.

Quelles sont les caractéristiques de la tradition ?

La culture décrit une activité ou un savoir hérité du passé, il se répète de génération en génération. La culture est souvent associée aux origines ancestrales et à la stabilité du contenu. Mais ces comportements ne résistent pas à l’examen.

Related posts

A Marseille, les étudiants imaginent l’avenir du quartier Noailles

2 ans ago

Quel Département du Logement pour les cinq prochaines années ?

2 ans ago

La cohabitation entre seniors et étudiants, une solution originale et solidaire pour lutter contre le mal logement dans la Nièvre

2 ans ago
Quitter la version mobile