De nombreuses machines sont proposées aux exploitants agricoles. Mais certains sont encore au stade expérimental. © Sompong_tom – stock.adobe.com

« Un des piliers de la troisième révolution agricole », c’est ainsi que le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire présente les robots agricoles dans un document sur son site internet. Réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides, limiter les déchets, diminuer les pénibilités du travail… l’utilisation de robots permet de répondre aux enjeux environnementaux et de limiter les risques professionnels. La robotique, en tant que levier agroécologique, peut être considérée comme une alternative aux modèles agricoles productifs issus de la mécanisation et de la chimie. La robotique existe chez les animaux et les plantes L’utilisation de robots existe depuis des décennies pour certaines tâches. Dans les élevages, les robots de traite, par exemple, sont utilisés depuis les années 1990 dans de nombreuses exploitations. Il est autonome pour le nettoyage des trayons, la première évacuation du lait, la traite et la désinfection. Il permet également d’évaluer la quantité de lait prélevée et de détecter des maladies. Les systèmes automatisés de raclage du sol (flux de lisier) ou de paillage font également gagner « un temps précieux aux agriculteurs », souligne le document. Robots tondeuses, enjambeurs de vigne, houes… de nombreuses machines à disposition des exploitants agricoles. Mais certains sont encore au stade expérimental. Quant au maraîchage, le développement de « cobots » (robots collaboratifs homme-machine) serait bénéfique pour le désherbage. Difficultés technologiques et réglementaires Certains outils sont encore peu présents dans les cha ps. Les robots d’alimentation animale, par exemple, « nécessitent une attention particulière à l’emplacement des équipements dans le bâtiment et aux coûts de production », a indiqué le ministère. Pour Roland Lenain, directeur de recherche à l’INRAE ​​(Institut National de Recherche du Pertan ian, Alimentation et Environnement), « il reste des obstacles à surmonter », notamment des difficultés techniques. Rendre les robots capables de reconnaître les obstacles (personnes accroupies dans le champ par exemple), les situations dangereuses et adapter son comportement reste l’un des principaux problèmes. Les chercheurs pointent plusieurs pistes explorées dans les cultures végétales : développer de petites machines (sarclage par exemple), moins énergivores et moins dangereuses que les gros robots. Un autre obstacle est évoqué : la réglementation. Les « Directives Machines » imposent une surveillance permanente du robot : il doit y avoir quelqu’un aux commandes de la machine ou sous surveillance à distance. La révision est en cours avec les institutions européennes. D’autres règles, comme interdire aux robots roulants de se croiser entre deux parcelles, compliquent le développement et l’expérimentation.

« Un des piliers de la troisième révolution agricole », c’est ainsi que le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire présente les robots agricoles dans un document sur son site internet.

Réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides, limiter les déchets, diminuer les pénibilités du travail… l’utilisation de robots permet de répondre aux enjeux environnementaux et de limiter les risques professionnels. La robotique, en tant que levier agroécologique, peut être considérée comme une alternative aux modèles agricoles productifs issus de la mécanisation et de la chimie.

La robotique déjà présente dans l’élevage et les cultures

La robotique déjà présente dans l'élevage et les cultures

« Un des piliers de la troisième révolution agricole », c’est ainsi que le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire présente les robots agricoles dans un document sur son site internet.

Réduire l’utilisation d’engrais et de pesticides, limiter les déchets, diminuer les pénibilités du travail… l’utilisation de robots permet de répondre aux enjeux environnementaux et de limiter les risques professionnels. La robotique, en tant que levier agroécologique, peut être considérée comme une alternative aux modèles agricoles productifs issus de la mécanisation et de la chimie.

L’utilisation de robots existe depuis des décennies pour certaines tâches. Dans les élevages, les robots de traite, par exemple, sont utilisés depuis les années 1990 dans de nombreuses exploitations. Il est autonome pour le nettoyage des trayons, la première évacuation du lait, la traite et la désinfection. Il permet également d’évaluer la quantité de lait prélevée et de détecter des maladies. Les systèmes automatisés de raclage du sol (flux de lisier) ou de paillage font également gagner « un temps précieux aux agriculteurs », souligne le document.

Des difficultés technologiques et réglementaires

Robots tondeuses, enjambeurs de vigne, houes… de nombreuses machines à disposition des exploitants agricoles. Mais certains sont encore au stade expérimental. Quant au maraîchage, le développement de « cobots » (robots collaboratifs homme-machine) serait bénéfique pour le désherbage.

L’utilisation de robots existe depuis des décennies pour certaines tâches. Dans les élevages, les robots de traite, par exemple, sont utilisés depuis les années 1990 dans de nombreuses exploitations. Il est autonome pour le nettoyage des trayons, la première évacuation du lait, la traite et la désinfection. Il permet également d’évaluer la quantité de lait prélevée et de détecter des maladies. Les systèmes automatisés de raclage du sol (flux de lisier) ou de paillage font également gagner « un temps précieux aux agriculteurs », souligne le document.

Robots tondeuses, enjambeurs de vigne, houes… de nombreuses machines à disposition des exploitants agricoles. Mais certains sont encore au stade expérimental. Quant au maraîchage, le développement de « cobots » (robots collaboratifs homme-machine) serait bénéfique pour le désherbage.

Certains des outils ne sont pas encore sur le terrain. Les robots d’alimentation animale, par exemple, « nécessitent une attention particulière à l’emplacement des équipements dans le bâtiment et aux coûts de production », a indiqué le ministère.

Quels sont les trois lois de Newton ?

Pour Roland Lenain, directeur de recherche à l’INRAE ​​(Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), « il reste des obstacles à surmonter », notamment des difficultés techniques. Rendre les robots capables de reconnaître les obstacles (personnes accroupies dans le champ par exemple), les situations dangereuses et adapter son comportement reste l’un des principaux problèmes. Les chercheurs pointent plusieurs pistes explorées dans les cultures végétales : développer de petites machines (sarclage par exemple), moins énergivores et moins dangereuses que les gros robots.

Quels sont les principes de Newton ?

Un autre obstacle est évoqué : la réglementation. Les « Directives Machines » imposent une surveillance permanente du robot : il doit y avoir quelqu’un aux commandes de la machine ou sous surveillance à distance. La révision est en cours avec les institutions européennes.

Quelle est la première loi de Newton ?

Quelle est la troisième loi de Newton ?

D’autres règles, comme interdire aux robots roulants de se croiser entre deux parcelles, compliquent le développement et l’expérimentation.

Quel est le nom du premier robot industriel ?

Certains des outils ne sont pas encore sur le terrain. Les robots d’alimentation animale, par exemple, « nécessitent une attention particulière à l’emplacement des équipements dans le bâtiment et aux coûts de production », a indiqué le ministère.

Pour Roland Lenain, directeur de recherche à l’INRAE ​​(Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), « il reste des obstacles à surmonter », notamment des difficultés techniques. Rendre les robots capables de reconnaître les obstacles (personnes accroupies dans le champ par exemple), les situations dangereuses et adapter son comportement reste l’un des principaux problèmes. Les chercheurs pointent plusieurs pistes explorées dans les cultures végétales : développer de petites machines (sarclage, par exemple), moins énergivores et moins dangereuses que les gros robots.

Qui a inventé Unimate ?

Qui a inventé les robots industriels ?

Un autre obstacle est évoqué : la réglementation. Les « Directives Machines » imposent une surveillance permanente du robot : il doit y avoir quelqu’un aux commandes de la machine ou sous surveillance à distance. La révision est en cours avec les institutions européennes.

Quand les robots remplacent les hommes dans l’agriculture ?

D’autres règles, comme interdire aux robots roulants de se croiser entre deux parcelles, compliquent le développement et l’expérimentation.