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Habitat

Acheter sa future maison pour sa retraite : les pièges à éviter

« Une fois le prêt de notre résidence principale remboursé, nous avons récupéré la capacité de prêt et l’avons utilisée pour acheter un grand appartement à Saint-Malo, ville où nous partons souvent en vacances en famille », confient Virginie et Sébastien, un couple parisien. L’objectif principal de cet investissement ? Passer de longs week-ends dans ce logement tout au long de l’année, grâce au télétravail, pour vérifier s’ils aiment suffisamment cette ville pour y prendre leur retraite dans dix ans.

Si vous envisagez de faire de même, choisissez votre région en anticipant votre futur mode de vie. Par exemple, si vous ne prévoyez pas de rester loin de votre famille citadine, déménagez dans une ville accessible avec une connexion ferroviaire rapide. Tenez également compte de votre grand âge : même si vous êtes surpris aujourd’hui, évitez les étages élevés dans les maisons sans ascenseur et les maisons à un étage sans chambre, ou la possibilité d’en créer une. Vérifiez également que la zone n’est pas trop isolée et que vous pouvez vivre au jour le jour sans voiture. Enfin, faites une étude de marché pour savoir si la région compte suffisamment de médecins et si – en cas de problème de santé – un hôpital est facilement accessible.

Une fois que vous avez trouvé la côte de vos rêves, visitez la région, surtout en automne ou en hiver. Cela vous permettra de vous faire une idée de l’activité régionale hors saison. Renseignez-vous également auprès des agents immobiliers locaux sur la fréquentation durant la période estivale, si elle est trop élevée, votre coin de paradis deviendra vite inhabitable.

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Même si ces étapes vous semblent fastidieuses, ne sautez pas les étapes. Car s’il n’est pas bien réfléchi, l’acquisition d’une résidence secondaire à transformer en principale s’avérera être un écueil financier. La plupart des professionnels évaluent le coût d’entretien annuel d’une résidence secondaire à environ 1% de sa valeur, cette dépense passe à 2% lorsqu’elle est exposée à la brise marine, voire 4% avec une piscine ou un grand terrain.

La location de sa maison secondaire, une solution à envisager

A cela s’ajoute le coût de fonctionnement, c’est-à-dire le prix de plusieurs abonnements (eau, électricité, internet, assurance, logement social, etc.), soit quelques milliers d’euros par an, auxquels s’ajoutent des frais variables, qui dépendent de la fréquence. et la durée du séjour.

Les taxes et redevances ne doivent pas être oubliées dans le budget prévisionnel. Parce que vous devez payer la taxe foncière et la taxe d’habitation, cette dernière n’est prélevée que sur la résidence principale. Enfin, si vous êtes déjà propriétaire, l’acquisition d’une résidence secondaire peut également vous faire passer à la taxe foncière. « Pour être redevable de cette taxe, la valeur nette du bien immobilier doit être supérieure à 1,3 million d’euros », précise Arlette Darmon, présidente du groupe Monassier.

Pour amortir cette facture, vous pouvez proposer votre logement à la location pendant les périodes estivales ou les vacances scolaires. Renseignez-vous à l’avance, car certaines villes restreignent les locations de meubles de courte durée, notamment en Bretagne et au Pays basque.

Pour que votre bien soit facile à louer, il doit offrir le même confort qu’un bon hôtel. Une connexion Internet, des meubles plus récents et des appareils électroménagers de premier ordre – cafetière, grand réfrigérateur, four à micro-ondes – sont de vrais atouts pour séduire les locataires. Même si vous parvenez à louer, ne surestimez pas les revenus que vous tirerez de cette activité. Car si la maison en bord de mer se loue bien l’été, il faut avoir le temps de recevoir les locataires. Pour vous décharger de cette tâche, faites appel à une agence, mais elle vous facturera entre 18 et 25 % du loyer perçu. Des frais qui, en plus de ceux liés à la location et aux réparations, vont peser sur votre rentabilité.

Opinions

La chronique de Christophe Donner

La chronique de Cécile Maisonneuve

Cécile Maisonneuve est fondatrice de DECYSIVE et conseillère au Centre Energie Climat de l’Ifri

Lorsqu’une maison ou une autre propriété est « sous contrat de vente », cela signifie qu’un document (le contrat de vente) a été signé qui garantit l’achat ou la vente d’une propriété. Parfois, un acheteur est intéressé par l’achat d’une propriété mais n’a pas les fonds nécessaires pour la financer.

Comment se rétracter après compromis vente ?

Comment l’acheteur peut-il se rétracter ? Il lui suffit d’adresser un courrier à son vendeur en recommandé avec accusé de réception indiquant qu’il souhaite renoncer à la vente. En revanche, si l’acheteur ne le fait pas dans les dix jours, il est définitivement engagé.

Un acheteur peut-il se rétracter ? Après la signature du compromis de vente, l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 10 jours. Pendant cette période, il peut légalement décider de revenir sur sa décision et de ne pas acheter le bien en question. L’acheteur peut également résilier, même lorsqu’il est à l’origine d’une offre écrite d’achat.

Comment se désister d’une vente ?

Si l’acheteur décide de résilier dans le délai de 10 jours qui lui est imparti, il doit adresser au vendeur une lettre recommandée avec accusé de réception, indiquant qu’il souhaite résilier la vente, conformément aux dispositions légales qui lui donnent la possibilité de faites-le.

Comment se rétracter après les 10 jours ?

Le délai de rétractation est de 10 jours à compter du lendemain de la signature du compromis de vente. Pour exercer le droit de rétractation, l’acheteur doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Il est possible d’annuler après un droit de rétractation de 10 jours sous certaines conditions.

Quel engagement quand on signe un compromis de vente ?

Dans le contrat de vente (ou « promesse synallagmatique de vente »), le vendeur et l’acheteur s’engagent à réaliser la vente à un prix déterminé en commun. Juridiquement, le compromis vaut donc la peine d’être vendu.

Le vendeur peut-il se rétracter ? Le vendeur n’a pas de droit de rétractation. Il peut cependant envisager un licenciement amiable ou judiciaire. Si les deux parties conviennent d’annuler le compromis, il est tout à fait possible d’y mettre fin.

Puis-je me rétracter après un compromis de vente ?

Délai de rétractation : 10 jours après la signature du compromis de vente. Après la signature du compromis de vente, la loi permet à l’acheteur du bien de résilier dans un délai de 10 jours, sans donner de motifs et sans avoir à indemniser le vendeur. Ce délai de 10 jours est appelé « délai de rétractation ».

Comment ça se passe après signature compromis de vente ?

8 jours après la signature, le notaire examine le dossier administratif, notamment en demandant un certificat d’urbanisme à la mairie. Passé 10 jours après la signature, le délai de rétractation accordé à l’acheteur prend fin, ce qui signifie qu’il est définitivement engagé dans la vente.

Quel est le délai pour annuler un compromis de vente ?

La loi prévoit que l’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 7 jours à compter de la date du compromis pour revenir sur sa décision et annuler la vente. Pendant ce délai, l’acheteur peut résilier sans avoir à se défendre ni à verser d’indemnité au vendeur.

Pourquoi ne pas passer par un agent immobilier ?

Baisser le prix de vente L’une des premières raisons pour lesquelles il ne faut pas passer par une agence immobilière est le fait que vous n’avez aucun contrôle sur le prix de vente de votre bien. Premièrement, l’agence est chargée de déterminer le prix de vente.

Pourquoi éviter l’immobilier ? Le plus grand risque que vous prenez en tant que vendeur est de mal évaluer votre propriété. Il est rare de fixer un prix de vente trop bas, les vendeurs particuliers ont tendance à être trop gourmands par rapport au prix du marché et aux propriétés concurrentes.

Pourquoi ne pas vendre entre particulier ?

Une vente immobilière entre particuliers présente un risque de déboucher sur des contentieux judiciaires. L’acheteur et le vendeur peuvent prétendre avoir subi un dommage lors de la transaction immobilière. Cela s’applique en particulier à l’acheteur qui peut se prévaloir d’un préjudice, d’une fraude ou d’une erreur matérielle.

Est-ce mieux de passer par une agence immobilière ?

Vendre la maison demande beaucoup de disponibilité. Si vous ne souhaitez pas gérer les appels et les visites des futurs acquéreurs, mieux vaut passer par une agence immobilière. En choisissant un professionnel, vous vous épargnez également des phases de négociation souvent complexes.

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