Des chercheurs italiens ont présenté un bras robotique composé de très petits dispositifs particulièrement actifs. Convertissant les signaux d’énergie et de mouvement, ceux-ci peuvent soulever jusqu’à 1 000 fois leur poids.

Des membranes d’actionnement innovantes

Des membranes d’actionnement innovantes

Conçus à l’aide d’un modèle mathématique, les actionneurs GRACE (Geometry-based Actuators to Contract and Elongate) sont imprimés en 3D à l’aide d’une résine flexible qui leur permet de s’étirer et de se contracter comme un muscle humain. Selon des chercheurs de l’Institut italien de technologie, ceux-ci présentent une série de plis qui confèrent aux appareils qu’ils fabriquent une puissance et une flexibilité sans précédent.

Les déménageurs peuvent également être combinés pour simuler des muscles et des membres complets. En connectant 18 appareils de différentes tailles, l’équipe a pu construire une main robotique capable de plier ses doigts, de fermer sa paume et de faire pivoter son poignet.

« Nous avons développé une nouvelle classe de muscles artificiels consistant en un type de composant monolithique qui convertit l’énergie en mouvement en les stimulant », a déclaré Corrado De Pascali, auteur principal de la nouvelle étude, qui est parue dans la revue Science Robotics. « En faisant varier la composition de la résine utilisée et l’épaisseur du matériau, l’actionneur de 8 grammes a pu soulever jusqu’à 8 kilogrammes. »

Vers une nouvelle génération de robots humanoïdes

Ouvrant la voie à une nouvelle génération de robots véritablement humains, cette percée s’ajoute à celles développées ces derniers mois, notamment un bras robotique aux capacités inégalées, capable d’attraper l’œuf sans le casser et même à l’aide de pincettes, de couches micrométriques de capteurs qui donnent au machines un sens du toucher « humain-humain » et peau artificielle obtenue à partir de cellules de peau humaine.

« La technologie GRACE est très excitante, car elle permet une simple opération contradictoire », déclare Jonathan Aitken de l’Université de Sheffield. « Choisir une résine souple pour le simulateur permet une grande mobilité. »

Selon un scientifique britannique, l’utilisation de résines à hautes propriétés de traction peut augmenter l’éventail des capacités de ce type de muscles artificiels imprimés en 3D.