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C’est un robot unique au monde que le logisticien ID Logistics a présenté le 18 mai dernier, dans l’entrepôt de son client Panzani à Berre-L’Etang, dans les Bouches-du-Rhône. Long de 3,20 mètres et haut de 11,50 mètres une fois le mât déployé, ASTRID (Inventaire Autonome d’ID Logistics) ne passe pas inaperçu.

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Synchroniser les données réelles avec celles du WMS

Sa fonction : réaliser des inventaires des marchandises stockées en toute autonomie et vérifier leur conformité avec les données de l’outil informatique de gestion des stocks (Warehouse Management System ou WMS). « Cette tâche est normalement effectuée deux fois par an par les gestionnaires de stocks (GDS), explique Eric Hémar, PDG d’ID Logistics. C’est une tâche longue et fastidieuse. Vous devez indiquer chaque palette dans les milliers de mètres carrés de l’entrepôt et vérifier qu’elle se trouve à l’endroit indiqué dans le WMS ».

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L’inventaire est cependant une opération essentielle pour garantir la disponibilité des produits et pour corriger les erreurs dans le stockage des marchandises.

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En 2018, le logisticien a imaginé, dans le cadre de sa stratégie d’innovation, un moyen d’automatiser ce processus. Elle choisit de s’appuyer sur deux technologies qui montent en puissance : l’AMR (Autonomous Mobile Robot) et le traitement d’image via l’intelligence artificielle (IA).

Une navigation autonome dans l’entrepôt

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Fruit de cette réflexion, Astrid se compose d’une plateforme robotique mobile équipée de caméras haute définition. Ceux-ci sont montés sur un mât déployable, d’une dizaine de mètres de long, afin d’atteindre les palettes de produits placées à haute altitude. Les images sont traitées à l’aide d’algorithmes capables d’identifier certaines informations clés pour les comparer aux données enregistrées dans le WMS.

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Une cohabitation avec les opérateurs

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Robot Astrid avec son mât déployé pour l’inspection de palettes placées en hauteur

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Pour la partie robotique, ID Logistics s’est tourné vers la société toulousaine Wyca Robotics, spécialiste de l’AMR. « Nous voulions une solution utilisable en non-supervisé pour automatiser davantage le stock en entrepôt », souligne Benoît Boiron, responsable de l’innovation chez ID Logistics. Il fallait aussi qu’il puisse coexister avec des opérateurs humains pour travailler la journée ».

5000 palettes à l’heure

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Le robot mobile Wyca Robotics ne nécessite aucun système de guidage, pas même un pilotage via wi-fi – pourtant couramment utilisé par des flottes de robots en logistique – que Patrick Dehlinger, directeur général du roboticien, compare à « un rail virtuel ».

Quelles sont les quatre principales activités dans le fonctionnement d’un entrepôt ?

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  • Le robot s’appuie sur deux systèmes Lidar 3D, positionnés à chaque extrémité de l’appareil pour cartographier son environnement dans toutes les directions, sous forme de nuages ​​de points. Une première carte est créée en guidant manuellement le robot dans l’entrepôt. « Une demi-heure suffit au robot pour avoir suffisamment d’informations sur son environnement. Il pourra alors planifier ses trajectoires », précise Guillaume Doisy, responsable de la robotique chez Wyca.
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  • Le gestionnaire d’inventaire peut également indiquer – via une interface dédiée – les zones interdites, les zones dangereuses ou encore les zones où le robot doit activer son signal acoustique. L’AMR peut ainsi se déplacer librement au sein de l’entrepôt pour effectuer les missions d’inspection qui lui sont confiées, sans nécessiter d’infrastructure dédiée.
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  • Au fur et à mesure qu’il se déplace, sa carte de navigation se met à jour pour refléter les changements dans l’environnement. « C’est la force de notre système. Nous avons formé notre algorithme de navigation SLAM (Simultaneous Localization And Mapping) pour s’adapter aux environnements changeants. Le logiciel identifie les différents articles dans l’entrepôt et évalue ce qui pourrait être mobile, explique Guillaume Doisy. Le robot superpose des couches dynamiques au plan initial de l’entrepôt qu’il prend en compte dans sa navigation ». Lidar et odomètre permettent au robot de se positionner à l’intérieur de l’entrepôt avec une précision de quelques centimètres.
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Côté sécurité, la plateforme mobile est également équipée de quatre Lidars 2D qui servent à détecter les obstacles pouvant survenir. Le robot ajuste sa vitesse en fonction de la distance, de la direction et de la vitesse de l’élément – humain ou non – qui peut se trouver sur son chemin. Astrid va tenter de l’éviter en recalculant automatiquement une nouvelle trajectoire pour mener à bien sa mission.

Quels sont les différents types d’entrepôt ?

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Comment calculer le stock virtuel ?

Le choix de ne pas utiliser de connexion wi-fi pour piloter l’AMR est un avantage selon Wyca Robotics car il peut ainsi être mis en place dans de très grands entrepôts, où le réseau est souvent inaccessible. Le robot a une autonomie d’environ 15 heures, et se recharge par induction via une base en 2 heures.

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Comment calculer le stock réel ?

Le composant de traitement d’image a été développé par E-Dentic. Les deux caméras haute définition à focale fixe prennent des photos dans toutes les positions de la palette. Les algorithmes de reconnaissance identifient donc en moins d’une seconde (400 ms) si une palette est présente sur site et peuvent également déterminer sa taille ainsi que lire les informations relatives au code barre apposé sur la palette.

C’est quoi le stock virtuel ?

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Quels sont les différents moyens de stockage de l’énergie électrique ?

Toutes ces données sont ensuite comparées à celles du WMS. Les anomalies sont alors mises en évidence dans le logiciel afin que les opérateurs puissent les vérifier et éventuellement les corriger. « Nous avons choisi des caméras plutôt que des lecteurs de codes-barres. L’image en haute définition nous permet d’identifier plus d’informations qui pourraient être utiles au GDS », explique Gilles Tessery, PDG d’E-Dentic.

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Quel est le meilleur stockage d’énergie ?

Ce très haut niveau d’automatisation permet à Astrid d’atteindre une vitesse jamais égalée par d’autres systèmes d’inventaire semi-automatique, comme le survol à l’aide d’un drone piloté équipé d’un lecteur de code-barres. Le robot d’ID Logistics est ainsi capable d’inspecter 5 000 palettes par heure contre 250 pour un drone. Selon les entreprises partenaires du projet, une nuit suffit pour inspecter un grand entrepôt de 32 000 mètres carrés, comme celui de Panzani, à l’aide d’un seul robot.

Quels sont les moyens de transport de l’énergie électrique ?

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Quels sont les problèmes liés au transport ?

La mise en place d’Astrid se déroulera en 3 phases : d’abord une distribution en France auprès des clients d’ID Logistics, avec 11 robots installés en 2022 et 2023, puis une commercialisation en France – pilotée par E-Dentic – pour les autres logisticiens à partir de septembre 2022, et enfin une ouverture internationale des agences ID Logistics en 2023.

Quelles activités se déroulent dans un entrepôt ?

Quels sont les problèmes liés au transport au Cameroun ?

Réception de la marchandise.

Quels sont les risques du transport routier ?

Vérification de la marchandise.