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Énergie

Energie : « Le Lot-et-Garonne pourrait être un exportateur de gaz vert d’ici 2050 »

Energie : "Le Lot-et-Garonne pourrait être un exportateur de gaz vert d'ici 2050"

Le biométhane est le résultat de la dégradation par les méthaniseurs des déchets agricoles, du fumier, de la boue, des végétaux ou encore des déchets alimentaires. Manque de ressources Le Lot-et-Garonne, où le gaz représente 18 % du mix énergétique. « Le potentiel de production de gaz à effet de serre de la filière est d’environ 2 TWh pour une consommation annuelle de gaz de 1,6 TWh », précise Maïlys Huet, directrice régionale de GRDF, la zone pouvant être du vendeur d’ici 2050. en raison des nombreuses technologies [voir ci-dessous] . »

Gisement agricole

Cette estimation a été calculée sur la base du nombre de produits agricoles, céréaliers et agricoles et d’animaux qui fourniraient 90% des ressources utilisables (biodéchets des ménages et du secteur alimentaire représentatif de l’agriculture). Seulement 10%, pour faire des agriculteurs de grands rois. la branche. », a déclaré le directeur d’une société d’économie mixte (SEM) Avergies, qui soutient le développement du biogaz à travers le programme Co’meth, un outil de sensibilisation et d’accompagnement des agriculteurs technologiques et financiers.

Si « l’autonomie est la vraie affaire », à l’heure actuelle, seuls deux méthaniseurs produisent du biogaz et le mettent directement dans le réseau : le site de Bio Villeneuvois, avec Total Energies Biogaz, et le groupe Astaffort, commandé par les agriculteurs en 2022. Le premier couvre 30 % des besoins du ménage de l’Agglo du Grand Villeneuvois, le second équivaut à 4 % de l’Agglo d’Agen. Six périmètres, recommandés par les agriculteurs et une trentaine d’agriculteurs, sont en cours de développement dont les plus avancés sont Albret e Mézin, Villeréal et Sainte-Colombe-de-Villeneuve.

Limites

Pour les agriculteurs, la méthanisation est une opportunité de maîtriser leurs déchets tout en les valorisant. « C’est aussi pour eux une solution pour réduire leur dépendance aux engrais chimiques et leur achat d’azote (produit par le vieux gaz) qui a explosé avec l’utilisation du digestat. Cet engrais, explique-t-il. Nicolas Gente, est issu d’une méthanisation qui peut être utilisé en agriculture biologique.

« La pratique consistant à recouvrir les champs d’une bâche entre deux cultures et à retourner le matériel pourri permet également d’éviter plus facilement les fuites de terre en prenant soin des racines. En aucun cas ce procédé de biogaz ne doit concurrencer la production agricole, qui se situe toujours au milieu. »

Aucune culture ne sera développée pour alimenter le méthaniseur. Mais la source reste un des points durs de ce pouvoir. Le projet que trois agriculteurs de Meilhan construisent depuis 2020 a porté ses fruits : « Ce n’était pas rentable car nous dépendions tellement des produits fertilisants et leur hauteur n’était pas assez sûre », explique Philippe Miozzo qui, avec deux de ses collègues, était prêt. investir 5 millions d’euros.

La réticence des proches des groupes, la charge financière et le coût de production élevé sont des freins majeurs au développement de ce pouvoir très soutenu. Mais la hausse des prix et la question du pouvoir souverain les ont fait changer d’avis. « Le gaz brut se vend 100 euros le mégawatt contre 200 euros pour le gaz. Donc l’argent que l’Etat investit, ça fait des économies », estime le gérant de Sem Avergies.

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