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Santé

Crack à Paris : « Le droit à la santé est le même pour tous et en premier lieu pour les plus en difficultés sociales et de santé »

Crack à Paris : "Le droit à la santé est le même pour tous et en premier lieu pour les plus en difficultés sociales et de santé"

Tribune

président de la Fédération française des toxicomanies, psychiatre, toxicomane

Deux médecins, Bernard Basset et Amine Benyamina, spécialistes des addictions, dénoncent dans la tribune « Monde » la mise en cause du centre de soins en toxicomanie de Chardon-Lagache dans le 16e arrondissement de Paris.

Publié aujourd’hui à 14h50, mis à jour à 15h41 Temps de lecture 2 min.

Alors que les élections législatives se sont tenues dans un climat tendu, les crackers risquent de sacrifier sur l’autel de petits calculs électoraux. En effet, ces derniers mois, plusieurs centaines d’usagers de drogue, principalement du crack, ont été pourchassés dans des conditions indignes d’un pays développé, dans des conditions déplorables d’hygiène, de sécurité et de « logement », et poussés dans un no man’s land entouré d’un mur, qui est le symbole de toute politique à leur égard : l’isolement.

Il faut bien rappeler que ces personnes ont avant tout besoin de soins et d’accompagnement social, quel que soit leur degré de difficulté. La France s’enorgueillit d’un système de santé basé sur la solidarité et le soutien aux plus démunis. Cette solidarité, qui fonde notre système de santé, est d’autant plus nécessaire que les situations sont plus difficiles.

Force est de rappeler ces évidences à l’heure où l’intolérance s’exprime publiquement pour interpeller le centre de désintoxication de Chardon-Lagache dans le 16e arrondissement de Paris. Ce projet a été élaboré par deux associations expérimentées avec le soutien du CHU, en concertation avec la Ville de Paris et l’agence régionale de santé.

Un déni de soins opposé par la classe politique

Les opposants se disputent depuis des mois, voire des années, toute solution qui met ces personnes à l’aise. Cependant, des réactions efficaces sont connues. Ils sont largement utilisés dans les pays voisins qui ont une approche pragmatique et immorale de l’addiction (Suisse, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, etc.). Ces solutions sont évaluées positivement par des institutions scientifiques (Inserm en France).

Au lieu de répondre avec clarté et pédagogie aux inquiétudes des riverains, plusieurs politiques tentent de jeter de l’huile sur le feu. L’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, qui a légalement créé la Halte Soins Addictions (HSA), les a torpillées aujourd’hui par pure démagogie électorale des circonstances.

A mi-parcours de la période électorale, la ministre de la Santé et de la Prévention Brigitte Bourguignon [qui a perdu aux élections législatives et va quitter le ministère de la Santé] subit la pression des candidats pour qu’elle démissionne de la création de ce Centre de soins. . Face au déni de soins, auquel s’oppose une grande partie de la classe politique, il faut aujourd’hui se battre pour affirmer concrètement que le droit à la santé est le même pour tous, et avant tout pour ceux qui se trouvent dans les plus grandes situations sociales et difficultés sanitaires.

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Le développement de la dépendance chez une personne peut être attribué à un ensemble de facteurs. Facteurs génétiques : certaines personnes peuvent être génétiquement plus sensibles aux propriétés addictives des drogues.

Comment aider une personne souffrant d’une addiction ?

Comment réagir ?

Comment pouvez-vous aider quelqu’un dans le besoin? Parlez avec compassion; écoutez sans juger Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. La compassion signifie essayer de comprendre comment votre proche se sent. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger en aucune façon.

Comment soigner une addiction comportementale ?

La thérapie interpersonnelle (IPT) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sont privilégiées dans les addictions. Un suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. L’évaluation par un médecin de soins primaires est requise en raison du risque de complications physiques liées à la dépendance.

Où sont les toxicomanes à Paris ?

Désormais, la rue Forceval et son tunnel sous le périphérique sont condamnés. D’un côté, Pantin, ses rues animées avec ses nombreux cafés, son marché couvert et ses arrivées et départs incessants. A travers Paris et la porte de la Villette, où les consommateurs de crack de la capitale affluent désormais.

Où est la colline fissurée ? Visite surprise ce vendredi 25 mars sur la « colline fissurée » entre le 19e arrondissement de Paris et Pantin (Seine-Saint-Denis). A cet endroit, aux portes de La Villette, se trouve un camp pour accros au crack, d’où son surnom.

Où sont les crackers ?

Après le « crack hill », un terrain vague près de la porte de La Chapelle, évacué en 2019, les « crackers » se sont retrouvés près de la place Stalingrad.

Où est le crack à Paris ?

Haut Quartier. C’est une plaque symbolique qui a été inaugurée ce samedi par les habitants du Nord-Est parisien, mais aussi des communes voisines de Pantin et d’Aubervilliers (93), situées de l’autre côté du périphérique, en bordure de la place de la Villette (19 .).

Pourquoi les toxicomanes perdent leurs dents ?

La zone autour de la bouche reflète en partie notre santé. La détérioration de ce dernier est une conséquence d’une modification de l’état local de la cavité buccale, qui est directement influencée par le contact avec des produits toxiques, mais aussi d’une détérioration générale de l’état physique et mental.

Quels sont les signes de consommation de drogue ? Signes et symptômes physiques Un changement soudain de l’appétit qui entraîne un gain ou une perte de poids. Mauvaise hygiène. Troubles du sommeil importants, soit trop ou pas assez de sommeil, ou cycles veille-sommeil inhabituels.

Pourquoi les dents tombent elles ?

– La gingivite et la parodontite sont les principales causes de perte de dents chez l’adulte. En effet, une gingivite non traitée peut évoluer vers une parodontite. Cette dernière, provoquant la dégradation des tissus de soutien de nos dents, peut entraîner leur perte irréversible.

Est-ce que la drogue abîmé les dents ?

Outre le risque de carie dentaire, la consommation de certaines substances, comme l’héroïne, la cocaïne ou les amphétamines, peut faire râper les dents (= bruxisme), ce qui entraîne à terme une usure des surfaces de mastication (= mastication possible) ou des fractures de dents déjà cassées.

Comment s’appelle la maladie des alcooliques ?

La dépendance à l’alcool (ou alcoolisme) est une dépendance à l’alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et affective. En France, on estime qu’environ 1,5 million de personnes sont dépendantes de l’alcool et 2,5 millions de personnes en consomment à risque.

Où placer une personne atteinte du syndrome de Korsakoff ? Prise en charge médicale et sociale adaptée, il n’existe pas d’établissement dédié à l’accueil des personnes atteintes du syndrome de Korsakoff. Ils peuvent être hébergés par défaut dans des établissements pour personnes âgées, pour personnes handicapées, voire dans des familles d’accueil. V. Rosset, assistante sociale.

C’est quoi le syndrome de Korsakoff ?

Le syndrome de Wernicke-Korsakoff (« SWK ») est une maladie neurodégénérative causée par une carence sévère en thiamine (vitamine B1). Certaines zones du cerveau peuvent être endommagées en raison de cette déficience, entraînant de grandes difficultés de mémoire, de mouvement, de vision et de coordination.

Comment évolue le syndrome de Korsakoff ?

en savoir plus entraîne des pertes d’équilibre, de la somnolence, une tendance à trébucher et des difficultés à bouger les globes oculaires, ainsi que de la confusion. Syndrome de Korsakoff. en savoir plus peut initialement entraîner une grave perte de mémoire des événements récents.

Quel organe attaque l’alcool ?

L’alcool affecte le cerveau et le système nerveux, en particulier les nerfs des jambes. C’est un produit neurotoxique qui affecte, entre autres, la mémoire, l’équilibre et la capacité prédictive des individus.

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