Solaire, hydraulique, éolien, géothermie, bois, biocarburants… Depuis deux décennies, la part des énergies renouvelables (ENR) dans la consommation finale d’énergie de la France a considérablement augmenté. Alors qu’ils représentaient 9,3 % en 2005 – soit 180 térawattheures (TWh) – ils sont passés à 19,1 % en 2020, soit 322 TWh.

Avec quels avantages climatiques et économiques ? C’est la question examinée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dans un rapport publié ce mercredi en marge de la Conférence européenne sur la transition énergétique à Genève.

Une substitution aux énergies fossiles

Une substitution aux énergies fossiles

Premier apport pris en considération : celui des importations d’énergie primaire fossile que l’utilisation des énergies renouvelables a permis d’éviter. Un impératif d’autant plus pertinent aujourd’hui que l’urgence climatique a été aggravée par la volonté de l’Europe de se débarrasser du pétrole et du gaz russes issus de l’invasion de l’Ukraine le 24 février.

Pour mesurer cet impact positif des énergies renouvelables, David Marchal, directeur général adjoint Compétences et Programmes de l’Ademe, vous invite d’abord à garder à l’esprit qu’elles ne servent pas uniquement à produire de l’électricité, comme je le résume trop souvent dans la discussion française. Ils visent également à produire de la chaleur renouvelable (géothermie, bois énergie par exemple), qui réduit nos consommations de gaz et de fioul, ou à produire des biocarburants, qui remplacent le diesel et l’essence. Ces impacts positifs dépassent les frontières de la France, « puisque le développement des énergies renouvelables en France permet, grâce à nos exportations de biocarburants et d’électricité, de participer à la décarbonation de l’Europe », pointe David Marchal.

Au total, entre 2000 et 2019, la diffusion des énergies renouvelables en France a permis d’éviter la consommation de 1 468 térawattheures d’énergie primaire (Twhep) d’origine fossile en France et en Europe. Soit l’équivalent de 910 millions de barils de pétrole au total, pointe l’Ademe. « C’est un peu plus d’une demi-année complète de consommation d’énergie primaire en France », propose David Marchal comme autre comparaison.

« Une année d’émissions en France évitée »

Cette moindre consommation d’énergie fossile présente également l’avantage d’éviter les émissions de gaz à effet de serre. Là encore, l’Ademe a sorti sa calculette et estime le gain à 426 millions de tonnes équivalent CO2 (eq-CO2) entre 2000 et 2019. « Cela représente environ un an d’émissions en France », compare David Marchal. Avec un aspect négatif le même que celui que reconnaît l’étude : le développement de certaines énergies renouvelables peut lui-même être source d’émissions de carbone. C’est le cas, par exemple, des agrocarburants conventionnels, dits de première génération, qui sont issus de plantes cultivées. Cependant, l’agriculture n’est pas neutre en carbone.

Malgré tout, le bilan climatique des énergies renouvelables reste « largement positif », estime l’Ademe. Livré avec des avantages économiques, compléter l’étude. La diffusion des énergies renouvelables entre 2000 et 2019 a ainsi généré une économie de 22 milliards d’euros sur la facture énergétique française, réduisant les importations d’énergies fossiles. Dans le même temps, sur la même période, il a augmenté nos exportations nettes d’énergie de 18 milliards d’euros, à la fois d’électricité et de biocarburants.

Une dynamique à poursuivre ?

Juste un début ? A travers la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), la France s’est fixé l’objectif d’atteindre en 2028 une part d’énergies renouvelables comprise entre 32 et 35% dans sa consommation finale brute d’énergie. Cela implique de passer de 322 TWh en 2020 à entre 477 et 529 TWh en six ans. Un si grand défi. Mais le respect de ces objectifs permettrait au périmètre français et européen d’éviter 685 TWhep de combustion d’énergie fossile et l’émission de 169 millions de tonnes de CO2eq, souligne l’Ademe. En plus de réduire la facture énergétique française liée aux importations d’énergies fossiles de 6,4 milliards d’euros. Autant de raisons de se lancer, pour l’étude.

Quelles sont les alternatives aux énergies fossiles ?

Les énergies renouvelables, alternative aux énergies fossiles

  • l’énergie de la biomasse, c’est-à-dire toute matière organique, animale ou végétale. …
  • énergie hydraulique;
  • l’énergie éolienne ;
  • énergie solaire ;
  • l’énergie géothermique.

Quelles sont les alternatives au pétrole ? L’alternative la plus facile à mobiliser au pétrole est celle des biocarburants, obtenus par la transformation de la biomasse, c’est-à-dire toute la matière organique qui provient des plantes où l’énergie solaire est stockée, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.

Pourquoi remplacer les énergies fossiles ?

La combustion des énergies fossiles est également extrêmement polluante. Il provoque l’émission d’une quantité importante de gaz à effet de serre (GES). L’utilisation d’énergies fossiles contribue donc de manière significative aux perturbations et au réchauffement climatique.

Pourquoi notre société a des problèmes avec l’utilisation des énergies ?

La façon dont les sociétés développées consomment l’énergie est problématique à plus d’un titre. Les conflits géopolitiques, le réchauffement climatique et l’impact environnemental de l’exploitation des ressources sont des menaces à court, moyen et long terme pour notre société.

Quels sont les inconvénients des sources d’énergie non renouvelables ? Inconvénients des énergies non renouvelables En général, elles nécessitent des transformations spécifiques qui conduisent à des émissions de gaz à effet de serre. L’exploitation des énergies non renouvelables favorise ainsi l’accélération rapide du réchauffement climatique.

Quels sont les problèmes liés à l’utilisation de l’énergie ?

La croissance, les préoccupations environnementales (pollution, réchauffement climatique et réduction des émissions de CO2) et la réduction de la précarité énergétique (2 milliards de personnes sur terre n’ont pas encore accès à une forme d’énergie moderne) sont les principaux enjeux énergétiques de demain.

Quels sont les problèmes cachés par les énergies renouvelables ?

Enfin, le dernier problème des énergies renouvelables est qu’il s’agit d’énergies irrégulières, ou plutôt « intermittentes ». Concrètement, pour qu’un panneau photovoltaïque fonctionne, il faut qu’il y ait du soleil. S’il n’y en a pas, le panneau ne produit pas d’électricité. Idem pour l’éolien.

Quels sont les avantages et les inconvénients des énergies non renouvelables ?

Avantages des énergies non renouvelables Elles sont cumulables. Contrairement aux énergies non renouvelables, dont l’accumulation présente encore de nombreux inconvénients non négligeables, les énergies non renouvelables ont une plus grande possibilité d’accumulation. Ils produisent une grande quantité d’énergie par unité de temps.

Quels sont les inconvénients des énergies renouvelables ? Le principal défaut des énergies renouvelables : la nécessité d’un investissement initial assez conséquent pour des rendements qui peuvent beaucoup varier selon la zone d’installation, la saison ou encore les aléas climatiques.

Quels sont les avantages des énergies non renouvelables sur l’environnement ?

De nombreuses énergies non renouvelables sont plus fiables que la plupart des énergies renouvelables et ne sont pas soumises aux conditions météorologiques. Ils fournissent une alimentation continue, non intermittente et dépendante des conditions météorologiques.

Quels sont les avantages et les inconvénients des énergies renouvelables ?

Même si les énergies renouvelables sont moins polluantes que les énergies fossiles, elles sont encore loin d’être propres. Par exemple, les panneaux solaires produisent 10 fois moins de CO2 que le gaz et 20 fois moins que le charbon ou le pétrole et ses dérivés.