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Énergie

EN DIRECT – Énergie : extension de l’aide « gaz et électricité » aux entreprises agréées

Le dispositif s’applique aux entreprises dont les dépenses de gaz et d’électricité dépassent 3% de leur chiffre d’affaires en 2021. Il est doté de 3 milliards d’euros de crédits mais « peu utilisés », et donc il y a eu une simplification, a souligné le ministère.

Pour les aides les plus importantes, plafonnées respectivement à 25 et 50 millions d’euros, l’assouplissement des critères est toujours en discussion avec la Commission européenne, a précisé Bercy, interrogé par l’AFP.

Ce texte a pour objet de « prolonger jusqu’en décembre 2022 un soutien en faveur des entreprises énergivores particulièrement touchées par les conséquences économiques et financières de la guerre en Ukraine en raison de l’augmentation des coûts d’approvisionnement en gaz naturel ou en électricité ». .

Le gouvernement a approuvé samedi la prolongation jusqu’à fin décembre du fonds de soutien aux entreprises grandes consommatrices de gaz et d’électricité afin de répondre à la hausse des prix de l’énergie, selon un décret publié au Journal officiel.

L’opérateur du réseau de transport d’électricité RTE reversera au moins un milliard d’euros à ses utilisateurs début 2023, un montant sans précédent, en raison de la hausse brutale de ses revenus, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

RTE a proposé, « dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, d’anticiper cette reprise » afin que ses utilisateurs, « notamment les grands sites industriels, bénéficient de cet accompagnement dès le début de l’année 2023 », a expliqué l’administrateur.

L’hôtel de ville de Paris, la tour Saint-Jacques, les quatorze musées municipaux et les mairies d’arrondissement cesseront d’être illuminés à 22 heures. à partir de ce vendredi en raison de la crise énergétique.

Parmi les monuments les plus prestigieux de la capitale, l’Hôtel de Ville était jusqu’à présent illuminé jusqu’à 01h00 du matin. La Tour Eiffel aussi, qui sera désormais éteinte au départ du dernier visiteur à 23h45, comme l’a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo le 13 septembre.

Le groupe EDF a annoncé jeudi avoir révisé l’impact de la réduction de sa production d’électricité à 29 milliards d’euros pour l’exercice 2022 contre 24 milliards d’euros précédemment annoncés en juillet.

Cette nouvelle estimation repose sur la révision à la baisse de la production nucléaire pour 2022, située « dans le bas de la fourchette 280-300 TWh et des prix à terme 2022 à partir du 13 septembre », a indiqué le groupe EDF dans un communiqué.

F. HOLLANDE : UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE RÉACTEURS NUCLÉAIRES EN QUESTION

En 2012, l’ex-président nouvellement élu de l’époque, François Hollande, a décidé de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, ce qui a finalement été fait ensuite en 2018 sous Emmanuel Macron. Il devait être remplacé par l’EPR de Flamanville et les énergies renouvelables.

« En 2011, la catastrophe de Fukushima se produit. Le mot d’ordre dans toute l’Europe est d’arrêter le nucléaire, et dans l’opinion publique il y a une forte volonté de le faire, y compris dans mon propre parti (…) Mais je m’y refuse : je Il a dit qu’il fallait réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité durant les 20 ou 30 prochaines années et augmenter les énergies renouvelables », rembobine l’ancien chef de l’Etat sur LCI.

Avant le développement : « Le vrai problème du nucléaire aujourd’hui – au-delà des problèmes de maintenance et des fissures qui seront réparées dans les mois à venir pour retrouver tout notre potentiel – c’est qu’on ne peut pas se contenter de lancer la génération de cette nouvelle génération de réactifs, qui devrait nous conduire à étendre les usines existantes plus qu’on ne l’imaginait.

« ENVOYEZ CES FACTURES À MOSCOU » : « BONNE RÉPONSE » À F. HOLLANDE

Lors d’un débat sur l’état de l’UE mercredi, l’insoumise Manon Aubry, eurodéputée et coprésidente du groupe de gauche au Parlement européen, a marqué d’un mois les factures d’électricité et de gaz qui avaient explosé ces dernières années. « Envoyez ces factures à Moscou, elles sont la source de nos problèmes », a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« C’est une bonne réponse », a salué l’ancien président François Hollande sur LCI. « Si on paye plus cher notre électricité et notre gaz, il y a certes des cas longs, (…) mais parce que le prix du gaz est très élevé, parce qu’on ne l’achète plus à la Russie, ça le prix du gaz a beaucoup augmenté, et que Poutine ne veut plus nous vendre de gaz », a-t-il poursuivi.

Et d’insister : « Cette formule était tout à fait pertinente. Si vous avez des critiques à formuler, vous devez vous référer à la personne qui cause la pénurie et la cherté du gaz ».

FRANÇOIS HOLLANDE PRENDRE EN CONSIDERATION UNE « POLITIQUE DE REDISTRIBUTION »

Elisabeth Borne a indiqué mercredi que les prix du gaz et de l’électricité augmenteraient « de 15% plutôt que de 100% » en 2023, et annoncé des chèques énergie de 100 à 200 euros pour 12 millions de foyers. Jusqu’à présent, les prix du gaz étaient gelés et les prix de l’électricité plafonnés à 4 %. « Le gel ou le blocage n’était pas envisageable à moyen terme. (…) Le blocage a eu un effet positif mais il a eu un effet d’injustice sociale », a réagi sur LCI l’ancien président François Hollande.

« Selon les revenus, on était tous logés, chauffés, dans le même bateau. Il fallait sortir de cette barrière pour avoir une politique de redistribution », a-t-il ajouté. Estimant donc que ces mesures plus ciblées sont une bonne solution, il a regretté : « 15% c’est beaucoup, sans doute aurait-il été préférable que cela se fasse par étapes dès le départ pour ne pas avoir ce bond ».

« Le chèque pour tout le monde n’est pas la réponse. Le chèque est bien ciblé et à un niveau suffisant, il permet de soutenir les ménages les plus vulnérables. Mais il faut aussi imaginer d’autres formes de redistribution », a poursuivi l’ancien chef de l’exécutif socialiste. état, notant spécifiquement l’isolation du logement.

Selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, le bouclier tarifaire coûtera à l’Etat 16 milliards d’euros en 2023. « Pour être tout à fait précis, il coûtera 11 milliards d’euros pour le gaz et 5 milliards pour le fioul électrique », a-t-il expliqué.

ENERGY TOKENS DE 100 À 200 EUR POUR 12 MILLIONS DE FOYERS

Aussi, une aide supplémentaire sera distribuée pour venir en aide aux plus modestes, sous forme de chèques énergie exceptionnels. Elles seront versées d’ici la fin de l’année aux « 12 millions de foyers les plus modestes » et d’un montant de 100 ou 200 euros selon les revenus. Cette mesure coûtera 1,8 milliard d’euros à l’Etat.

AUGMENTATION DES PRIX DU GAZ ET DE L’ÉLECTRICITÉ LIMITÉE À 15 %

« Aujourd’hui, sans action gouvernementale, les prix du gaz et de l’électricité pour les ménages seraient multipliés par 2,2 en début d’année prochaine », a assuré Elisabeth Borne. « Nous allons prolonger en 2023 le mécanisme du bouclier tarifaire pour les ménages, les collectivités, les logements sociaux, les petits commerces et les petites communes », a-t-il annoncé.

Le chef du gouvernement note que les prix du gaz et de l’électricité augmenteront « de 15% plutôt que de 100% » en 2023. « C’est l’engagement que nous prenons », a-t-il déclaré. Elisabeth Borne précise que la majoration pour les ménages sera de « 25 euros par mois » pour ceux qui se chauffent au gaz, au lieu de 200 euros sans bouclier tarifaire, « 20 euros au lieu de 180 pour ceux qui se chauffent à l’électricité ».

« Notre objectif est d’arrêter l’explosion des prix de l’énergie à l’échelle européenne et de les ramener à des niveaux plus modérés », a expliqué le chef du gouvernement, notant que les prix du gaz pour 2023 sont publiés à des prix cinq fois supérieurs à certains 2021, dix fois pour électricité. « Cela conduit à des prix déraisonnables et nous sommes déterminés à y remédier. Pour les faire baisser, nous allons agir au niveau européen et national », a-t-il ajouté, évoquant notamment « l’établissement d’un prix plafond sur le marché européen du gaz ». « .

Le Premier ministre tient une conférence de presse sur la situation énergétique du pays. Elle commence par rappeler que les mesures prises pour protéger les Français contre l’inflation « coûtent nos dépenses publiques » et qu’il faut désormais « cibler au mieux nos dispositifs ».

Elisabeth Borne se veut encourageante : si tout le monde est prudent, « il n’y aura pas de coupures » cet hiver. Aussi, « seules la sobriété et l’unité européennes permettront d’éviter les coupures et les rationnements ».

LA FRANCE DOIT ÉCONOMISER LE GAZ « MAINTENANT »

La France a bien rempli ses stocks de gaz et doit être « capable d’affronter » un hiver moyen tout en aidant les pays voisins avec du gaz importé, mais elle doit commencer à économiser « maintenant » pour affronter un éventuel hiver très froid, a indiqué mercredi GRTgaz.

« Dans un hiver ordinaire, le système gazier français est en mesure de répondre à la demande, tout en soutenant le système électrique et en contribuant activement à l’unité européenne. Cependant, des situations de tension pourraient se développer durant l’hiver. Afin de prévenir, la sobriété dans le gaz et l’électricité est aujourd’hui indispensable pour limiter les risques de baisses de consommation qui ne concerneraient que les gros consommateurs », précise GRTgaz dans un communiqué.

GAZ VERS L’ALLEMAGNE À PARTIR DE « MI OCTOBRE »

De nouvelles capacités d’exportation de gaz de la France vers l’Allemagne seront disponibles « à la mi-octobre », a annoncé mercredi le directeur général de l’opérateur du réseau gazier français GRTgaz Thierry Oublie lors d’une conférence de presse.

« Sous l’impact de la guerre en Ukraine, les flux de gaz venant historiquement de l’Est se sont inversés. Les processus d’acheminement du gaz depuis l’Allemagne se tarissent progressivement (avec le gaz russe, ndlr) depuis l’été 2022 : GRTgaz travaille à s’adapter. son réseau pour développer une nouvelle capacité d’export de la France vers l’Allemagne qui sera disponible mi-octobre », précise un communiqué de GRTgaz publié dans la foulée.

Lors de son discours annuel aux eurodéputés, Ursula Von der Leyen a exposé les grandes lignes de la politique de l’UE pour faire face à la crise énergétique. Le président de la Commission européenne a également rendu hommage aux Ukrainiens, assurant le maintien des sanctions européennes contre la Russie. Elle se rendra à Kyiv mercredi après-midi pour rencontrer Volodymyr Zelensky.

« Le risque de tension » sur le réseau électrique cet hiver « s’accroît », mais reste « gérable grâce à une forte mobilisation » en faveur des économies d’énergie, a indiqué mercredi le gestionnaire du réseau de transport d’électricité (RTE).

« Le risque de coupures ne peut être totalement exclu, mais pourrait être évité en réduisant la consommation nationale de 1 à 5% dans la majorité des cas, et jusqu’à 15% dans les situations climatiques les plus extrêmes », a détaillé RTE dans un communiqué à la presse. tandis que le gouvernement doit présenter les nouvelles modalités du bouclier tarifaire pour 2023 dans la journée.

L’UE se traduira par des « réserves stratégiques » de lithium et de terres rares, selon Von der Leyen.

« Près de 90 % des terres rares et 60 % du lithium sont transformés en Chine », estime-t-elle. « Avec notre loi sur les matières premières critiques, nous allons :

• Identifier les projets stratégiques à travers la chaîne d’approvisionnement

• Construire des réserves stratégiques pour notre Union », énumère-t-elle.

RÉFORME DU MARCHÉ DE L’ÉLECTRICITÉ

L’UE entreprendra une « réforme complète et détaillée » de son marché de l’électricité, où les prix ont grimpé en flèche en raison des prix du gaz, a déclaré le président de la Commission européenne.

« Au-delà de la crise immédiate, il faut penser à l’avenir. La conception actuelle du marché de l’électricité ne rend plus justice aux consommateurs, ils devraient récolter les bénéfices des énergies renouvelables à bas coût. Il faut donc découpler les prix de l’électricité de la part la plus influence évidente de la compagnie de gaz », a-t-il déclaré devant le Parlement européen.

Le plafonnement des revenus des producteurs d’électricité sur la base des énergies renouvelables et nucléaires rapporterait « plus de 140 milliards d’euros » aux États de l’UE, qui pourraient être redistribués aux ménages et aux entreprises vulnérables, a déclaré Ursula von der Leyen.

Grâce aux prix élevés de l’électricité, dus aux prix du gaz, ces entreprises revendent leur production bien au-delà de leurs coûts de production, un profit que Bruxelles entend récupérer : « En ce moment, ce n’est pas juste de faire des profits extraordinaires grâce à une guerre contre les dos ». des consommateurs », a déclaré Mme von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg.

Ursula Von der Leyen évoque la hausse du prix du pétrole, qui révèle, entre autres, l’urgence de la transformation écologique à opérer face au changement climatique, pour faire de la nature « notre première alliée ».

« Cette transition nécessaire a commencé », assure-t-elle, prenant comme exemples l’éolien en mer du Nord et dans la Batique, le solaire en Italie ou les trains fonctionnant à l’hydrogène vert en Allemagne. « L’hydrogène peut changer les choses en Europe. Nous devons passer d’un marché de niche à un marché mondial », explique Ursula Von Der Leyen.

« Nous allons créer une nouvelle banque européenne de l’hydrogène, pour aider à investir 3 milliards d’euros pour aider à construire le marché de l’hydrogène de demain. C’est notre pacte vert pour l’Europe ».

Invité ce mercredi matin de L’entretien politique sur LCI, le président du Sénat Gérard Larcher est revenu sur la crise énergétique que traversent l’Europe et la France. Alors que le gouvernement a annoncé une « modeste » hausse des prix pour les particuliers en 2023, le sénateur a estimé qu’il n’avait « pas d’autre choix » en raison de « notre situation budgétaire ». « C’est un choix qui engage la responsabilité des Français », a-t-il également déclaré.

Concernant les sanctions économiques imposées à la Russie, Von der Leyen assure que ces sanctions « resteront », et qu’elles auront des conséquences, et qu’elles sont déjà effectives. « Il faut être déterminé et ne pas rechercher l’apaisement ».

Habillée aux couleurs de l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’exprime devant le Parlement européen à Strasbourg, dans le cadre de son discours annuel sur l’état de l’Union. Il doit révéler des mesures fortes pour contrer la hausse des prix de l’énergie et aborder la question de la guerre en Ukraine.

PARIS ÉTEINT SES MONUMENTS À 22H00

Afin d’économiser de l’énergie, la ville de Paris arrêtera l’éclairage de ses monuments municipaux à 22 heures. à partir du 23 septembre, a-t-elle précisé ce matin lors de la présentation de son plan sobriété énergétique. Il concernera la mairie de Paris, la tour Saint-Jacques, les musées municipaux et les mairies d’arrondissement.

Anne Hidalgo, qui rejette la fin des lampadaires pour des raisons de « sécurité », demandera à l’Etat de « faire de même » pour les monuments nationaux, et aux propriétaires de monuments privés de prendre des mesures « pour aller dans le même sens ».

La Norvège, qui a remplacé la Russie en tant que premier fournisseur européen de gaz naturel, est « sceptique » quant à un plafonnement des prix du gaz, a déclaré lundi le Premier ministre Jonas Gahr Støre.

« Nous sommes d’accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l’UE à l’avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table », a déclaré Støre dans un communiqué publié après une conversation téléphonique avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Nous abordons les négociations avec un esprit ouvert mais nous sommes sceptiques quant à un prix maximum pour le gaz. »

La suppression de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), taxe de production que le gouvernement souhaitait supprimer totalement en 2023, va finalement s’étaler sur deux ans, a annoncé le ministre de l’Economie sur LCI.

« Nous supprimerons cette taxe de production en deux tranches, en 2023 et en 2024 », a déclaré Bruno Le Maire, ajoutant « nous le ferons en deux tranches afin d’équilibrer nos finances publiques ».

Interrogé sur la réforme des retraites, le ministre de l’Economie a justifié la nécessité de cette mesure afin de « garantir le niveau de vie de nos enfants et petits-enfants ». Dès lors, « il va falloir travailler plus » pour qu’ils puissent « vivre mieux que nous », a assuré Bruno Le Maire.

« Si nous voulons conserver notre modèle social auquel nous sommes tous connectés, nous devons travailler plus longtemps », a-t-il déclaré.

Revenant sur le déficit public de la France, Bruno Le Maire a assuré qu’il resterait à « un déficit public de 5% en 2023 ». Cela nécessitera toutefois « des mesures fermes », a prévenu le ministre de l’Economie et des Finances avant de se pencher sur les propositions de l’opposition qui ne préconisent « que des dépenses supplémentaires ».

« J’ai le sens des responsabilités, je sais qu’il faut de la fermeté pour réduire les dépenses publiques, et je vais faire preuve de fermeté », a assuré le ministre.

Interrogé sur les risques de récession, Bruno Le Maire a confirmé que l’économie française est « solide » et que « les résultats sont là », estimant que la croissance française serait de 2,5% « alors qu’on nous prévoyait moins de 2% ».

« Peu m’importe qu’on regarde tous les scénarios catastrophes, mais la réalité est que l’économie française résiste en 2022 et l’environnement international est difficile », a-t-il dit avant d’assurer que la France aurait une croissance « positive » en 2023.

« Les fondamentaux de la France sont suffisamment solides pour que nous traversions cette crise », a assuré Bruno Le Maire.

PAS DE BOUCLIER POUR LES ENTREPRISES

Interrogé sur la possibilité pour les entreprises de bénéficier d’un bouclier contre la hausse des prix de l’énergie, comme celui des ménages, le ministre de l’Economie a réitéré son opposition à un tel dispositif. « La différence entre les ménages et les entreprises, c’est que ces dernières peuvent retarder une hausse de leurs prix de vente ».

« L’inflation est un fardeau qu’il faut répartir équitablement, l’État protège, c’est normal, mais certains ménages doivent aussi absorber les augmentations, tout comme les entreprises », a-t-il précisé.

Bruno Le Maire a également confirmé que la réduction de la pompe à essence, qui est en place jusqu’à la fin de l’année, disparaîtrait début 2023.

MAINTIEN DE LA COUVERTURE TARIFAIRE

Invité sur LCI ce lundi matin, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a détaillé la stratégie du gouvernement « pour 2023 face à la hausse des prix ». Alors il a confirmé « le maintien du bouclier qui protège tout le peuple de France » avant d’assurer que sans ce mécanisme, « l’électricité aurait augmenté de 120 euros par mois par foyer et de 180 euros pour le gaz »

Face à cette situation, il a annoncé que le gouvernement « maintiendrait un bouclier pour tous nos compatriotes pour amortir le choc comme nous le faisons depuis plus d’un an ».

Toutefois, Bruno Le Maire a noté que l’année 2023 verrait « un certain nombre de progrès, voire inclusifs ». « Lorsque les prix augmentent de 100, 110 ou 150% en quelques minutes seulement, il serait irresponsable de mesurer ces augmentations uniquement sur le budget de l’Etat. Nos compatriotes doivent absorber une petite partie de cette augmentation. Raisonnable. Ce sera quand même absorbe une petite partie de ces augmentations et donc à partir de janvier au moins, nous aurons une augmentation limitée du gaz et de l’électricité », a noté le ministre str LCI.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, est l’invité d’Adrien Gindre sur LCI ce lundi matin à partir de 8h30.

Les ministres européens de l’énergie se sont déclarés vendredi favorables à une série de mesures d’urgence pour stopper l’augmentation des factures de gaz et d’électricité, évoquant même un plafonnement du prix des importations de gaz en provenance de l’UE.

La Commission européenne devrait présenter une proposition dans quelques jours. « Nous allons mettre en place des mesures inédites la semaine prochaine pour répondre à une situation inédite », a répondu le commissaire à l’Energie Kadri Simson. « Nous allons avoir un hiver très difficile, mais notre union énergétique est forte et elle l’emportera. »

Joe Biden et les dirigeants de plusieurs pays et organisations associés aux Etats-Unis ont évoqué jeudi « la nécessité de se coordonner davantage pour assurer un approvisionnement énergétique durable et accessible pour l’Europe », a noté la Maison Blanche.

Le président américain et ses interlocuteurs ont évoqué lors de cet entretien vidéo « l’instrumentation » de l’approvisionnement énergétique russe, ainsi que « la poursuite du soutien international à l’Ukraine », selon un communiqué de l’exécutif américain.

Jeudi, la nouvelle Première ministre britannique, Liz Truss, a dévoilé un gel de deux ans des prix de l’énergie pour les particuliers, soit 2 500 livres (plus de 2 800 euros) par an pour un logement moyen, face à la hausse du coût de la vie.

La mesure équivaut à une économie d’environ 1 000 livres par an par rapport à l’augmentation des prix prévue le 1er octobre, a déclaré Mme Truss, qui s’exprimait devant le Sénat et qui a également annoncé que les prix de l’énergie seraient gelés pendant six mois pour les entreprises. .

« Le risque d’une récession augmente » dans l’UE, notamment en raison de la hausse des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.

« Nous pourrions bien nous diriger vers l’un des hivers les plus durs depuis des générations », a-t-il averti, dans un discours à Bruxelles. « Un certain nombre de drapeaux rouges clignotent : les prix de l’énergie ont atteint de nouveaux sommets, l’inflation a continué de grimper, le climat économique se détériore. Et la guerre russe continue », a-t-il déclaré.

LE MAINTIEN DU BOUCLIER TARIFAIRE, « UN BON CHOIX » SELON F. BAYROU

Le gouvernement doit prolonger le bouclier tarifaire, qui comprend le blocage des prix du gaz et la limitation des hausses de prix pour 2023, jusqu’en 2023. « Grâce à cette restriction sur les tarifs, notamment sur les prix des carburants, l’inflation sera maintenue en France comme la plus basse de toute l’Europe. », a estimé sur LCI dans l’Entretien politique le président du MoDem François Bayrou.

« C’est très cher, mais cette restriction sur les tarifs était un bon choix du gouvernement et je pense qu’il est juste que nous la maintenions », a déclaré le Haut-commissariat au Plan. Soulignant un budget colossal de 24 milliards d’euros derrière ce dispositif, « l’équilibre des finances publiques doit toujours être une préoccupation, mais il faut considérer l’urgence », a-t-il dit.

S’il a reconnu plus largement que des « efforts » sont nécessaires pour économiser l’énergie, le maire de Pau a assuré que « les recettes fiscales suivront, car tout augmente ». « Je crois que vous pouvez contrôler votre dépense énergétique sans changer vos habitudes, simplement en faisant attention », a-t-il déclaré.

« Cette fermeture a des conséquences directes pour tous les enfants et adultes qui ne pourront pas apprendre à nager »

A PROPOS DE C. GALTIER SUR LE TGV : « C’EST HONTEUX », FUSTIGE F. ROUSSEL

Lundi, en conférence de presse, l’entraîneur du Paris Saint-Germain Christophe Galtier a ironisé sur la proposition du directeur de TGV-Intercités, Alain Krakovitch, qui l’invitait à utiliser le train à la place de l’avion après un voyage en jet privé pour ses joueurs pour rejoindre Nantes depuis Paris.

« C’est honteux, c’est indécent. On ne peut pas demander au peuple français, à toute la nation, de faire des efforts et en même temps avoir une première classe qui continue à se moquer de ses déplacements. Ils vivent sur une autre planète, mais là n’en est qu’un », s’est-il agacé, comparant ces joueurs à des milliardaires empruntant des jets privés.

« Le gouvernement aurait demandé à la SNCF de réduire son offre de train pour réduire sa facture énergétique, nous allons à l’encontre de ce qui doit être fait. Nous devons tout faire pour rendre le train meilleur pour les Français », a ajouté le député communiste, bien que le gouvernement a nié que le nombre de trains va diminuer. Fabien Roussel a plaidé pour « une carte de transport gratuite pour les travailleurs, les retraités, les jeunes, les étudiants, les demandeurs d’emploi, pour accéder aux TER, au métro, aux bus propres dans toute la France, et à deux trajets en TGV ».

SOBIAETH : E. MACRON « VIT SUR UNE AUTRE PLANÈTE », SELON F. ROUSSEL

Après l’appel d’Emmanuel Macron à la « sobriété volontaire » des citoyens pour une meilleure sobriété énergétique, « moi, comme beaucoup d’autres, nous faisons tous des efforts, nous sommes tous prudents, nous n’avons pas commencé aujourd’hui », s’indigne la LCI du parti communiste le député Fabien Roussel.

« Il vit sur une autre planète, mais nous n’en avons qu’une. Quand il dit qu’il faut rejeter la climatisation, où l’a-t-il vue dans les appartements HLM de nos villes, dans les maisons de nos retraités ou de nos résidents ? » additionné « Là où il y a, qu’on fait ces efforts, et très souvent ils sont faits, mais il pense à ces millions de foyers qui vivent dans la précarité énergétique ? Ils n’auront pas ces 19 degrés cet hiver, ils en auront moins. »

« C’est important que chacun fasse un effort individuellement, mais le gouvernement et le président de la République trompent les Français lorsqu’ils laissent entendre que cela permettra de lutter contre le changement climatique », a fustigé le secrétaire national du PCF, ajoutant que le le renouvellement énergétique des bâtiments « coûte un bras ».

F. ROUSSEL DEMANDE TARIF RÉGLEMENTÉ POUR LES COMMUNES

« Je demande à l’Etat que les communes aient accès au tarif réglementé de l’électricité », en tant que particuliers, « un tarif fixe dans le temps, fixe », a lancé sur LCI le secrétaire national du PCF Fabien Roussel.

« L’inflation des prix de l’énergie, les produits alimentaires pour les cantines coûtent 7 milliards de communes. Ils n’en peuvent plus, alors ils ferment des piscines, ou des musées, ou ils augmentent les prix des cantines. Bref, c’est toujours les mêmes qui trinquent : les Français , les enfants, les familles, c’est inadmissible », s’est-il emporté, après avoir annoncé la fermeture d’une trentaine de piscines en France.

E. MACRON N’OFFRE QUE DES « PETITES REMISES », BEAUCOUP DE F. ROUSSEL

Au sujet du bouclier tarifaire prolongé par l’Élysée, « ce que le président de la République et le gouvernement proposent, ce sont des petits rabais, des patchs », a balayé le député communiste Fabien Roussel sur LCI : « ça coûte cher au budget de l’Etat, ça est limité dans le temps et ne nous donne aucune perspective d’avenir », a-t-il déclaré. Le secrétaire national du PCF plaide pour « reprendre le contrôle de la production d’électricité en France, décarbonée, renouvelable et nucléaire ».

A l’Assemblée nationale, il n’a pas indiqué s’il voterait pour ou contre ce bouclier tarifaire. « Je veux voir combien, combien de temps, comment ça va être mis en place. Ensuite, on va faire des propositions. On veut créer un organisme public où on va retrouver les activités françaises d’électricité et de gaz (…) et investir dans le carbone- la production libre, ainsi que la sortie du marché européen de l’énergie », a-t-il déclaré. Avant d’attaquer : « Bruno Le Maire et d’autres sont ceux qui ont vendu EDF et GDF au secteur privé, et fait en sorte que le prix de l’énergie se décide en Bourse sur ce marché européen de l’électricité ».

F. ROUSSEL VEUT « UNE CONTRIBUTION » SUR LES CADRES « IMMEDIATEMENT »

Lors d’une conférence de presse sur l’énergie tenue lundi, Emmanuel Macron a proposé une contribution au niveau européen aux opérateurs énergétiques qui feraient des « bénéfices excessifs ». « On parle d’une taxe sur les gros bénéfices mais s’il préfère parler de contribution, pourquoi pas, c’est peut-être plus juste. J’appelle à une contribution de solidarité pour l’emploi et le climat », a-t-il réagi sur LCI, dans l’Entretien politique. , secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel.

En revanche, « proposer de présenter cette possibilité à la décision de la Commission européenne, c’est un peu se moquer de nous, car quand il verra le jour, notre président aura les cheveux gris », a-t-il raillé. , est convaincu que s’il faut attendre qu’un accord soit trouvé, « cela n’arrivera pas ». « Nous devons mettre cela en œuvre immédiatement, dès le projet de financement mensuel qui sera présenté d’ici un mois » au parlement, a-t-il ajouté.

Les députés communistes défendront « une contribution aux surprofits des entreprises internationales, pas seulement celles de l’énergie, parmi celles qui sont les mieux cotées en bourse, puisque celles du CAC40 ont réalisé en 2021 plus de 170 milliards de bénéfices », a poursuivi le député du Nord. . .

L’ALLEMAGNE PROLONGE DEUX CENTRALES NUCLEAIRES

L’Allemagne, qui prévoyait de fermer définitivement ses trois dernières centrales nucléaires à la fin de l’année, en laissera finalement deux sous la main jusqu’à la mi-avril 2023 pour faire face à d’éventuelles pénuries d’électricité.

Suite à un nouveau stress test du réseau, deux des trois centrales restantes « resteront disponibles jusqu’à mi-avril 2023 si nécessaire », a déclaré lundi à Berlin le ministre de l’Economie Robert Habeck, revenant ainsi que sur le calendrier de fermeture du nucléaire. centrales annoncées par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima en 2011.

Sur la contribution des énergéticiens qui font de gros bénéfices, Emmanuel Macron assure que « la France et l’Allemagne sont dans la même position : nous sommes favorables à une contribution européenne ».

« Nous avons déjà mis plusieurs de nos entreprises en action, en leur demandant de faire des efforts supplémentaires », a-t-il noté, citant Total, qui a baissé le prix du carburant à la pompe.

Répondant aux questions des journalistes, Emmanuel Macron a indiqué que les coupes n’étaient pas inéluctables. « Si on sait se comporter de manière plus sobre, partout, il n’y aura pas de coupures. » « Nous devons tous changer nos habitudes, parfois de mauvaises habitudes. » Mais « si nous n’en sommes pas là, nous nous poserons une question » sur des mesures plus restrictives, a-t-il poursuivi. Le « rationnement », notamment, se mettra en place si le plan sobriété n’est pas assez efficace. Il empêchera également les coupures.

« On ne pourra pas avoir des mécanismes aussi larges pendant des mois et des mois qui financent l’énergie fossile », a expliqué le président à propos des aides de l’Etat aux particuliers. Elle annonce que ce soutien sera plus ciblé, accordé principalement aux « classes moyennes et aux ménages les plus modestes ». « Il faut plutôt utiliser l’argent des contribuables pour aller vers des mesures plus structurelles », comme aider à changer les voitures ou les fenêtres des maisons pour accélérer la transition écologique.

Emmanuel Macron salue les mesures prises par le gouvernement pour protéger le pouvoir d’achat des Français contre la hausse des prix de l’énergie, estimant notamment qu’elles ont permis « d’éviter une hausse de l’ordre de 60 à 70 % du prix de l’électricité ».

Mais il estime que cela doit s’accompagner de « mesures européennes ». « Nous sommes favorables à des pratiques communes d’achat de gaz qui permettraient à l’Europe d’acheter moins cher », explique le chef de l’Etat. « Si la Commission européenne décidait de plafonner le prix du gaz acheté à la Russie, la France soutiendrait une telle mesure », a-t-il ajouté. Aussi, « nous défendons un mécanisme de contribution en termes d’opérateurs énergétiques pour ceux dont les coûts de production sont inférieurs aux prix de vente sur le marché. Les opérateurs du marché font des profits excessifs, la bonne manière est de leur demander une contribution au niveau européen. . « , qui pourrait être restituée aux États membres. « Si une telle approche ne pouvait pas réussir au niveau européen, il faudrait l’envisager au niveau national ».

« L’Allemagne a besoin de notre gaz, et nous avons besoin de l’électricité produite en Europe et surtout en Allemagne », a relevé le chef de l’Etat, notamment parce que les centrales nucléaires françaises ne produisent pas assez d’électricité en ce moment (32 sont fermées, mais devraient rouvrir d’ici la fin de l’année).

Emmanuel Macron a rappelé que l’objectif de la France était d’éviter les coupures de gaz et d’électricité cet hiver, tout en maîtrisant leurs prix. « Nous nous sommes préparés à un scénario d’hiver froid et où il y aurait une coupure complète du gaz en provenance de Russie avec l’objectif de ne pas avoir de coupures de gaz et d’électricité et de maintenir notre activité économique », a-t-il déclaré, notamment par la diversification et la défense. les mesures.

Il rappelle que pour y parvenir, il faudra réduire la consommation d’énergie de 10 %.

Le chef de l’Etat tient une conférence de presse sur l’énergie et l’unité européenne pour y faire face, suite à un entretien en visioconférence avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

« L’objectif est d’assurer l’approvisionnement en gaz et d’accélérer notre transition pour pouvoir nous en passer » au niveau européen, a relevé le président de la République. « Avant la guerre, le gaz représentait 25% de toute l’énergie en Europe, dont 50% provenaient de Russie », a-t-il expliqué. Ce taux est passé à 9 %.

Les pays de l’Opep+ ont décidé lundi de réduire leur production pour soutenir les prix face aux craintes d’une récession, la première depuis plus d’un an et aux coupes drastiques opérées en raison de la pandémie de Covid-19.

Les représentants des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés se sont mis d’accord pour « revenir aux quotas d’août », soit une réduction de 100.000 barils par rapport à septembre, a annoncé l’alliance dans un communiqué à la presse.

Emmanuel Macron s’entretiendra lundi après-midi par visioconférence avec le chancelier allemand Olaf Scholz sur la crise énergétique et l’unité européenne pour y faire face, a indiqué l’Elysée.

Leur échange, prévu à 15 heures, « portera sur la situation énergétique en Europe et sur les mesures déjà prises, au niveau national et européen, pour maintenir la sécurité d’approvisionnement, agir sur les prix de l’électricité et maintenir la pleine unité entre les États membres ». abordera les mesures supplémentaires qui peuvent être prises pour protéger les habitations et les entreprises », a déclaré la présidence française.

L’Allemagne « saura faire face à cet hiver » et sécuriser son approvisionnement énergétique malgré le tarissement des approvisionnements en gaz russe dont son économie est fortement dépendante, a assuré dimanche le chancelier Olaf Scholz.

« La Russie n’est plus un fournisseur fiable d’énergie (…) Le gouvernement fédéral s’était préparé à cette éventualité dès le début de l’année », a déclaré le dirigeant à la presse, soulignant que grâce à la diversification des sources d’approvisionnement et au remplissage des stocks de gaz. , le pays était en mesure de faire face à un long arrêt du gazoduc Nord Stream.

Ce vendredi, la ministre Agnès Panier Runacher a déclaré qu’EDF s’est engagé à redémarrer tous ses réacteurs nucléaires pour cet hiver. Aujourd’hui, 32 des 56 centrales sont entretenues. Est-il possible de le remettre en service dans les mois à venir ?

Outre-Rhin, les aides gouvernementales viennent de se terminer…

ÉTUDIER LES MESURES CONTRAIGNANTES

« Dès la semaine prochaine nous poursuivrons notre travail en partageant les recommandations des différentes filières » et en étudiant les « mesures plus contraignantes » qui pourraient être prises si nécessaire, a indiqué le ministre de la Transition énergétique.

« Si la situation est grave, nous avons activé tous les stimuli pour préparer l’hiver », a-t-il déclaré, ajoutant « grâce à la sobriété et à l’unité européennes, nous pourrons éviter les mesures restrictives ».

« Le succès du plan sobriété va nous permettre d’éviter des mesures contraignantes », a rappelé Agnès Pannier-Runacher. « Il demandera de déménager tout le monde, l’Etat fera sa part. Ce sont des efforts conjoints, proportionnés et raisonnables », comme l’attention portée au chauffage et à l’éclairage.

EDF VA REDÉMARRER LES RÉACTEURS NUCLÉAIRES À L’ARRÊT

Même si « nous avons presque atteint nos objectifs de remplissage de nos stocks », qu’en est-il des réacteurs nucléaires ? « 32 réacteurs ont été arrêtés », a précisé le ministre, mais « EDF s’est engagé à redémarrer tous les réacteurs pour cet hiver ».

La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher note à l’issue du Conseil de défense nationale consacré à l’énergie que tout a été fait par le gouvernement pour « aborder cette période dans les meilleures conditions possibles », notamment en ayant « sécurisé nos stocks de gaz », comblés à 92 % » et décidé « d’un plan de sobriété énergétique qui vise à réduire de 10 % nos consommations énergétiques.

Le Conseil de défense sur la crise énergétique est terminé. Selon nos informations, la ministre Agnès Pannier-Runacher s’exprimera dans l’après-midi.

Après un départ vers 10h. à l’Élysée, ce Conseil réunit les « ministres compétents » sur ce dossier, comme la Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal et les ministres chargés de l’Energie. faisant le pont entre Christophe Béchu et Agnès Pannier-Runacher, ainsi que des experts.

Son objectif est de « considérer la situation de notre approvisionnement en gaz et en électricité pour se préparer à tous les scénarios cet automne et cet hiver », a expliqué la présidence. Elle se penchera également sur « l’unité énergétique européenne ».

La consommation de gaz des particuliers en France a baissé « d’environ 4 à 5% » depuis la guerre en Ukraine, a indiqué vendredi la directrice générale d’Engie, Catherine MacGregor, qui s’est dite « relativement sereine » sur la situation du gaz en France pour l’hiver prochain. .

« Je suis assez encouragé quand je regarde le bilan de mes clients particuliers. Aujourd’hui, la consommation d’énergie a baissé d’environ 4 à 5%. (…) Nous voyons déjà des signaux de demande auxquels les gens commencent à prêter attention, et c’est très encourageant », a déclaré le patron du principal fournisseur français de gaz, ex-GDF Suez, sur la radio RTL.

Alors qu’un Conseil de défense consacré à la crise énergétique et présidé par Emmanuel Macron se tient ce vendredi, Alexis Corbière dément la « super-présidence » du chef de l’Etat.

Sur LCI, Alexis Corbière, le député de LFI dément « l’opération com » de Macron.

Les premiers résultats de la flambée des prix de l’énergie. La société Duralex devra arrêter son four principal pendant 4 mois afin de réduire ses coûts.

Ce vendredi, Emmanuel Macron est réuni en Conseil de défense de l’Elysée sur la crise énergétique. Quelles pourraient être les solutions proposées par l’exécutif ? On fait le point.

Energie : sur quoi travaille le Conseil de Défense ? Source : TF1 Infos

AFFRONTER L’HIVER EN ÉNERGIE

Face à la crise de l’énergie, Bruno Le Maire a expliqué que le gouvernement va avancer sur trois niveaux. Tout d’abord, le nouveau président du groupe EDF devait être annoncé « dans les prochains jours, dans les prochaines semaines » afin qu’il puisse relancer la production d’électricité. Il a ensuite demandé que les centrales nucléaires, dont une partie est à l’arrêt suite à la corrosion de certains réacteurs, rouvrent au plus vite.

Avant fin décembre 2022, il espérait donc que ces réacteurs pourraient redémarrer pour soutenir la consommation énergétique des Français, surtout cet hiver. Enfin, il a souhaité que les six nouveaux réacteurs nucléaires annoncés par Emmanuel Macron soient construits au plus vite.

UNE PÉRIODE DIFFICILE JUSQU’AU PRINTEMPS PROCHAIN

Selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, l’inflation restera à un niveau élevé jusqu’aux premiers mois de 2023, voire au milieu de 2023. « Il ne faut pas mentir aux Français, ce sera difficile. Il n’y aura pas d’obstacle significatif. , avant le début, à la mi-2023″, a-t-il ajouté, tout en assurant que le gouvernement soutiendrait les Français et surtout les plus précaires.

Si ce soutien n’avait pas été mis en place, Bruno Le Maire a assuré que les Français auraient subi une hausse de 100 % de leur facture de gaz ou d’électricité au 1er janvier 2023. « La hausse sera la plus faible possible », a ainsi proposé le ministre. .

« JE TROUVE QUE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE S’OPPOSE »

Suite à la coupure de gaz russe, qui devrait arriver au ministre de l’Economie, l’économie française pourrait être affectée, a-t-il expliqué sur LCI. Si la prévision de croissance ne change pas en 2022, avec une croissance à 2,5 %, « en 2023, ce sera plus difficile », a admis Bruno Le Maire. Mais selon lui, cela ne veut rien dire sur l’état de l’économie française. « C’est conjoncturel, structurellement, l’économie française se porte bien », a déclaré le ministre.

« Si nous parvenons à réduire notre consommation de gaz de 10%, il n’y aura pas de problèmes », a déclaré le Premier ministre.

On fait le point sur l’état des stocks

« Nous ne restons pas les bras croisés, nous agissons », a déclaré le Premier ministre sur France Inter.

Le ministre de l’Economie, dans un entretien aux Echos, a assuré que le « bouclier tarifaire » du gouvernement protège efficacement les Français. Selon Bruno Le Maire, sans elle, la hausse des prix de l’énergie serait de 100 % en 2023. Afin d’amortir le choc, les appareils seront conservés l’année prochaine.

La Première ministre Elisabeth Borne, qui s’exprimait ce mercredi à l’issue du séminaire de rentrée du gouvernement, a mis en garde contre « le risque réel d’une pénurie de gaz ». Une éventualité qui « nous montre que la protection de nos valeurs en soutenant l’Ukrainien les gens ont un prix ».

Emmanuelle Wargon se dit « confiante » sur LCI, sur la « possibilité de passer l’hiver sans gaz russe ». Avant la crise, le gaz russe représentait 17 % de l’approvisionnement français. Aujourd’hui, il représente 9 %, a expliqué le président de la Commission de régulation de l’énergie. En revanche, la question de l’évolution du prix du gaz reste inconnue.

« Nous savons que nous arriverons à remplir 100 % de nos stocks de gaz avant le 1er novembre, date fixée par le gouvernement », assure Emmanuelle Wargon alors que les réserves ont été remplies sur ce repas à 91 %.

Ces stocks représentent « un quart de notre consommation. Nous continuerons à avoir un approvisionnement continu en gaz. Mais le stock est une garantie, qui doit nous permettre de passer un hiver normal.

PÉNURIE DE GAZ ET D’ÉLECTRICITÉ

S’il y a pénurie « cela ne concernera pas les ménages, mais uniquement les industriels, qui pourraient être coupés pendant quelques jours, même si ce n’est pas notre objectif » assure Emmanuelle Wargon. En revanche, pour l’électricité, c’est différent : « nous sommes tous unis, interdépendants », explique-t-il.

Même si la capacité de production de la France se réduit (moins de réacteurs nucléaires, centrales hydroélectriques moins performantes du fait de la sécheresse, faible croissance des énergies renouvelables), « nous serons donc plus dépendants des exportations au jour le jour ». « Là, on misera sur la sobriété des foyers, ou le lissage des consommations »

« Le bouclier actuel est gelé jusqu’au 31 décembre », explique Emmanuelle Wargon. « Dans les travaux de l’automne le gouvernement et le parlement décideront pour 2023 », ajoute-t-il, rappelant que le bouclier actuel est « très protecteur : sans lui, on aurait eu une augmentation de 105% du coût de certains gaz ».

SUSPENSION DES SOUMISSIONS GAZPROM

« Cela ne change pas grand-chose », a déclaré E. Wargon. Le gaz russe, « c’était 17% de nos importations avant la crise, aujourd’hui c’est 9% », rappelle-t-elle, assurant que les autres sources de gaz (Norvège, Algérie, gaz naturel liquéfié). « Nous ne sommes pas inquiets en termes d’approvisionnement en volume, nous sommes plutôt confiants sur la question de passer l’hiver sans gaz russe. C’est plus sur les prix que cela aura un effet ».

Invitée politique du matin de LCI, Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, estime qu’il est trop tôt pour prédire l’évolution des prix.

Le géant russe Gazprom a annoncé mercredi avoir « complètement » suspendu ses approvisionnements en gaz vers l’Europe via le gazoduc Nord Stream en raison de travaux de maintenance qui devraient durer trois jours.

Les travaux « prévus sur une station de compression de gaz ont commencé », a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié sur son compte Telegram.

Le Réseau européen des gestionnaires de réseau de transport de gaz (Entsog) annonce ce mercredi matin que les approvisionnements via le gazoduc Nord Stream ont été suspendus.

Le géant gazier russe avait annoncé plus tôt cet arrêt qui devrait durer trois jours et est lié à des travaux dans une station de compression située en Russie, où le gaz est ensuite exporté vers d’autres pays européens.

Invité sur LCI ce mardi soir, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux s’est inquiété de cette rentrée en 2022. « C’est la rentrée la plus incertaine que nous ayons connue », a-t-il estimé alors que le travail touche de nombreuses entreprises il y a une pénurie alors que la crise de l’énergie est très préoccupante.

Le patron du Medef a appelé à trouver des solutions pour aider les entreprises. « Aujourd’hui, nous payons 1 000 euros le mégawattheure », a-t-il déclaré en parlant d’électricité. Avant de déclarer : « On n’a pas attendu le Premier ministre pour faire des économies, ne serait-ce que parce qu’on en a besoin quand on regarde la facture d’électricité ».

Geoffroy Roux de Bézieux, président du MedefSource : TF1 Info

E. GENI ATTEND UNE « AUGMENTATION DES PRIX » DE L’ÉNERGIE AVANT 2023

« Nous n’allons pas geler les prix pour toujours. Il y aura certainement une hausse des prix du gaz et de l’électricité début 2023 en début d’année », reconnaît la Première ministre Élisabeth Borne, invitée du Quotidien sur TMC, mardi 30 août. Elle assure que tout sera fait pour limiter les hausses des prix de l’énergie afin qu’elles soient « durables » pour le parc de logements en France. « Nous n’allons pas exposer les Français à une explosion des prix de l’électricité », a-t-il déclaré.

« NOUS NE COUPERONS PAS LE GAZ DANS LES MAISONS », A-T-IL ASSURÉ. TÊTE À TRAVERS

« Chacun peut réduire sa consommation. En hiver, on a tendance à monter le chauffage. (…) Je pense que les Français sont responsables. C’est important de se dire tout ce qu’on peut faire, ça nous évitera d’avoir des coupures », explique la Première ministre Élisabeth Borne, invitée de Quotidien sur TMC, mardi 30 août. « On ne va pas couper le gaz dans les foyers en France, mais il pourrait y avoir des coupures dans les commerces, gros consommateurs. Cela aurait des répercussions. »

Invitée du Quotidien, la Première ministre Elisabeth Borne est revenue cet hiver sur les préoccupations énergétiques des Français. Elle a donc affirmé qu’elle savait que « les Français ne sont pas tous dans la même situation ». « J’ai en tête que les Français qui sont en précarité énergétique ne sont pas inquiétés » par les appels aux économies d’énergie lancés par le gouvernement, a détaillé le chef du gouvernement.

Pour les autres foyers, Elisabeth Borne estime que « chacun peut participer » en « laissant son chauffage à 19 degrés ». « C’est très important de réduire la chaleur et je pense que les Français sont globalement responsables », a expliqué le Premier ministre.

Le maire de Montataire, dans l’Oise, menace de ne pas payer sa prochaine facture d’électricité. Il demande des réponses à l’Etat et invite d’autres collectivités à se joindre à lui dans ce combat. Une décision dure qui inquiète les riverains.

Face à la hausse des prix de l’énergie et en prévision de l’hiver qui approche, les maires sont inquiets et réfléchissent à des solutions pour réduire leurs factures. Baisse de la chaleur dans les écoles, fermeture des piscines et des patinoires : quelles solutions envisagent-ils ? TF1info a interrogé deux conseillers municipaux.

Bruno Le Maire a, mardi, renouvelé l’appel du gouvernement à la sobriété. Selon le ministre de l’Economie, les Français doivent se préparer à réduire leur consommation d’énergie dans les mois à venir. Parallèlement, l’exécutif prépare l’avenir en négociant avec d’autres pays européens pour découpler le prix de l’électricité du gaz.

Le chantage gazier russe a remis dans le débat l’importance du nucléaire en France. Or, selon certains, le gouvernement actuel aurait « détruit notre indépendance énergétique ». A l’étude, la promesse d’Emmanuel Macron de fermer 14 réacteurs nucléaires.

Le chantage gazier russe a remis dans le débat l’importance du nucléaire en France. Or, selon certains, le gouvernement actuel aurait « détruit notre indépendance énergétique ». A l’étude, la promesse d’Emmanuel Macron de fermer 14 réacteurs nucléaires.

PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ

« Il y a urgence absolue à découpler le prix de l’électricité du prix du gaz », a déclaré mardi Bruno Le Maire. « On ne peut pas demander aux Français de financer 6 réacteurs nucléaires, pour avoir de l’énergie décarbonée mais le prix n’est pas le coût de production en France mais le prix du gaz », a-t-il dit.

« Je voudrais avant même que la réforme ne soit mise en place – une réforme législative de cette ampleur prendra plusieurs mois, voire plusieurs années – que nous puissions nous mettre d’accord entre pays européens pour mettre en place ce découplage », a appelé le ministre de l’Economie. Il estime qu’une telle mesure peut s’inscrire « en dehors de la réforme structurelle du marché européen de l’énergie ». « J’aimerais que le découplage entre le prix du gaz et le prix de l’électricité décarbonée soit bien plus rapide que ça », insiste-t-il. Après cela, « on peut parfaitement imaginer un prix de l’électricité qui soit basé sur le coût moyen de production du pays », conclut le ministre.

En pleine crise du gaz, Bruno Le Maire a renouvelé ses appels à la sobriété. « Nous devons tous comprendre qu’il sera nécessaire de réduire notre consommation d’énergie à la maison, dans les transports, dans les entreprises, dans les administrations et dans les commerces », a déclaré le ministre de l’Economie. « Partout où nous le pouvons, nous devons réduire la consommation d’énergie », insiste-t-il.

« Et puis il faut préparer le scénario où on aurait un hiver particulièrement dur, moins de gaz disponible. On va organiser le rationnement énergétique avec les entreprises » si une telle situation devait se produire, a-t-il dit, depuis d’autres endroits, Bien sur. « Mais cela doit être la dernière option », ajoute-t-il, « car il ne faut pas ajouter une crise économique à une crise énergétique ».

Concernant la question du gaz russe en tant que tel, le ministre insiste sur la nécessité de « trouver d’autres sources d’approvisionnement ».

Le gouvernement a débloqué un fonds de 30 millions d’euros pour inciter les fournisseurs à proposer des offres avec des prix différenciés selon les périodes d’utilisation. Les accords ne sont pas toujours avantageux en ce moment.

« CRIME FLAMBANT DE MANQUE DE PRÉVISION »

Alors que le gouvernement organise un Conseil de défense sur l’énergie, Julien Bayou nie « un crime flagrant d’imprévoyance ». Rappelant que les écologistes alertent depuis des décennies sur la question énergétique, sur le développement des énergies renouvelables et sur le renouvellement thermique, le dirigeant d’EELV regrette le « fossé béant entre les paroles et les actes » de l’exécutif.

L’énergéticien français Engie a annoncé mardi que le géant russe Gazprom lui avait notifié des réductions supplémentaires et directes de ses livraisons de gaz « en raison d’un désaccord entre les parties sur l’application des contrats ».

Les approvisionnements en gaz russe d’Engie avaient déjà fortement chuté depuis le début du conflit en Ukraine, tombant récemment à seulement 1,5 TWh par mois, a indiqué Engie dans un communiqué, qui avait évoqué fin juillet la part du gaz russe dans ses approvisionnements. , environ 4 %. Le groupe rappelle qu’il a déjà mis en place des mesures pour pouvoir approvisionner ses clients même en cas d’interruption du flux de Gazprom.

CONSEIL DE PROTECTION DE L’ÉNERGIE CE VENDREDI

Emmanuel Macron présidera vendredi matin un Conseil de défense consacré à la crise énergétique, a confirmé ce lundi soir une source gouvernementale à LCI.

Ce Conseil de défense est publié alors qu’Elisabeth Borne appelle lundi les entreprises à élaborer un plan de sobriété, dont le but est d’éviter un éventuel rationnement énergétique pendant l’hiver.

Compte tenu de la crise énergétique, les dispositifs d’aide aux plus vulnérables n’existent pas en Belgique. Résultat, les factures des particuliers explosent.

L’UE a annoncé préparer une « intervention urgente » et une « réforme structurelle » du marché européen de l’électricité, dont le fonctionnement est de plus en plus critiqué face à la flambée folle des prix.

Une telle réforme, longtemps réclamée par la France mais qui a divisé les Vingt-Sept, sera au menu d’une réunion des ministres européens de l’énergie le 9 septembre à Bruxelles.

« Les prix élevés de l’électricité montrent bien les limites du fonctionnement actuel du marché. Cela a été prévu dans un tout autre contexte », a admis Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors d’une conférence à Bled (Slovénie).

« C’est pourquoi nous travaillons actuellement sur une intervention urgente et une réforme structurelle du marché », a-t-il déclaré, sans plus de détails.

LA TRANSFORMATION ÉCOLOGIQUE COMME GAGE ​​DE COMPÉTITION

« La transformation écologique sera la condition sine qua non de la compétitivité des entreprises », a assuré Elisabeth Borne. « Ceux qui ne se transforment pas verront leur part de marché, leur attractivité et leur capacité à recruter des talents diminuer. »

Elle explique également que, durant l’automne, nous entamerons une réflexion sur la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles « dans le but d’atteindre, d’ici la fin de l’année, la première vision complète de notre planification écologique ».

BORNE ACCEPTE DE DISTRIBUER THREAT

« La sobriété concerne vos entreprises », lance Elisabeth Borne devant le Medef. « Chaque entreprise doit bouger et agir », « j’appelle chacun à mettre en place son propre plan sobriété en septembre ». « Si nous agissons ensemble, nous pouvons surmonter ce risque de pénurie », a-t-il déclaré. Sinon, « il faudrait imposer des réductions de consommation. Si on en venait au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées, et il faut malheureusement s’y préparer. »

Elisabeth Borne a réclamé un point « début octobre » quand « on aura un premier bilan des plans sobriété menés ». Elle présentera ensuite « les différents scénarios et on aura une vision plus claire des risques du rationnement ».

Elisabeth Borne explique que même si la France est moins exposée que d’autres pays européens à la baisse des exportations de gaz de la Russie, notamment en raison de sa faible dépendance au gaz dans son mix énergétique, elle admet « nous aurons moins de gaz » cet hiver.

Aussi, il faudra « cesser toute consommation d’énergie non essentielle », prévient-elle. Il propose un accord à tous les acteurs de la société : « Je préfère les économies choisies plutôt que les coupes subies ». « L’Etat doit être le premier à montrer l’exemple, des mesures de sobriété ont été prises depuis cet été », a-t-il ajouté.

« Un nouveau défi nous attend, une nouvelle crise. Si la Russie coupait complètement ses exportations de gaz vers l’Europe, les conséquences seraient énormes », a déclaré le Premier ministre devant le Medef. « Les prochains mois et années seront difficiles, mais si nous agissons, nous pourrons surmonter le risque de pénurie de gaz cet hiver, atténuer le changement climatique, nous adapter aux effets déjà irréversibles et faire de la transition écologique une opportunité d’innovation, de croissance, d’emploi. . », a-t-il ajouté, appelant à « des solutions radicales et innovantes ».

Bienvenue sur ce direct. Alors que la France, comme toute l’Europe, traverse une crise énergétique historique – électrique, gaz ou encore carburant -, nous vous invitons à suivre les dernières informations à ce sujet dans cette émission en direct.

Ce lundi 29 août, la Première ministre Elisabeth Borne est attendue aux Rencontres des entrepreneurs français organisées par le Medef. Il devra détailler les mesures qui seront prises pour inciter les entreprises à réduire leur consommation.

Qui peut beneficier des 100 € ?

Les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) percevront en effet la prime d’inflation d’un montant de 100 euros dont le versement est prévu le 15 septembre 2022. Sur le même sujet : Ça innove dans le bloc : 5 outils pour les chirurgiens de demain. Les allocataires du RSA percevront également la majoration de leur allocation de 4 % lié à la mise en œuvre de la loi sur le pouvoir d’achat.

Qui reçoit les 100 € de la CAF ? Les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ont perçu la prime d’inflation d’un montant de 100 euros. Le versement était prévu pour le 15 septembre 2022. Les allocataires du RSA bénéficieront également de la majoration de 4 % de leur allocation liée à la mise en œuvre de la loi pouvoir d’achat.

Quand sera versé la prime Macron 2022 ?

Quand sera versée la prime Macron 2022 ? La prime de Macron est versée dans un délai prévu par la loi. Dans ce cas, entre le 1er août 2022 et le 31 décembre 2022. Voir l’article : Carte de l’innovation – Europe. Que vous soyez fonctionnaire, salarié ou industriel, vous avez la possibilité d’en bénéficier.

Qui touche la prime inflation 2022 ?

Pour faire face à la hausse des prix de l’énergie et des carburants, les ouvriers, les indépendants, les retraités, les bénéficiaires du RSA ou de l’allocation aux adultes handicapés qui gagnent moins de 2 000 € nets par mois recevront une indemnité d’inflation d’un montant de 100 € .

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Quand la prime énergie pour les retraités ?

Pour compenser l’augmentation générale des prix, il y aura une "allocation d’inflation" une défiscalisation de 100 euros sera versée à 38 millions de Français entre décembre 2021 et février 2022. Cette prime touche les retraités.

Quand sera versée la prime de 100 euros pour les retraités ? [Mise à jour vendredi 30 septembre 2022 à 09h19] Le versement de l’aide extraordinaire de solidarité se poursuit. Vous êtes une personne âgée et recevez l’âge minimum antérieur (ASPA) ? Dans ce cas, l’Assurance Retraite se chargera du paiement, à partir de la mi-octobre.

Comment réclamer la prime de 100 € pour les retraités ?

Si vous n’avez pas encore perçu l’allocation d’inflation de 100 €, nous vous invitons à vérifier que vous appartenez à une catégorie éligible à cette aide financière (situation octobre 2021) : Salariés, y compris apprentis et bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation.

Qui va verser les 100 euros aux retraités ?

La prime exceptionnelle initiale vous sera versée par virement automatique, son montant est fixé à 100 euros plus 50 euros par enfant à charge supplémentaire. Pensez donc à surveiller votre compte bancaire dans une quinzaine de jours, le virement sera effectué par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV).

Quand Va-t-on recevoir les 100 euros ?

La prime exceptionnelle de rentrée scolaire ou prime d’inflation a été versée ce jeudi 15 septembre aux 10,8 millions de ménages modestes bénéficiaires. Un virement de 100 euros doit donc figurer sur votre relevé. Veuillez noter que 50 euros par enfant à charge supplémentaire sont alloués.

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Zéro déchets en 2020 ! C’est le pari ambitieux de la ville…

Comment savoir si j’ai le droit au chèque énergie ?

En 2022, pour bénéficier du chèque énergie, le revenu fiscal annuel du ménage ne doit pas dépasser 10 800 € par Unité de Consommation (UC), soit 100 € de plus qu’en 2020, sachant que : 1 personne du foyer constitue UC ; La 2ème personne représente 0,5 UC ; Chaque personne supplémentaire équivaut à 0,3 UC.

Comment savoir si vous avez droit au chèque énergie 2022 ? Il est ouvert aux ménages dont le RFR par unité de consommation (une personne équivaut à 1 unité, la seconde 0,5 et chaque personne supplémentaire 0,3) est inférieur à 10 800 €. Vous pouvez vérifier si vous êtes éligible au chèque énergie grâce au simulateur proposé par le ministère de la Transition écologique.

Comment savoir si j’ai le droit au chèque énergie 2021 ?

Pour déterminer vos droits au chèque énergie 2022, vos ressources 2020 sont prises en compte (soit RFR 2021).

Comment je peux savoir si j’ai le droit au chèque énergie ?

En 2022, pour bénéficier du chèque énergie, le revenu fiscal annuel du ménage ne devra pas dépasser 10 800 € par Unité de Consommation (UC), soit 100 ¬ de plus qu’en 2020, sachant que : 1 personne dans le foyer est synonyme de CU ; La 2ème personne représente 0,5 UC ; Chaque personne supplémentaire équivaut à 0,3 UC.

Quel est le plafond pour avoir droit au chèque énergie ?

En 2019 comme en 2020, les ménages d’une personne jusqu’à 10 700 € et les couples jusqu’à 16 050 € sont éligibles au chèque énergie. Le plafond est relevé de 3 210 € pour chaque personne supplémentaire dans le foyer.

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