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Il y a 6 heures, Mis à jour il y a 5 heures

L’ancien ministre du Logement a été confirmé à peine par le DPR comme président de l’Autorité indépendante.

Emmanuelle Wargon a été confirmée de justesse à la tête de la commission de régulation de l’énergie (CRE) ce mercredi à la mi-journée par la commission des affaires économiques du Sénat et de l’Assemblée. Il avait été proposé pour le poste par le président Emmanuel Macron en juillet. Il succède ainsi à Jean-François Carenco, nommé délégué ministériel chargé de l’Outre-mer dans le gouvernement du Borne.

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La CRE est une autorité indépendante chargée du bon fonctionnement du marché de l’électricité et du gaz. Rôle stratégique à l’heure où les prix de l’énergie flambent depuis près d’un an et où EDF est en voie de (re)nationalisation.

Il a juste fallu un peu de temps pour révoquer cette désignation. En effet, quelques heures avant le vote, quelques élus de la majorité l’avaient déjà vu battu. Une majorité de députés ont voté contre, avec 48 votes contre et 43 seulement pour. Mais l’opposition doit rassembler les trois cinquièmes pour défier le candidat lysée.

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Nucléaire et énergies renouvelables

Nucléaire et énergies renouvelables

L’ex-ministre du Logement Emmanuelle Wargon aura fort à faire en tant que présidente de la CRE, hormis surveiller les marchés de l’énergie en ces temps agités. La France doit réformer avant 2025 la commercialisation de la production d’électricité nucléaire, essentielle pour maintenir des prix bas pour les consommateurs et les entreprises et pour la rentabilité future d’EDF. Il devrait également participer à la régulation d’un futur parc de six EPR 2 qui sera construit dans les prochaines décennies.

Plus généralement, il a identifié trois enjeux lors des auditions de mercredi matin : « la sécurité d’approvisionnement et la souveraineté énergétique », « la protection des consommateurs et la compétitivité de nos entreprises » et « l’accélération de la transition écologique ». « Pour atteindre tous ces objectifs, il faut travailler sur la sérénité et l’efficacité, le développement des énergies renouvelables et le soutien au nucléaire », a-t-il défendu.