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La start-up française Interstellar Lab a présenté son premier BioPod dans ses locaux, un biodôme qui permet de faire pousser tous types de plantes dans un environnement contrôlé sur Terre et dans l’espace.

Le premier BioPod présenté par Interstellar Lab pour cultiver tous types de plantes en environnement contrôlé © Maxence Fabrion / Les Numériques

Le premier BioPod présenté par Interstellar Lab pour cultiver tous types de plantes dans un environnement contrôlé.

© Maxence Fabrion / Numérique

C’était l’émotion des grands jours ce mardi 20 septembre à Ivry-sur-Seine. Et pour cause, la start-up française Interstellar Lab a dévoilé son premier BioPod dans ses locaux, un biodôme qui permet la culture de tous types de plantes dans un environnement contrôlé sur Terre et dans l’espace. Avec le concentré de technologies qu’elle intègre, cette serre du futur vise à développer une agriculture durable et régénératrice à l’heure où le secteur agricole est mis au défi par le réchauffement climatique.

Dans cette optique, Interstellar Lab s’appuie sur la culture des plantes en aéroponie, une technique de culture hors sol. Pour reproduire les conditions climatiques optimales pour la culture des plantes, la start-up, qui collabore avec la NASA et le Cnes, vérifie tous les paramètres de l’environnement (température, humidité, air, irrigation, taux de CO2, etc.) à l’aide de capteurs dont ils collectent les données. en temps réel. Ceux-ci alimentent le logiciel de gestion BioPod, qui fonctionne avec des algorithmes d’intelligence artificielle. Le BioPod présenté est le premier d’une série de dix, qui seront installés en 2023. Pour industrialiser le projet, une première usine doit voir le jour dans la même année, avec pour objectif de produire une centaine de BioPods par an à l’horizon. 2024.

Le BioPod est l’outil parfait pour tester les effets du réchauffement climatique.

Avec cette approche, il est donc possible de cultiver tous types de plantes partout sur la planète et de tester différents climats, à l’heure où les canicules et les catastrophes naturelles se multiplient. « Le BioPod est l’outil parfait pour tester les effets du réchauffement climatique, a déclaré Barbara Belvisi, fondatrice et présidente d’Interstellar Lab. A l’intérieur, tout est automatisé. Nous pouvons lancer des programmes qui nous permettent de tester différents types de cultures », ajoute-t-il.

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Le procédé Interstellar Lab, qui permet aussi la culture de plantes menacées, rappelle par certains côtés les fermes urbaines qui se sont répandues dans le monde ces dernières années sous l’impulsion de start-up comme Agricool. Ce n’est pas un hasard si Antoine Pineau, qui a passé plus de quatre ans chez Agricool, est à la tête du pôle agronomie d’Interstellar Lab, mais avec le projet de Barbara Belvisi, l’objectif n’est pas d’amener l’agriculture dans les zones urbaines, mais dans les territoires hostiles du planète, où il est difficile, voire impossible, de faire pousser des plantes, et aussi dans l’espace.

BioPod, premier élément d’un village auto-suffisant et bio-régénératif

Le premier prototype dévoilé mardi 20 septembre est uniquement conçu pour fonctionner sur Terre, mais la société tricolore prévoit de dévoiler une version spatiale du BioPod au Kennedy Space Center de la NASA en Floride plus tard cette année. Voir l’article : Sculptures, humour, musée numérique, théâtre, site culturel Solid’Action NC NC la 1ère – Nouvelle-Calédonie. A terme, Interstellar Lab prévoit d’envoyer ses modules agricoles en orbite basse, ce qui permettra notamment d’étudier l’impact des rayons solaires sur ses serres futuristes, puis de les emmener sur la Lune, au plus tôt en 2027, puis en mars . Dans ce cadre, la start-up française collabore notamment avec la NASA sur la mission Artemis.

Cependant, les ambitions d’Interstellar Lab vont bien au-delà du BioPod. Il ne s’agit que d’un élément d’un projet plus vaste visant à créer des villages bio-régénératifs autonomes sur Terre et sur d’autres planètes, appelé Station expérimentale BIOrégénérative (EBIOS), qui fonctionnerait en boucle fermée. Ainsi, ils seraient en mesure de générer et de recycler l’eau, la nourriture et l’énergie nécessaires pour loger 100 personnes avec une empreinte carbone neutre. Mais il faudra attendre encore quelques années pour aller vers l’infini et au-delà…

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